Cliquer sur la question pour dérouler la réponse :
Q. 1 – Cet enseignement me fait prendre conscience de l’ampleur de la Vie et depuis le domaine spirituel me semble fort éloigné de la vie matérielle. Aussi, en quoi et comment cette connaissance supérieure peut-elle m’aider à améliorer les choses de la vie courante ?
R. – Au fur et à mesure qu’on intègre des connaissances nouvelles qui nous sont profitables, un changement positif s’opère en soi. De cette façon, ce qu’on pense, dit et réalise aujourd’hui, est, par le fait, différent de ce qu’on a pu penser, dire et faire hier.
Cette avancée dans la conscience nous amène à développer des qualités (compréhension, patience, discernement, discrétion, bienveillance, indulgence…) et de faire de plus en plus appel à elles pour accomplir les tâches courantes. Ainsi, de façon très naturelle, on améliore peu à peu ce qui doit l’être autour de nous.
En faisant grandir l’Amour, la joie et la sagesse en soi, par nos bonnes vibrations, on les répand autour de soi. Prenons une assemblée de personnes qui se réunissent dans un endroit sombre. Si chacune apporte une lampe, la lumière se diffuse et le lieu, jusque là lugubre, devient avenant, modifiant ainsi l’ambiance générale.
La vie aussi est faite de ce que chacun lui apporte, aussi c’est en se transformant intérieurement qu’on parvient à améliorer ce qui nous entoure et ensuite nombreux sont ceux qui peuvent en bénéficier.
Spiritualiser sa vie, c’est intégrer consciemment dans ses pensées et ses actions les lois qui régissent l’existence. Et en s’inspirant des lois premières, qui sont la logique même, pour édifier les lois humaines, on met toutes les chances de son côté pour mener à bien ce qu’on entreprend.
Depuis le début, les hommes se perdent en complications, aussi le moment est-il venu d’introduire sur Terre des valeurs de simplicité aux niveaux matériel et spirituel pour alléger l’existence. L’époque actuelle étant propice à une avancée évolutive, matérialité et spiritualité vont se rejoindre et ne plus faire qu’un, simplifiant ainsi la vie tout en la valorisant.
Q. 2 – Dans cet enseignement il est question des deux natures en l’homme (spirituelle et humaine) au niveau desquelles la pensée joue un rôle important. Mais comment savoir au juste si mes pensées me sont inspirées par ma nature spirituelle ou par ma nature humaine ?
R. – Tout d’abord, pour parvenir à se comporter aussi justement que possible, il est essentiel de percevoir l’Homme sous ses divers aspects. De cette façon on peut savoir qui l’on est vraiment et de quoi l’on est réellement capable.
Pour résumer, disons que l’être humain est un Esprit doté d’une âme (qui en est le prolongement) et d’un corps, mais en plus il possède des corps subtils et des centres d’énergie qu’il doit développer tout au long de son existence pour accroître son niveau de conscience et son potentiel créateur.
Il est aussi constitué de deux natures qui cohabitent en lui et au niveau desquelles la pensée joue un rôle important. Elles peuvent être considérées comme le père et l’enfant ou le maître et l’élève et sont faites pour se compléter, chacune ayant des valeurs qui lui sont propres. La première est spirituelle et donc guidée par l’esprit, la deuxième, c’est la nature humaine dirigée par le mental dont le rôle est de seconder la première.
Ensuite, il est important de faire la différence entre esprit et mental et intelligence et intellect. On peut se représenter l’esprit et l’intelligence qui en découle comme la partie dirigeante en l’homme et le mental et l’intellect comme des ‟ outils ” au service de l’esprit qui sont indispensables pour travailler au quotidien.
Par exemple : Intuitivement, on ressent avec une force qui ne peut venir que du haut de notre être, qu’on doit s’investir dans une action. Lorsque cette certitude, cette inspiration, provient de l’esprit, il y a toutes les raisons pour qu’elle soit profitable et qu’on la prenne en compte. Quant au mental, son rôle sera de nous aider à mener à bien cette tâche : notamment dans l’organisation de notre emploi du temps, en nous faisant souvenir de nos rendez-vous….
Devant un fait alarmant, une personne de nature calme, équilibrée faisant confiance à son esprit, va se rendre maître de la situation et donc réagir différemment de quelqu’un sous l’emprise d’un mental instable ne maîtrisant pas son état émotionnel. Se laissant guider par sa nature inférieure et un mental fragile, celle-ci perdra ses moyens dans une situation analogue.
S’il y a la ‟voix” de l’esprit qui inspire des conseils éclairés, il y a aussi la voix du mental qui, non maîtrisé, inflige à l’homme des pensées déstabilisantes, des peurs, des doutes…, en ressassant sans fin dans sa ‟tête”, tel un disque rayé, les mêmes scénarios négatifs.
Prendre en compte cette réalité sur les deux natures en l’homme est vital, car elle est en mesure de transformer la vie de chacun, et cela dès l’enfance. Il est donc important d’expliquer ce fait majeur aux petits, avec les mots convenant à leur âge. Ainsi, cette réalité deviendra évidente pour eux et les suivra tout au long de leur vie.
On peut dire à l’enfant qu’il a deux ‟ moi ” : un grand et un petit (l’esprit et le mental) et que l’un est plus important que l’autre, car le grand sait se montrer gentil, joyeux, obéissant… et le rend heureux, alors que l’autre, le petit, est souvent coléreux, peureux, triste, indécis… et fait de lui un enfant malheureux.
Toutefois, chez l’enfant comme chez l’adulte, pour atteindre un équilibre intérieur qui permette de développer une bonne nature, les deux aspects de l’être (la nature spirituelle et la nature humaine) doivent se compléter et coopérer. À l’inverse, si elles réagissent indépendamment l’une de l’autre la personne pourra développer un caractère versatile et donc être sujette à des revirements soudains de comportement, passant ainsi d’un état euphorique à un état dépressif, de la colère au calme plat...
C’est parce que peu de personnes ont conscience de ce qu’elles sont en réalité au tréfonds d’elles-mêmes, qu’il leur est difficile de reconnaître les pensées inspirées par leur esprit de celles qui surgissent de leur mental et de les gérer au mieux.
Q. 3 – Il est expliqué dans les livres qu’il n’est pas nécessaire d’avoir à subir les conséquences de ses erreurs pour progresser et que les leçons qu’on retire d’expériences négatives peuvent être remplacées par la connaissance des lois universelles. Mais vivre une situation qui nous affecte jusque dans l’âme, n’est-ce pas une leçon qui s’ancrera plus sûrement en nous qu’un enseignement sur ces lois ?
R. – À Chaque époque un nouvel état d’esprit doit voir le jour, autrement il n’y aurait pas d’évolution possible. Une doctrine qui prône l’utilité, la nécessité et la valeur de la souffrance a fait se développer sur Terre un état d’esprit doloriste. L’humanité s’y est enlisée puisque, selon la loi des correspondances, une négativité en attire de nouvelles, encore et encore jusqu’à ce que de bonnes choses basées sur la Vérité prennent le dessus.
Une théorie qui a fait de la souffrance un moyen de progression et qui est à l’origine de tant de malheurs, de violences, de cruautés, de conflits dans le monde, doit maintenant céder la place à des valeurs constructives qui ouvrent la conscience à de bien plus grandes et belles réalités.
Plus on se rapproche de la vérité en toutes choses, plus notre façon de percevoir l’existence se modifie. Il faut maintenant emprunter la voie montante et c’est dans une connaissance donnée et reçue avec Amour dans un esprit de vérité, que se trouve les vraies solutions.
Lorsqu’un changement positif s’opère en soi, la voix de notre conscience commence à se faire entendre et tout en nous guidant profitablement elle nous évite bien des erreurs et les leçons douloureuses qui leur font suite.
Les personnes qui savent tirer parti d'un enseignement juste, progressent dans la joie. La vraie joie, est une force de l'âme. Certains prétendent que sans adversité l'ardeur faiblit, mais lorsqu’on a acquis des connaissances spirituelles, on sait qu'un idéal élevé est un levain qui permet d'évoluer dans une joie saine et sans perte de temps. Or, en ces jours le temps est précieux.
Nous entrons dans une époque de grands changements du fait que le système solaire, et donc la Terre, pénètre dans une zone où tout s’accélère, le temps, les vibrations. Cet événement naturel commence à réveiller les consciences tout en favorisant un grand nettoyage sur tous les plans, car une avancée de cet ordre ne peut prendre appui que sur le Bien, le Beau et le Vrai favorables à la poursuite de l’évolution terrestre.
Q. 4 – J’ai lu et apprécié le contenu du livre « Un homme nouveau pour une Terre nouvelle ». Le titre est fort, aussi devant tout ce qui se passe de désastreux dans le monde, à quel niveau faut-il entendre : Homme nouveau et Terre nouvelle ?
R. – Dans ce dernier livre « Un homme nouveau pour une Terre nouvelle » des explications sont données sur deux plans. Les unes pour aider à améliorer ce qui doit l’être en soi-même et ce qui peut encore l’être sur Terre, ramenant ainsi l’Ancien monde, qui est actuellement le nôtre, à un niveau plus élevé et des conditions de vie améliorées.
Mais ce titre, peut aussi et surtout être compris à un autre degré. Dans une école il existe plusieurs classes, il en va de même pour la Terre. Il n’est pas question ici de l’Astral que la plupart des êtres rejoignent après cette vie, mais des différents plans de matières qui constituent le monde terrestre dans son entier.
Depuis des lustres l’humanité stagne au niveau du plan matériel dense, alors qu’une vraie évolution demande de s’élever de plan en plan. Et comme ces choses là sont encore peu connues, rares sont les gens qui se préparent (par leurs qualités et des connaissances justes) à franchir la ‟porte” du plan suivant qui est un monde de matière plus subtile que la Terre actuelle. Par ignorance de la réalité, un grand nombre s’enlisent dans des allers retours Terre / Astral, peu productifs.
Toutefois, avant de quitter ce plan terrestre, chacun de nous, lors de chaque passage sur Terre, doit faire de son mieux pour lui apporter sa contribution. C’est-à-dire participer à un enrichissement de la conscience planétaire en commençant par purifier, vivifier et élever ses pensées. C’est ici et maintenant que commence à se construire la Terre nouvelle et que l’on prépare la place qu’on y occupera en temps voulu.
La Pensée est à la base de toute chose, elle est puissante et ses effets sur les êtres, les choses et les événements peuvent se montrer créateurs ou destructeurs selon la façon dont on l’utilise. Si notre monde se révèle sous un aspect de plus en plus sombre, la faute en incombe grandement à l’accumulation, au fil du temps, des pensées humaines en opposition aux lois de l’Évolution.
C’est donc sur la Pensée qu’un grand travail est à entreprendre sans tarder et tout d’abord à notre propre niveau en veillant à la qualité de nos pensées, puisque la vie est faite de ce que chacun lui apporte.
Q. 5 – Une éducation religieuse limitée m’a donné envie de m’ouvrir à la spiritualité. La loi de réincarnation m’a rassurée sur bien des points, mais ne peut-elle pas aussi rendre fataliste, susciter culpabilité, rancœur, rendre insensible aux souffrances d’autrui (s’il souffre c’est qu’il a fait souffrir) ?
R. – C’est là un sujet majeur qui, ramené à sa juste réalité, peut changer le cours de notre vie pour l’ouverture d’esprit qui peut s’ensuivre. Et qui aussi, comme tout ce qui n’est compris qu’à moitié, peut faire des dégâts dans la conscience.
Lorsqu’on traite un sujet, il ne faut pas s’en tenir qu’aux généralités qui sont limitatives, rien n’étant tout blanc ou tout noir. Il faut aussi s’enquérir des subtilités, des détails majeurs, car ce sont eux qui nous ouvrent l’esprit et éveillent en nous une curiosité saine et constructive. On va ainsi de l’avant dans un but positif au lieu de se confiner dans de petites vérités cristallisantes.
Tout d’abord, pour être bien compris tout problème doit être pris à sa base. Comme vous avez pu le lire dans les livres, lorsque l’humanité a ‟chuté” dans la matière, la conscience humaine s’est altérée et l’être humain n’a pu développer normalement son potentiel spirituel (comme une personne qui reçoit un choc qui la rend amnésique). Suite à cet événement la mort physique (sous la forme que nous lui connaissons) a fait son apparition.
Et comme en ce temps là, ce que l’homme était en mesure d’apprendre en une vie terrestre était insignifiant par rapport à la somme de connaissances et de qualités à acquérir pour son évolution, la réincarnation est devenue une nécessité.
Elle est semblable au passage d’un élève de classe en classe. Et cela, jusqu’à ce que le bénéfice des expériences vécues nous ouvre la ‟porte” d’un monde plus évolué, nous évitant ainsi de nouvelles incarnations sur Terre.
La loi de réincarnation est une réalité pour de nombreuses religions et elle était reconnue par la chrétienté jusqu’aux premiers siècles de cette ère, puis a été occultée en 553, lors du concile de Constantinople. Depuis, elle est pour bien des chrétiens la pièce manquante qui empêche la bonne compréhension de la Vie. Pour l’avoir écartée de l’enseignement religieux beaucoup de gens ont perdu la foi.
En effet, comment croire en un Dieu juste et bon devant les malheurs qui foisonnent sur Terre ? En niant la réincarnation, Dieu, qui est le Principe de Vie, devient l’exemple même de l’injustice devant les inégalités que les gens subissent depuis des temps immémoriaux.
Cette loi est conditionnée par celle de cause à effet qui est simple quant à son principe, mais peut se révéler très complexe dans son fonctionnement. Il ne s’agit pas, bien sûr, de sanctions infligées ou de récompenses attribuées, mais des résultats d’actes (personnels ou collectifs) effectués de vie en vie. Elle peut se résumer ainsi : chacun récolte en fonction de ce qu’il sème et aussi suivant la façon dont il sème.
Quant à la réincarnation, il ne faut pas la rendre responsable de tous les maux. Les problèmes qui nous interpellent dans notre vie n'ont pas forcément leur origine dans une vie passée, ou du moins pas directement. Aussi, ne faut-il pas se montrer fataliste, mais faire preuve de discernement.
On peut par exemple être victime d'une erreur, de violence, d’injustice…, sans pour autant que cela soit imputable à une faute personnelle commise dans une vie antérieure. Par contre, cet événement peut donner à réfléchir en profondeur sur la cause d’un problème de société et être un moyen opportun pour nous aider à évoluer.
Il serait donc fort réducteur d’affirmer qu’un malheur ou une souffrance qui affecte une personne est toujours dû à son karma négatif, d’autant qu’il faut aussi penser à ceux qui se donnent sans compter pour leur prochain et qui sont souvent victimes de leur générosité : jalousie, malveillance...
De même, si l’arrivée d’un enfant handicapé dans une famille peut être de nature karmique, il peut aussi s’agir d’un acte purement altruiste envers l’être qu’on accueille, comme lui permettre de mener à bien son destin, ou la mission qu’il s’est fixée, comme sensibiliser cette famille à cette cause !
Cette loi doit être perçue comme une chance qui permet de se perfectionner et aussi de réparer ou pardonner des fautes anciennes. Elle s'apparente à une série de marches à gravir. Chacune d'elles représente une étape permettant à l'homme d'aller de découvertes en progrès, ce qu'une seule vie ne saurait en aucun cas lui permettre.
Aujourd'hui un grand pas en avant est accompli et il n'y a plus de raisons de cacher plus longtemps des réalités aussi importantes. Pour avancer efficacement sur ce difficile parcours évolutif, mieux vaut en connaître les rouages. Comprendre un événement tragique, plutôt que de l’attribuer à une fatalité cruelle, facilitera grandement la progression de chacun.
Q. 6 – À propos de la réincarnation, je me pose la question : si l’on choisit ses parents, pourquoi tant de mésententes entre parents et enfants ?
R. – Avant notre retour sur Terre et en collaboration avec un Guide céleste, en fonction de notre niveau d’évolution spirituelle et de la tâche qui nous incombe, on a soi-même participé à l’élaboration du schéma directeur de notre vie actuelle. Ou, de façon générale, on l’a accepté de plus ou moins bonne grâce. Le guide qui suit notre évolution perçoit mieux que nous ce qui nous est profitable, car bien des faits antérieurs à notre vie actuelle, individuels ou collectifs, peuvent nous échapper.
Approfondir le sujet permet de mieux comprendre son parcours de vie, sa présence au sein de telle famille… La loi d’attraction des affinités tient un grand rôle dans le rapprochement d’un être et de la famille qui sera la plus à même de l’aider dans sa progression.
Il n’y a pas de hasard, chacun vient sur terre dans le but de progresser. En arrivant au monde, l’enfant porte déjà en son âme tout le capital acquis aux cours de ses vies antérieures. Il peut donc arriver ici-bas riche de qualités, mais aussi naître dans une plus ou moins grande pauvreté d’âme pour n’avoir pas, ou peu, fait fructifier son capital spirituel dans les vies précédentes.
C’est ainsi que des parents évolués peuvent offrir à des âmes, elles aussi évoluées, un corps leur permettant de développer un don particulier, des qualités nouvelles… Ils seront également en mesure de donner de bons conseils, mais ne transmettront ni don, ni qualité ou défaut à leurs enfants, car cela fait partie des mérites et des faiblesses propres à une âme.
Un être avancé peut également choisir une famille assombrie par ses carences pour l’aider à progresser. Et pour celui qui a déjà développé certains dons, le choix des parents peut aussi avoir pour raison d’éveiller en eux de nouveaux talents.
Un autre affaibli par de mauvais penchants lors d’une vie antérieure, peut être attiré vers une famille présentant les mêmes déficiences que lui, mais pour en mesurer les conséquences et s’améliorer. De cette façon, il pourra être un bon exemple pour cette famille.
Toute entente entre les personnes est une question de vibrations. Lorsque le niveau vibratoire de plusieurs est identique ou très proche, une concorde s’établira entre elles, même si de nombreuses particularités les distinguent.
Parfois, l’enfant qui s’incarne dans un foyer aura, pour des raisons qui lui sont propres des vibrations très différentes de celles de ses parents. Dans ce cas, dès le stade de la grossesse la mère peut le ressentir et en être perturbée. Souvent l’enfant aura des goûts et des idées aux antipodes de ceux des parents. Ceux-ci ne devraient ni s’en offusquer, ni tenter d’imposer leurs concepts, mais s’efforcer de le comprendre et de l’aider. Il en va de même pour les enfants adoptés. La raison n’est pas toujours évidente à déceler, mais elle existe.
Ceux qui ont acquis une connaissance spirituelle solide, ont une vision claire de la situation et réagissent très différemment de ceux qui ignorent les lois et les règles qui régissent la Vie. Ils savent qu’avant de venir sur Terre, ils ont choisi (dans les grandes lignes) leurs conditions de vie actuelles dans le but de développer des qualités, de se départir de leurs défauts et aussi faire des expériences nouvelles en vue de progresser.
Quand une personne prend conscience de ces réalités, elle s’aperçoit combien il est inutile d’entretenir en elle des sentiments négatifs envers ses proches qui, en fait, n’ont pas lieu d’être puisque ce qu’elle vit est en rapport avec le passé de son âme. Chaque venue en ce monde comporte un double objectif : travailler à sa propre évolution et faire bénéficier la Création de ses acquis.
Q. 7 – Certains perçoivent la Vérité comme une réalité inaccessible et d’autres se perdent dans une multitude de vérités plus ou moins justes. Aussi, que retenir d’essentiel sur la Vérité ?
R. – Pour apporter des éclaircissements sur la Vérité, son l’origine, prenons tout d’abord un exemple simple : avant d’établir les plans d’un édifice, il a fallu qu’une idée, une pensée créatrice, surgisse de l’esprit de l’architecte.
Tout le Programme créateur est lui aussi contenu dans la Pensée créatrice qui émane de la grande Conscience originelle. Ce fait se reproduit à l’infini en dotant toutes les existences d’un potentiel de conscience qui en s’éveillant puis en s’ouvrant toujours plus à la Vérité première, fera de chaque être conscient et responsable une source de créativité bénéfique à l’ensemble.
Au niveau le plus élevé, le plus pur de la Création, tout n’est que Vérité. La Conscience originelle dotée d’intelligence incommensurable, est la perfection même. De fait, le Programme créateur est en tous points parfait. Tout est contenu en lui dès l’origine : les divers niveaux de la Création (invisibles et visibles), les êtres qui participent à sa mise en œuvre, la probabilité d’erreurs et les moyens d’y remédier...
C’est donc à partir de la Pensée ordinatrice, coordinatrice, qui émane de la Source de la Vie (Dieu) que s’édifie la Création dans son entier. Pour en donner une image, on peut se référer à une graine qui porte en elle sa programmation. Tout est déjà planifié, la jeune pousse qui deviendra un arbre d’une espèce bien définie, ses fruits porteurs de graines qui à leur tour perpétueront ce cycle indéfiniment.
Il est donc capital de rechercher les lois se rapportant au Programme originel (qui sont le mode d’emploi de la Vie) pour s’y référer et être autant que possible dans le vrai. Pour autant, cela ne signifie pas qu’en apportant sa contribution au monde, on écarte de soi tout esprit inventif.
Au contraire, la destinée de créateur chez l’être humain doit l’inciter à recourir à son imagination créatrice pour faire preuve d’ingéniosité dans son travail, mais sans s’écarter des lois qui favorisent l’équilibre et l’harmonie dans son ouvrage.
C’est en quelque sorte comme cela qu’on peut traduire la liberté d’action offerte à tout être. Et plus un être évolue, plus cette liberté est grande et les responsabilités à assumer, importantes.
La grande différence entre le Projet initial et les projets humains, c’est que le premier est parfait dès l’instant où il est émis et les seconds sont modifiables, perfectibles, pour qu’en des temps immémoriaux le Projet et la Réalisation du plan originel se rejoignent et ne fassent plus qu’un.
La Terre est une école où il est possible d’expérimenter la Vie de maintes façons pour se perfectionner, chacun en fonction de sa nature profonde, pour devenir un jour un créateur digne de ce nom.
Mais la plupart des humains venant s’y incarner ont fait de cette école d’apprentissage, un lieu permissif où règne l’anarchie, la dévalorisant toujours plus. Sur ce monde, au niveau matériel, le Projet initial est donc loin d’être pris en compte comme il se doit.
Sur terre, la grande erreur, facteur de tant d’incompréhensions et de conflits, est due au fait que les effets sont souvent étudiés avant d’en rechercher la Cause.
En commençant par s’intéresser à toutes sortes de vérités qui parcourent le monde dans l’espoir d’atteindre la Vérité, on se perd sur les chemins de moindre importance et les voies sans issue qui la bordent, sans pour autant la trouver. On ne peut se faire une idée juste d’une chose que si l’on connaît son origine qui en est le fil conducteur.
Prenons l’eau d’un fleuve. Cette eau, pure à la source, ne le sera plus en fin de parcours, nombre de produits polluants étant venus la souiller. Aussi, si on doit l’analyser pour en connaître les propriétés, il est logique d’aller la puiser là où elle surgit de terre. En procédant inversement, en l’analysant en aval, on obtiendra des résultats qui fausseront les premiers comptes rendus.
Pour la Vérité, c’est pareil. Pour en recueillir le bien et le beau, il faut aller les puiser là où ils n’ont pas été altérés. Autrement dit, là où les lois qui régissent la Vie ont été prises en compte.
La Vérité première est semblable à un soleil qui projette ses rayons dans le monde. Comme au niveau humain, on ne peut recevoir que les vérités essentielles qui servent l’évolution actuelle, elle agit à la façon de l’électricité qui passe par des transformateurs pour en réduire la tension et ne pas créer de dommages à ce qu’elle atteint.
Donc, bien que la Vérité originelle nous soit inaccessible, on peut tout de même chercher à comprendre ce qu’elle représente et comment elle parvient jusqu’à nous afin, en évoluant, d’en remonter le cours et œuvrer à travers elle sans être freiné par toutes sortes de points de vue humains incertains.
Tel un parfum, la Vérité se diffuse dans le monde pour être reçue par le plus grand nombre sous la forme qui convient aux uns et aux autres à un moment donné. Ou, plus justement, chacun puisera en elle selon son ouverture de conscience tout au long de son existence.
Aussi, seules les personnes qui ont développé leur nature spirituelle (corps subtils, centres d’énergie) en grandissant les qualités de l’âme (l’Amour, la sagesse, l’intuition, l’humilité, l’altruisme…) parviennent à recevoir, intégrer et transmettre avec discernement les parts de Vérité qui se dévoilent au monde au moment opportun.
D’autres, moins avancés, n’en capteront que des bribes qui, diffusées imprudemment, deviendront de petites vérités plus déstabilisantes que bénéfiques. Seule une connaissance de base fiable sur les réalités de l’Existence, ses lois, ses règles, transmise et reçue de façon naturelle, permet de s’ouvrir à la Vérité et d’être en harmonie avec la Vie.
Pour parvenir à démêler le vrai du faux, le bon du mauvais, il faut le désirer du plus profond de son être. C’est ainsi que ceux qui sont de bonne volonté parviennent à puiser à une source pure les vérités essentielles.
Il faut entendre par là, qu’ayant développé son écoute intérieure, on est guidé intuitivement, avec fiabilité, vers ce qui convient à notre avancée. Lorsqu’on désire la vérité avec sincérité, elle s’offre à nous à travers un juste et profond ressenti, une inspiration providentielle, un livre qui s’offre à soi, une rencontre profitable…
Pour compléter cette explication, recourons à un récit plein de sagesse.
Un maître donne un enseignement à son élève au bord d’une rivière. Ce dernier lui demande : «Comment connaître la Vérité ?».
Le maître ne répond pas et l’entraîne dans la rivière et là, lui enfonce la tête sous l’eau quelques instants. Quand l’élève, très surpris par le comportement de son maître, reprend ses esprits, celui-ci lui demande à son tour : «Lorsque je te maintenais la tête sous l’eau, qu’as-tu désiré le plus au monde ?».
Et sans la moindre hésitation, il répond : «de l’air, rien que de l’air».
Alors lui dit l’homme sage : «quand tu désireras la Vérité avec la même humilité et autant de force que l’air qui te fait vivre, sois sûr qu’elle s’imposera à toi. Par contre, l’orgueil et l’égoïsme la font fuir».
Ces explications viennent compléter celles déjà données sur le sujet dans les cinq livres, notamment tome 1 chapitre 10.
Q. 8 – Un très grand nombre de personnes se préparent chaque année à fêter Noël. Mais cette fête chrétienne est surtout devenue une activité commerciale qui prend de l’ampleur. Quelles peuvent en être les conséquences ?
R. – Il est certain qu’en ne tenant pas compte des lois essentielles qui permettent le bon ‟fonctionnement” de la Vie, on ne peut qu’en supporter les conséquences, toute cause produisant des effets de même nature qu’elle.
À notre époque tout va de plus en plus vite. Alors qu’on change d’ère, la fréquence vibratoire de la Terre s’élève et le temps s’accélère, aussi les répercussions de nos actions, bonnes et mauvaises, nous reviennent bien plus rapidement qu’avant et aussi amplifiées sans que grand monde en perçoive la raison.
Ces événements particuliers qui nous interpellent, nous obligent à regarder la vie de plus haut. Comme le veut la loi de l’Évolution, il faut savoir s’adapter, changer sa façon de penser et de vivre en se posant les bonnes questions et en s’ouvrant à la Réalité.
Or, d’une part les personnes chez qui la religion tient une grande place dans leur vie ne cherchent généralement pas à approfondir leurs croyances religieuses, ni à en connaître les origines. Et, d’autre part un bon nombre s’écartent de ce qui a trait au religieux et au spirituel pour adopter un mode de vie ancré dans la matérialité, mais sans se séparer de ce qui leur est coutumier.
C’est ce qui se passe actuellement avec les fêtes de Noël. Beaucoup n’en retiennent que le côté festif alors qu’il faudrait, et plus particulièrement en cette période, s’ouvrir à une spiritualité naturelle et équilibrante qui est tout le contraire de l’austérité.
Fêter Noël dans une ambiance chaleureuse d’Amour, de paix et de joie, à un moment si important de l’année sur le plan vibratoire, permet d’être en harmonie avec la Nature.
Si au 4ème siècle l’Église chrétienne a fini par retenir le 25 décembre comme date anniversaire du Maître Jésus, ce n’était pas simplement dû au fait que sa date de naissance n’était pas connue, mais qu’en ce jour de l’année (24 décembre à minuit) survient un changement d’ordre cosmique propice à une intériorisation des valeurs spirituelles (propres à valoriser le travail matériel).
La chrétienté n’était cependant pas la seule à avoir agi ainsi, d’autres religions avaient fait le même choix auparavant pour d’autres grands Maîtres qui avaient précédé Jésus dans la Mission christique (leur naissance avait aussi été fixée au 25 décembre).
L’origine de Noël remonte loin dans l’Antiquité. On retrouve dans le calendrier des fêtes chrétiennes des traces des fêtes païennes et un bon nombre d’édifices religieux ont été construits sur des emplacements d’anciens temples païens en raison de l’énergie des lieux.
Dans le symbolisme des fêtes païennes est caché tout un enseignement universel lié aux saisons. Le solstice d’hiver était associé à la naissance du dieu soleil. C’était une période de festivités, appelée les Saturnales, durant laquelle après la nuit la plus longue de l’année (dans l'hémisphère Nord) les journées commençaient à rallonger, annonçant une nouvelle saison et de nouvelles semailles, qui sous-entendaient, pour les plus avancés des hommes, de nouvelles semailles spirituelles.
La venue de Jésus sur Terre est un événement majeur à une époque clé dans l’évolution humaine. La Mission christique dont il est investi est de la plus haute importance (comme expliqué dans la trilogie). Cependant, ce n’est pas fêter sa naissance chaque année qui fera évoluer les hommes, mais les transformations opérées au niveau de l’âme et qui correspondent à une naissance intérieure.
D’autre part, il est important de connaître les lois de la Nature pour bénéficier de leur sagesse et de la force qu’elles procurent à toutes vies tout au long de l’année. Car, tout comme le travail d’un cultivateur ne se limite pas à labourer à une certaine époque, il ne s’agit pas non plus de bien se comporter uniquement en période de Noël, pour obtenir de bonnes choses le reste du temps.
L’Évolution ne se déroule pas dans une continuité uniforme. Périodiquement des énergies cycliques aux caractéristiques spécifiques se manifestent sur Terre : quatre fois par an, à chaque solstice et à chaque équinoxe.
Chacun peut les ressentir et en tirer profit à son avantage. En adoptant le comportement le plus juste, celui qui convient lors de chacune de ces périodes vibratoires (comme expliqué ci-dessous), on vit en harmonie avec la nature et on en récolte les bienfaits.
Ces périodes importantes, qui correspondent aux moments de l’année où les vibrations sont les plus fortes, sont connues des initiés depuis la nuit des temps. En voici les grandes lignes :
– À l’équinoxe de printemps, le 20 ou 21 mars, les énergies favorisent la croissance, la guérison. C’est le moment de semer et donc aussi de lancer des idées nouvelles.
– Au solstice d’été, le 21 ou 22 juin, correspond au jour le plus long de l’année. La lumière est dans la plénitude de sa force. Les énergies font mûrir toute chose. Aussi est-ce une période propice à la maturation des idées et au règlement des problèmes.
– À l’équinoxe d’automne, le 22 ou 23 septembre, ce sont les énergies purificatrices et équilibrantes qui prédominent, elles facilitent les bons choix. C’est le moment des bilans en vue de préparer un nouveau départ.
– Au solstice d’hiver, le 21 ou 22 décembre, les énergies ont la propriété de condenser la matière. Cette nouvelle période est le moment opportun pour la concrétisation des projets.
À l’exemple de la nature qui s’immobilise en hiver, il convient de se préparer à recevoir ces énergies dans le calme afin que les projets puissent se concrétiser dans la matière. Actuellement, cet exemple étant peu suivi, après s’être élevées les bonnes actions finissent par retomber sans apporter les fruits escomptés.
Lorsqu’on brasse de fortes énergies de façon anarchique (par des comportements inappropriés) et qui plus est, à un moment de l’année où il faut agir dans le calme, la nature, ou plus justement les esprits qui œuvrent à son niveau, remettent de l’ordre là où les hommes ont altéré le cours des événements. Il faut donc s’attendre qu’il en résulte toutes sortes de situations fâcheuses.
Supposons qu’une personne se mette à labourer son champ avec frénésie après avoir procédé à des semailles. Tout le monde penserait que ce cultivateur a perdu la tête et que sa récolte sera fort décevante. Sans en avoir conscience, c’est aussi ce que font actuellement beaucoup de gens lors du solstice d’hiver en n’en retenant que le côté festif, parfois porté à son extrême.
Dans l’ancien temps, les religieux avaient amené les hommes à vivre cette période dans la paix du cœur en présentant la naissance de l’Enfant Jésus d’une manière propice au recueillement.
Ce qui avait été imposé à des gens simples tenus dans l’ignorance de ces réalités, aujourd’hui il faut le vivre en prenant conscience que cette naissance est aussi intérieure, donc spirituelle. Toutefois, notre nature humaine ne doit pas pour autant être négligée, car il est important que nos deux natures (humaine et spirituelle) se complètent et s’harmonisent pour accomplir un travail équilibré sur Terre.
Les réalisations humaines qui ne reçoivent que l’énergie de la Terre végètent puis finissent par disparaître, comme tout ce qui est construit sans fondations. Pour qu’elles voient le jour dans de bonnes conditions et perdurent, leur base doit être spirituelle (c’est-à-dire réalisée selon les lois essentielles de la Vie), puisque l’Esprit est à l’origine de tout ce qui existe. Quand on sème dans les règles, il y a toutes les raisons pour que la récolte soit bonne.
Q. 9 – Y a-t-il une différence entre prendre conscience d’un mauvais comportement et se culpabiliser pour s’être mal comporté ? Et si oui, s’agit-il d’un simple détail ou est-ce plus complexe ?
R. – Pour bien faire la différence entre ‟prendre conscience” et se ‟culpabiliser”, il faut revenir sur ce qui a été expliqué précédemment (Question 2), à savoir que l’homme est double. On possède en soi deux natures (spirituelle et humaine) qui correspondent à deux états d’être qui nous amènent à adopter des attitudes différentes devant un même événement.
Chaque fois qu’on réagit de manière positive, qu’on donne la priorité à ce qui est bien, beau et désire être dans le vrai, c’est qu’on se situe au niveau de sa nature supérieure (de l’esprit conscient) qui est notre vraie source d’inspirations.
Par contre, en s’en remettant uniquement à sa nature humaine et au mental qui la dirige tant bien que mal, on se coupe de sa nature supérieure (ou spirituelle) et ce sont les sentiments négatifs (comme la culpabilité, le doute, l’indécision, la confusion…,) qui prennent le dessus dans notre vie.
On peut faire le rapprochement avec l’eau d’une rivière. Plus on la recueille près de sa source, plus elle est pure, claire et bienfaisante, alors qu’en fin de parcours le risque est grand de puiser une eau trouble et polluée qui rend malade.
Toutefois, ce n’est pas là le cours normal des choses, car une eau pure à la source devrait rester saine tout au long de son parcours si rien ne venait l’altérer.
De même, les deux natures en l’homme, qui font office de maître et d’élève, sont faites pour se compléter et s’harmoniser et non pour s’opposer ou s’ignorer, chacune ayant un rôle particulier à jouer dans notre évolution (l’une au niveau de l’esprit et l’autre sur le plan de la matière).
Une vraie prise de conscience qui rapproche de la vérité trouve sa source au niveau de notre nature spirituelle, car c’est elle qui nous amène à voir clair en soi et à ressentir la meilleure solution à adopter pour remédier à une erreur.
Néanmoins, une prise de conscience peut tout de même voir le jour au niveau du mental suite à un regret fort et sincère qui fait se poser les bonnes questions, celles qui éclairent sur les réalités de la Vie. Cela n’est en rien comparable avec un remords qu’on ressasse sans fin, qui nous envahit et nous tire vers le bas.
Un des buts principaux d’une connaissance supérieure sur la Vie est de libérer le mental de tout un questionnement déstabilisant qui empêche la personne d’atteindre un plus haut niveau de conscience.
Or, c’est en prenant conscience de la puissance des pensées positives, par rapport à celles perturbantes d’un mental non maîtrisé, qu’on peut changer le cours de sa vie. En laissant naturellement couler en soi des sentiments de paix, d’amour, de joie, il est alors plus aisé de venir à bout de ses faiblesses.
Dans tous les cas, ce ne sont pas les regrets et les remords (qui assombrissent et alourdissent l’âme et ancrent les gens dans la matière), qui peuvent favoriser une vie enrichissante et heureuse, mais les vraies prises de conscience constructives qui, elles, libèrent des fausses idéologies et croyances dépassées ou infondées.
La Source de la Vie, ou la Puissance créatrice, (Dieu) est le Bien pur. Elle a doté l’être humain d’un potentiel de qualités spirituelles et de facultés créatrices et du libre arbitre pour lui permettre de les développer librement.
Aussi, en toute logique, la probabilité d’erreurs ne peut que faire partie du grand Programme originel, tout comme les moyens pour y remédier.
La Terre est un lieu d’expériences, une école primaire de la vie matérielle, où il est possible d’expérimenter l’existence de maintes façons pour se perfectionner, chacun en fonction de sa nature profonde. Il est donc normal, jusqu’à un certain point, que des erreurs de parcours se produisent suite à des choix malencontreux.
Aussi, plutôt que de se faire des reproches, parfois jusqu’à s’enfermer dans un sentiment de culpabilité cristallisant, serait-il sage de chercher à en comprendre la raison pour y remédier d’une façon naturelle : notamment en prenant connaissance des lois universelles qui sont le vrai ‟ mode d’emploi ” de l’Existence.
Or, une de ces lois, la loi de grâce, permet à celui qui prend réellement conscience d’une mauvaise action et de ses répercussions, d’y porter remède par le Bien. La Providence (qui est l’Intelligence coordinatrice dans le monde) l’amènera au moment propice à transformer intelligemment ce mal en Bien (notamment en s’investissant dans des actions profitables à la société).
Quelles que soient les erreurs, les incompréhensions, les faiblesses, des uns et des autres, lorsqu’on ouvre sa conscience aux vérités supérieures, les conditions favorables à une progression se présentent à nous, puisque selon la loi d’attraction des affinités, une bonne chose en attire d’autres de même nature.
D’une juste avancée sur Terre dépend la qualité du parcours d’après vie. En effet, quand le passage d’un monde à l’autre s’accomplit dans la sérénité suite à une prise de conscience libératrice, et cela, quel que soit le vécu (bon ou mauvais) d’une personne, l’âme s’allège.
De fait, l’être (le défunt) tend à s’élever dans l’Au-delà pour atteindre des plans de conscience plus purs, au lieu de s’enliser à des niveaux inférieurs dans des regrets, des rancœurs, des peurs...
R. – La réponse à cette question pourrait tenir en quelques mots : « La Vérité rend libre ». Ce qui signifie que seule une connaissance des lois qui régissent la Création, mise en pratique avec sagesse, permet d’user de la meilleure façon de son libre arbitre. Dans ces conditions, droits et devoirs s’accordent et s’harmonisent pour le plus grand bien-être de tous. On peut dire également que seule la Vérité est à même de mettre les gens d’accord, puisque tout prend sa source à la Vérité première.
Au cours des âges, l’instinct qui guidait l’être humain dans ses premiers pas, a cédé progressivement la place à l’intelligence et à une certaine liberté de choix : le libre arbitre. C’est grâce à lui qu’on peut se parfaire et développer son imagination créatrice.
La conjugaison de ces deux atouts, intelligence et libre arbitre, s’inscrit dans la logique de l’évolution et doit permettre d’acquérir une connaissance toujours plus grande, allant de pair avec des responsabilités croissantes.
Mais le libre arbitre consenti à tout être qui devient conscient de ses actes, bien qu’étant le point fort de l’existence, peut aussi se montrer néfaste puisqu’il est susceptible de conduire à l’erreur. Cependant, comme le veulent les lois de la Création, tant que les limites présentant un danger pour l’existence ne sont pas franchies, il doit être respecté.
Cela ne veut pas dire qu’on n’aura pas à subir les conséquences de nos actes, qu’ils soient volontaires ou dus à l’ignorance, d’autant que toute faute porte en elle sa leçon. Toutefois, ceux qui prétexteraient le libre arbitre pour trouver une excuse à un coupable sont dans l’erreur.
Cette loi n’a pas été instituée pour qu’on puisse agir comme bon nous semble, mais pour nous donner l’occasion de nous perfectionner à travers des expériences productives.
Quand on fait appel à un architecte pour établir les plans d’une construction, celui-ci doit absolument respecter les règles de l’art (de mauvais calculs ou des matériaux inappropriés pouvant conduire à une catastrophe). Mais il doit aussi faire preuve d’ingéniosité et de sens créatif dans son travail, tout en respectant les lois d’équilibre et d’harmonie dans le choix des formes, des couleurs… Et s’il veut donner plus de force à son ouvrage, il pourra prendre en compte l’état vibratoire de l’ensemble de façon à en faire une source de bien-être.
C’est en quelque sorte de cette façon que dans la vie on peut traduire la liberté offerte à l’homme, sans perdre de vue que plus une personne évolue, plus les responsabilités qui se rapportent à sa liberté d’action iront crescendo.
Pour ne pas détériorer un appareil, il est important avant usage de se référer à son mode d’emploi. Dans la vie c’est pareil. Pour éviter les erreurs de parcours, il faut commencer par s’en remettre aux lois qui la régissent et chercher à en comprendre les subtilités, car c’est à ce niveau que le libre arbitre prend toute son importance.
Par exemple, du fait que l’Amour inconditionnel n’a pas encore trouvé sa place, ou si peu, en ce monde, il faut s’en tenir à la forme d’Amour qui peut vraiment aider son prochain. En fonction du vécu d’une personne, le ressenti, la sensibilité de l’âme permettra d’adopter la meilleure attitude qui correspond à son cas. Si cette personne a été fragilisée par la vie, elle aura besoin de plus d’attention et de douceur qu’une autre.
Il n’est donc pas seulement question de connaître les vraies règles, il faut aussi parvenir à les mettre en pratique de manière à ce qu’elles soient profitables au plus grand nombre.
Le domaine où le libre arbitre revêt une importance majeure, est celui de la Pensée. Et là, très peu de gens ont vraiment conscience des lourdes conséquences qui peuvent résulter des pensées fautives, en désaccord avec les lois fondamentales.
Il est donc capital de chercher à comprendre la vie à un niveau plus élevé et aussi de bien se connaître pour savoir si les pensées qui se présentent intuitivement proviennent bien de notre nature spirituelle, ou s’il s’agit d’une pensée vagabonde captée par notre mental.
La ‟voix” de l’esprit, celle de notre haute conscience, nous inspire des conseils éclairés, alors que la ‟voix” du mental peut impulser des pensées déstabilisantes, des peurs, et même des idées apparemment bénéfiques, mais qui, adoptées sans discernement, pourront se révéler désastreuses par la suite.
La base de toute chose est toujours spirituelle et l’homme est avant tout un Esprit revêtu d’un corps. Aussi celui qui ne tient pas compte de ces réalités, ou pire les renie, se coupe de sa Source de Vie et de ses bonnes inspirations.
Il se retrouve dans la vie comme une branche coupée de l’arbre qui la faisait vivre. Comme elle, il finira par se dessécher, son âme en pâtira et ses défauts prendront de plus en plus le pas sur ses qualités.
Pour mieux comprendre cette réalité, comparons la nature supérieure ou spirituelle en l’homme, à un triangle la pointe en bas (ici l’esprit vient spiritualiser la matière). Quant à la nature inférieure ou humaine, à un triangle la pointe en haut (là, la matière s’ouvre à l’esprit pour être vivifiée).
Tant que ces deux parties restent séparées, la personne est simplement guidée par le mental. Elle est alors semblable à cette branche coupée de sa source d’énergie, alors que réunies (formant ainsi une étoile à six branches), l’homme vivifié, inspiré par sa nature supérieure, s’équilibre dans tout son être et se comporte avec sagesse.
Le mental, qui guide la nature humaine, n’a pas par lui-même la faculté de s’élever jusqu’au domaine de l’esprit pour en percevoir les subtilités. À l’inverse, notre esprit, en contact avec notre Source créatrice, nous inspire les bonnes conduites à tenir.
Aussi, au niveau actuel de l’évolution, l’inspiration découlant de l’esprit et la raison issue du mental doivent parvenir à s’accorder et à s’harmoniser. C’est là un travail intérieur des plus importants à réaliser (construire en soi de façon équilibrée l’étoile dont on vient de parler).
Pour y parvenir, il faut tout d’abord prendre conscience de ces faits. Ensuite le vouloir vraiment, mais sans rien forcer car cela irait à l’encontre du but recherché. Il faut être de bonne volonté, ensuite cet équilibre intérieur s’accomplit naturellement.
Si beaucoup se laissent porter, ou emporter par le courant hypnotique de la vie, c’est parce que sur Terre peu de monde a suffisamment développé l’auto-conscience. La conscience humaine est encore, dans l’ensemble, collective du fait que la plupart des gens s’en remettent principalement à leur nature humaine, voire inférieure, et rarement à leur nature spirituelle sans laquelle ils ne peuvent s’individualiser et évoluer.
C’est ce qui fait qu’une bonne partie de l’humanité déambule sur terre sans base spirituelle saine et solide, telle une plante spoliée de ses racines. Il n’est donc pas difficile aux manipulateurs de toute nature d’influencer ces gens, de les pousser même dans le sens qui leur convient pour satisfaire des fins égoïstes, les amenant ainsi à mal utiliser leur libre arbitre. C’est d’autant plus facile qu’actuellement les moyens modernes de communication favorisent grandement l’expansion des idées.
La démesure mérite qu’on la considère avec attention, car les effets qu’elle génère entraînent souvent des conséquences incontrôlables. C’est la non maîtrise des sentiments due à un état émotionnel perturbé, qui pousse les gens à agir par impulsion avant de réfléchir. Les bonnes questions viennent alors plus tard, parfois trop tard.
Faire un choix juste est toutefois difficile pour ceux qui sont trop ancrés dans le mental et la matérialité. Sans même en avoir conscience, beaucoup refusent ou évitent tout ce qui a trait à la spiritualité uniquement pour ces raisons.
Pour d’autres ce peut être de douloureux souvenirs de vies antérieures, fortement enracinés au tréfonds de l’être, qui les amènent dans l’incarnation actuelle à refuser tout ce qui se rapporte au religieux. De faux concepts, qui ont conduit des religieux bornés à se montrer malveillants et cruels envers leurs semblables (comme au temps de l’inquisition), eurent pour résultat de faire naître chez ces victimes une forte haine envers la religion. C’est ainsi que l’athéisme, qui est une maladie de l’âme, a eu tout loisir de se développer en eux.
Dans de telles conditions, d’un point de vue humain, on peut comprendre qu’en revenant sur Terre ces êtres à l’âme meurtrie fassent l’amalgame religion/spiritualité et même s’en écartent avec force au profit de la matérialité qui les sécurise. Certains, forts de leurs convictions, s’acharneront à rallier à leur point de vue le plus de monde possible, répandant ainsi d’autres faux concepts qui occasionneront de nouveaux malheurs et encore plus de retard dans l’évolution.
Bien qu’il faille faire preuve de compassion et de compréhension à l’égard de ces personnes, il faut aussi tenir compte que la vie est faite de ce que chacun lui apporte.
Les pensées sont des ondes qui se propagent et parcourent le monde. Chacun est donc grandement responsable de la qualité de ses pensées et de ses émotions, surtout des mauvaises qui induisent tant de gens en erreur. Tout le monde peut en effet aller puiser à cette source altérée et en être fortement influencé. Des répercussions insoupçonnées en découlent, c’est pourtant là, la raison principale des discordes menant aux guerres et aux catastrophes que subit la Terre.
Par contre, en s’imprégnant de pensées nobles et justes et en les transmettant intelligemment avec des sentiments altruistes, on constitue un capital de valeurs constructives et un rempart protecteur qui ne laissera filtrer que ce qui est bénéfique à l’existence.
Le libre arbitre est une réalité, mais ce qui l’est tout autant, c’est qu’il faut en user à bon escient, c’est-à-dire dans son sens évolutif, pour que ce présent fait à l’homme le serve profitablement. Il y a un fossé immense entre croire ou vouloir bien faire et faire le Bien, et seule une Connaissance supérieure de la Vie qui inclut les Sciences originelles, ou spirituelles, peut le combler.
R. – Au fur et à mesure que l’on progresse dans un enseignement qui explique le ‟fonctionnement” de la Vie, on s’aperçoit que la logique y tient une grande place. Aussi, avant de chercher à accumuler un grand nombre de connaissances, est-il important de se constituer une base spirituelle solide et fiable en rapport avec le niveau d’évolution actuel.
C’est grâce à cet acquis qu’on peut ensuite appréhender, en connaissance de cause, de plus hautes réalités sur l’existence. Tout dépend de la qualité de la base de connaissances qu’on se constitue, car c’est à partir d’elle (à l’image d’un édifice dont la stabilité dépend de la solidité des fondations) qu’on évolue et développe un esprit logique, une intuition fiable et des sentiments aussi bons que justes.
La vraie logique, celle de l’esprit, qui va de pair avec l’intuition est le meilleur des guides. Elle aide à comprendre les lois fondamentales en profondeur et à en ressentir les détails subtils grâce auxquels on appliquera les lois de la Vie à travers la sensibilité de l’âme.
En développant un esprit logique, on peut aussi parvenir à découvrir d’autres lois supérieures par soi-même. Entre autres, la loi de pesanteur. Il est facile de comprendre que ce qui nous alourdit, comme les défauts, diminue notre niveau vibratoire et nous fait régresser, alors que les qualités nous allègent et nous font évoluer, sur Terre comme dans l’Au-delà.
Peu-à-peu cette avancée évolutive deviendra très naturelle, comme la conduite automobile, à la différence qu’ici on ne fait pas appel à l’automatisme propre au mental, mais à l’intelligence du cœur et de l’esprit (qui peut se traduire par bons sentiments et lucidité).
Avant d’aborder ces lois (question 12), voyons quel en est l’origine, car prises au plus haut niveau de la Création, on ne peut pas parler de lois, mais d’impulsions spontanées déclenchées par la Source originelle de la Vie.
C’est sous l’effet de ces impulsions, ou forces cosmiques intelligentes, qui dirigent sans faille l’évolution de la Vie, que la Création (des niveaux les plus subtils aux plus denses) se réalise et évolue jusqu’à atteindre un état de perfection.
Par contre, si l’on transgresse les lois qui gèrent la Vie, on crée un désordre et on en subit les conséquences. Toutefois, il faut les percevoir comme un judicieux ‟mode d’emploi” et non comme une contrainte.
Il est donc primordial de chercher à comprendre comment ‟fonctionne” l’existence pour intégrer dans sa vie les lois qui s’apparentent à ces forces cosmiques dont le rôle est d’organiser, d’ordonnancer la Création et d’y faire régner l’ordre.
C’est en vivant selon la loi de l’échange, qui consiste à donner, recevoir et transmettre dans le respect de ces lois, que l’on introduit l’harmonie sur Terre.
Lorsqu’on s’engage sur la bonne voie et que les conditions appropriées sont réunies, la Providence crée des connexions dont il résulte des situations favorables. Celles-ci simplifient la vie et la fait percevoir sous son vrai jour (par Providence, il faut entendre l’Intelligence coordinatrice).
La Loi et la Vérité premières émanant de la Source de la Vie, ne font qu’une. Elles sont immuables et omniprésentes dans la Création. Toutefois, elles se présentent sous des aspects et des degrés divers pour servir profitablement chaque plan vibratoire de la Création.
Ainsi, de la Loi et de la Vérité vont découler de nombreuses lois et vérités universelles secondaires, comme l’électricité à haute tension qui doit passer par des transformateurs pour être utilisée sans créer de dommages.
Toutefois, alors que ce cycle évolutif arrive à sa fin, l’humanité va devoir entreprendre un retour à l’essentiel. Les lois vont diminuer en nombre et les vérités se clarifier au fur et à mesure de cette avancée, ce qui allègera l’existence.
Désencombré de toutes les complications accumulées au cours du temps, chacun pourra développer librement son intuition, ou perception de l’esprit, et ainsi regarder la vie de plus haut.
Q. 12/1 – Quelles sont les principales lois universelles ?
– Loi d'évolution – Loi d'Amour – Loi du sacrifice – Loi du libre arbitre –
R. – Pour faciliter cette étude sur les lois universelles, procédons par étapes, tout en expliquant certaines de leurs subtilités. C’est là un sujet long à traiter et majeur, car ce n’est qu’en intégrant les vraies lois, du moins l’essentiel, qu’il est possible d’améliorer les conditions de vie sur Terre, les lois humaines n’en étant qu’un simple et parfois triste reflet.
Aux temps anciens, l’être humain, encore dans l’enfance, fut amené à vivre dans le respect strict des lois morales et celle de cause à effet se rapprochait de la loi du talion, très primaire.
Puis, le niveau humain s’étant élevé, il faut maintenant considérer les moyens d'évolution sous un angle de plus grande responsabilité personnelle et user des lois qui servent la Vie pour leurs bienfaits et non plus par crainte d'un châtiment.
Pour commencer, intéressons-nous à quatre de ces lois : la loi d’évolution, la loi d’Amour, la loi du sacrifice et la loi du libre arbitre.
– La loi d’évolution. Évoluer est le but même de la Vie. Toutefois l’évolution ne suit pas un parcours linéaire, elle s’accomplit dans un mouvement cyclique en spirale. Mais ce n’est que lorsqu’on cherche à comprendre l’existence à un degré supérieur, qu’on sort du cercle fermé qui limite à une petite évolution chaotique et à de continuels recommencements stériles, pour s’engager dans la spirale ascendante de l’évolution.
À ce niveau, on progresse de manière intelligente du fait que chaque nouveau cycle (ou degré de la spirale) commence par une récapitulation accélérée des acquis précédents. C’est ce qui permet de mieux les assimiler et d’en corriger les erreurs avant de commencer un nouveau cycle évolutif. C’est la situation dans laquelle se trouve actuellement l’humanité.
Le cycle actuel prend fin, alors que la plupart des gens stagnent ou régressent au lieu de progresser et comme personne ne peut s’élever sans se séparer de ce qui alourdit l’âme, toutes les erreurs de parcours non réglées refont surface en même temps pour être solutionnées avant cette montée. Il en découle un mal-être général et plus particulièrement chez ceux qui manquent de connaissances spirituelles sérieuses.
Ce ne sont pas des leçons données aux hommes en vue d’une prise de conscience, mais les souffrances qu’on s’inflige par refus de s’ouvrir à la Vérité, ce qui devrait nous donner à réfléchir sur le pourquoi des événements douloureux.
Évoluer, c’est élever toujours plus son niveau de conscience, notamment en intégrant des données qui renseignent sur les questions essentielles qu’on se pose sur la Vie. Grâce à cette avancée dans la conscience, on parvient à puiser en soi, intuitivement, des réponses qui jusque là étaient recherchées à l’extérieur.
De fait, on débattra de moins en moins sur un sujet pour savoir si une chose est juste ou non, car notre conscience nous fera connaître la solution à travers un fort ressenti. Lorsque les uns et les autres parviendront, ainsi, à être d’accord sur ce qui pose problème, il ne restera plus que les détails à régler.
Ce n’est pas qu’il faille se soustraire aux conseils éclairés de personnes de confiance, car chacun, aussi instruit soit-il sur la Vie, reste un élève qui aura encore longtemps besoin de l’assistance de ses aînés.
Mais aux temps actuels, les gens ne devraient plus se rallier aveuglément aux convictions de leurs semblables sans se poser auparavant des questions pertinentes qui relèvent d’une ouverture de conscience.
– La loi d’Amour est une loi majeure dans l’évolution, du fait que l’Amour, pris à son plus haut niveau, est la Force d’attraction et de cohésion qui, dans toute la Création, ne fait se rassembler que ce qui est en affinité, en osmose, avec ses puissantes vibrations.
L’Amour est la clé de l’évolution. Il en est le départ et l’amène vers la perfection. Rien de beau, rien de vrai, ne peut être entrepris sans Amour. Aussi, comme il s’agit de la Force organisatrice et constructive dans la Création, tout ce qui va à son encontre et persiste dans ce sens, finit par retourner à la Source d’Énergie primordiale pour servir une autre cause.
Cette époque de grands changements est basée sur la Loi d’Amour. Or, l’Amour a la faculté de vivifier et même de métamorphoser ce qu’il imprègne. Aussi, il ne s’agit plus de chercher à supprimer ce qui nuit à l’existence, mais d’user avec sagesse de sa force régénératrice pour purifier ce qui a été altéré.
Contrairement à la loi du karma qui s’appuie sur l’apprentissage de la vie à travers de rudes leçons, la loi d’Amour privilégie une avancée constructive éclairée par une compréhension juste de la Vie. C’est ce qui permet d’éradiquer les expériences douloureuses. En effet, pourquoi souffrir lorsqu’on a pris conscience d’une erreur et qu’il est possible d’y remédier par des moyens plus gratifiants.
Au niveau de l’humanité, l’Amour est l’énergie qui vivifie et réchauffe les sentiments, éclaire et fait se développer la conscience. S’il fait défaut, cette dernière au lieu d’évoluer se dégrade, se ferme à la Vérité et des sentiments de froideur s’emparent de celui qui n’a pas développé en son âme l’Amour véritable.
À la place surgissent l’orgueil, l’égoïsme, la violence, la haine…, l’être régresse, dégénère, au lieu d’évoluer. Dans ces conditions, la remontée s’avèrera difficile et seule la force émanant de l’Amour pourra l’aider à se relever, s’il fait appel à elle.
Sur Terre, l’amour prend de multiples aspects. Cependant, l’Amour vrai trouve sa source au tréfonds de notre être, de notre nature spirituelle. On en porte le germe qui est une parcelle de l’Amour originel. À chacun de nous de le faire grandir en soi ou de le réveiller lorsqu’il a été affaibli, par notre volonté de faire le Bien.
Pour que l’Amour soit une Force créatrice, il ne doit faire qu’UN avec la Volonté et l’Intelligence. Que devient l’Amour sans volonté et donné sans réflexion? De l’amour naïf ou euphorique que beaucoup de gens confondent avec l’Amour inconditionnel, qui, en fait, n’a pas encore trouvé sa vraie place sur Terre.
Actuellement, d’une manière générale, c’est un amour vrai et fort qui se donne sans calcul, mais avec discernement, qui est profitable au plus grand nombre. On peut le qualifier d’Amour-sagesse.
– La loi du sacrifice et la loi d’Amour ne font qu’un. À l’évocation du mot sacrifice, il ne faut pas imaginer une loi à connotation d’injustice qui favoriserait les uns au détriment des autres. Sans cette loi universelle, l’évolution ne serait qu’un pâle reflet de ce qu’elle est en réalité.
Partir en éclaireur pour ouvrir une voie nouvelle lorsque de solides acquis le permettent, ou bien faire preuve d’abnégation en laissant passer un plus petit que soi pour lui permettre de grandir, ou un plus grand que soi afin qu’il s’élève pour ensuite tendre la main à d’autres, voilà à quoi peut se résumer la loi de sacrifice.
Par contre, ceux qui, pour ‟plaire à Dieu” ou pour recevoir un soutien du ‟Ciel”, font des sacrifices en privilégiant la souffrance, ce qui est préjudiciable à l’existence, doivent savoir que la voie de l’évolution est par nature droite et sans ambiguïtés. Toutes les pratiques consistant à faire des sacrifices inutiles et parfois inhumains (sacrifice d’animaux), dénotent une dégradation de la conscience.
Ce qu’il convient d’offrir au monde et à la Source de la Vie (Dieu), c’est ce qu’on accomplit de bien et de beau en usant de nos qualités.
– La loi du libre arbitre, qui vient d’être traitée précédemment (question 10), se présente différemment au cours du temps. Jusqu’à maintenant c’est encore trop souvent ‟ l’effet boule de neige ” qui amène les gens à progresser. Or, une boule de neige entraîne sur son passage toutes sortes de choses, des bonnes et de moins bonnes.
C’est ainsi qu’en se laissant emporter passivement dans le circuit ordinaire de la vie, beaucoup subissent le contrecoup de leurs erreurs, sans vraiment en comprendre la raison. D’autres, par peur de l’inconnu qui est le propre de la nature humaine inférieure, refusent toute idée de changement, alors que ceux qui sont actifs et téméraires, se servent du libre arbitre pour dépasser les obstacles.
Cependant, comme toujours, le bon comportement consiste à se tenir dans un juste équilibre : aller de l’avant tout en prenant conscience des risques pour les éviter.
Alors qu’une nouvelle époque s’annonce, l’évolution poursuit son œuvre. En ces temps nouveaux, ce n’est plus la même force attractive (l’effet boule de neige) qui opère sur les uns et les autres, mais ‟ l’effet aimant ”.
Et là, seuls ceux qui ont les qualités requises et vivent en accord avec les vraies lois pourront se maintenir dans le bon courant d’évolution, puisque, selon la loi d’attraction, seul ce qui est de même nature, ou se complète, s’attire.
Quand on perçoit l’existence sous cet angle, et qu’on s’engage dans la vie de manière responsable, on ne fait plus office de simple serviteur (un serviteur comparable à un des wagons à la traîne d’un train à la destination incertaine). On devient un collaborateur efficient, une ‟locomotive” autonome qui connait sa destination.
À ce niveau évolutif, on se rassemble les uns auprès des autres pour mettre en commun nos réussites et les partager. Tout le monde est à la fois maître et élève, on donne et on reçoit pour transmettre des réussites communes.
Ce que nous reconnaissons, avec juste raison, comme étant important (qualités, bons comportements), doit être pris en exemple. Mais ayant progressé, il n’est plus nécessaire d’essayer de ressembler en tous points à des personnes qu’on admire. Il faut maintenant tenir compte de sa propre individualité (la parcelle divine en soi) et de ses acquis positifs pour les développer davantage.
Personne n’a le droit de chercher à influencer, à conditionner, ses semblables, comme vouloir leur faire admettre un point de vue personnel, même s’il est juste. Ni imposer une aide qui n’est pas souhaitée, le libre arbitre de chacun devant être respecté.
Cela ne veut pas dire qu’il faille se désintéresser de son prochain, mais agir avec discrétion, patience, compréhension, autrement dit, intelligemment avec amour, ce qui l’amènera, lorsqu’il sera prêt, à s’ouvrir de lui-même à ce qui est bien et vrai.
Un auteur lucide et sage, Jean de la Fontaine, mérite l’attention. À travers des fables mettant en scène des animaux, il a transmis un enseignement profond qui donne à réfléchir sur nos comportements. Il avait l’art de caricaturer les défauts, ou de faire valoir les qualités pour en démontrer les effets sous-jacents. Par ce moyen subtil chacun peut tirer un enseignement personnel de situations évocatrices, mais anonymes.
Il a agi fort intelligemment, car monter en dérision les défauts d’une personne nommée, ou porter au pinacle les vertus de telle autre, elle aussi désignée, peut, pour des raisons opposées, jouer un rôle destructeur dans leur vie (comme faire naître un sentiment de honte, un désir de vengeance, chez l’une et faire se développer l’orgueil chez l’autre).
Q. 12/2 – Quelles sont les principales lois universelles ?
– Loi de cause à effet – Loi de réincarnation et le karma –
R. – Deux lois, de cause à effet et de réincarnation, peuvent être qualifiées de jumelles. D’elles résulte le karma (ou destin) que chaque être se constitue de vie en vie à travers l’interaction d’actes bons ou mauvais.
– La loi de cause à effet. Toute cause produit un effet, et tout effet a pour origine une cause. Cette loi qui est la précision et la justice même est active dans toute la Création. À notre niveau évolutif elle est étroitement liée à la loi de réincarnation et au karma.
Il n’y a pas de hasard. Quand on parle des aléas de la vie, la cause peut être indirecte ou se situer fort loin, dans d’autres vies, mais elle existe. Le rôle de cette loi et du karma qui s’ensuit, est d’éduquer sur le plan moral, de susciter une avancée spirituelle et un vrai progrès matériel.
Nous sommes continuellement en train de nous créer un nouveau karma, bon ou mauvais suivant nos pensées et nos actes justes ou erronés. Il y a les dettes contractées envers la vie à travers nos actes fautifs et celles qu’on rembourse par nos bonnes actions. Puis viendra le moment où, ayant liquidé nos dettes et donc dépassé la notion de karma, nous poursuivrons notre évolution dans la sérénité sur des plans d’existence plus purs.
La loi de cause à effet est simple quant à son principe, mais peut se révéler complexe dans son fonctionnement. Jadis, elle a été présentée aux hommes comme une loi divine entraînant inexorablement châtiment ou récompense selon l’acte accompli.
Bien sûr il ne s’agit pas de sanctions infligées ou de récompenses attribuées, mais des résultats d’actes (personnels ou collectifs) effectués tout au long de l’existence. Toute action positive génère un karma positif, et toute action négative, un karma négatif.
Un début de prise de conscience concernant cette loi a permis à l’homme primaire de constater ses erreurs, et par suite, d’éviter de les reproduire. Elle peut se résumer ainsi : chacun récolte en fonction de ce qu’il sème et aussi suivant la façon dont il sème.
Si l’on donne de l'amour et de la joie autour de soi, un jour ou l'autre on en reçoit aussi. Si l’on manifeste de la haine à l'encontre de quelqu'un, il en ira de même. On en sera également victime à un moment donné.
De vie en vie on se crée un ‟compte ”, avec un actif et un passif. Quand les résultats sont satisfaisants, on en reçoit les bénéfices au moment le plus propice à notre évolution. Mais si, par nos comportements erronés, on contracte des dettes, il faudra redoubler de labeur dans cette vie, ou lors d’une incarnation suivante, pour les rembourser et ainsi rétablir l’équilibre. Il s’agit là, de la loi de compensation.
Lorsqu’on ignore ces faits, on peut penser à une injustice quand une personne, en apparence peu méritante, récolte de bonnes choses, alors qu’une autre, nous semblant digne d’estime, accumule les ennuis.
Il ne faut pas croire pour autant que la raison d’une souffrance est toujours le résultat d’une mauvaise action. Il y a des êtres qui cherchent à apprendre de cette façon et d’autres, très méritants mais incompris, qui sont victimes de malveillances pour leurs nobles actions qui dérangent.
D’autre part, selon une règle logique, on ne peut donner plus que ce que l’on a reçu. Or, on voit des gens qui dans cette vie n’ont pas reçu d’amour et qui pourtant se montrent aimants envers tous. C’est que dans les vies précédentes ils ont fait grandir cette valeur en eux, ce qui leur permet maintenant d’en faire bénéficier leur entourage.
Il faut aussi savoir que lorsqu’une personne prend conscience de ses mauvaises actions, elle peut les réparer par le Bien, c’est-à-dire par des actes bénéfiques à l’existence. Elle n’est alors plus obligée de passer par une ‟ souffrance rédemptrice” puisqu’elle est parvenue à une juste compréhension de la portée de ses fautes et y a remédié. C’est le sens même de la ‟ rémission des péchés ”. Il s’agit de la loi de grâce.
Ce qui fait se rapprocher deux âmes (ou des groupements d’âmes) d’une vie à l’autre, ce sont de forts sentiments, parfois exacerbés, d’amour ou de haine et également des affinités.
Des âmes peuvent se rejoindre ici-bas pour diverses raisons : un amour pur qui lie deux êtres ou une passion extrême qui les attire l’un vers l’autre. Pour d’autres, ce peut-être pour poursuivre une œuvre commune et d’autres encore, pour apprendre à se connaître et travailler de concert.
Et aussi, ce qui est fréquent, pour régler un karma négatif. Ainsi, ceux qui se sont détestés, haïs, dans une vie, ou qui se sont fait du tort, se retrouveront, et cela jusqu’à ce que qu’un vrai sentiment d’Amour leur apportant la paix de l’âme, les réunisse.
Pour toutes ces raisons et bien d’autres, afin de se rejoindre à une même époque sur Terre, certaines âmes devront prolonger leur temps de séjour dans l’Astral, alors que d’autres devront l’écourter.
Il y a aussi ceux qui ne savent pas maîtriser une aversion, une forte répulsion, par exemple pour une race, les pauvres, les riches, les handicapés, les alcooliques, les homosexuels…
Ayant méprisé des êtres au lieu d’agir avec humanité et compréhension, ces personnes risquent fort dans une vie prochaine d’avoir à vivre ce qu’elles ont tant dédaigné pour en comprendre la raison profonde et changer d’état d’esprit.
Par notre façon de nous comporter devant les événements, nous nous créons un destin, ou un karma, cependant, à proprement parler, il n’y a pas de mauvais karma, mais des situations instructives qui doivent nous permettre d’élever notre niveau de conscience.
Il faut aussi porter sa compréhension sur la loi de cause à effet à un niveau supérieur, car ce qui se produit aujourd’hui, n’est pas seulement la conséquence de ce qui a été fait hier, mais aussi de ce qui se fera demain.
C’est là une suite logique des actions passées qui s’inscrivent dans le temps (passé, présent, futur). L’influence d’une probabilité, qui peut un jour se réaliser, se fait déjà ressentir dans le présent.
Cette explication peut laisser penser que tout est déjà écrit et qu’on subit toujours les conséquences de ses actes. Et bien ce n’est vrai que pour les gens qui se laissent emporter par le courant de la vie, et non pour ceux qui réagissent de manière positive face aux événements auxquels ils sont confrontés.
En effet, par la force régénératrice qui se dégage de nos bonnes pensées et actions, on freine, voire on annule, les forces néfastes résultant d’un passé improductif, d’où les vraies valeurs avaient été écartées.
On peut donc transformer le mal qui empoisonne le monde, simplement en faisant le Bien, du fait que le mal n’est en réalité que du bien altéré. Par exemple : une bonne chose, mais qui survient trop tôt, ou trop tard, ou qui n’est pas renouvelée à temps, ou encore qui est utilisée à mauvais escient...
Dans le monde tout est dual (double). Les antipodes apparents d'une chose sont en fait les deux pôles de cette même chose : le blanc et le noir, le chaud et le froid, la lumière et l’ombre... et aussi – après que des influences nocives aient infiltré la Création – l'amour et la haine, le courage et la peur...
Ce qui sépare des éléments diamétralement opposés, c'est toujours une grande différence d'intensité vibratoire, si bien qu'en rapprochant les extrêmes sur leur axe, ils s’accordent. En montant les vibrations du froid, on obtient le chaud. En faisant de même pour la haine, qui est un sentiment de froideur, en la ‟ réchauffant ” par un comportement juste et bienveillant, elle redevient de l'amour.
– La loi de réincarnation. Une existence terrestre n’est qu’une des nombreuses étapes qui participent au parcours évolutif de l’âme (qui est le prolongement de l’esprit œuvrant dans la matière et aussi le principe d’intelligence et de vie en chacun).
Pour se perfectionner l’âme est destinée à tout connaître et tout enregistrer des expériences accomplies au cours de l’ensemble du parcours évolutif d’un être (de vie en vie).
La réincarnation fait partie d’un processus de développement, lent et progressif, qui conduit l’évolution depuis la chute de l’homme dans la matière dense. Lorsque la conscience humaine s’est altérée et que le niveau vibratoire des humains a baissé lors de cette chute, la souffrance et la mort physique ont fait leur apparition sur le plan matériel.
Sur Terre, ce que l’homme était alors en mesure d’apprendre en une vie, étant insignifiant par rapport à la somme d’expériences à acquérir pour son évolution, la réincarnation est devenue une nécessité.
Aussi, ceux qui rejettent cette réalité ne pourront que s’égarer dans leurs tentatives de justification de tel ou tel événement de la vie qui pose problème, puisqu’ils partent d’une base erronée. Dans ces conditions, comment croire en un Dieu juste et bon devant les malheurs et les injustices qui foisonnent sur Terre ?
Il faut donc reconnaître qu’il y a une autre explication et celle-ci devient évidente dès lors qu’on accorde foi aux lois jumelles de réincarnation et de cause à effet. Ce que beaucoup considèrent comme des inégalités et des injustices trouvent alors des réponses qui tombent sous le sens.
La réincarnation est semblable au passage d’un élève de classe en classe. Et tout comme à la fin d'une année scolaire viennent les grandes vacances, au terme d’une vie l’homme retourne sur un des plans de l'Au-delà, correspondant à son niveau spirituel, pour une période de repos et de préparation à une prochaine incarnation.
Chaque venue en ce monde comporte un double objectif : travailler à sa propre évolution et faire bénéficier la création de ses acquis. C’est la raison même de la présence de l’Homme sur Terre.
Le bénéfice des expériences vécues sur le plan matériel permet de gravir progressivement les paliers menant aux Mondes spirituels. Quand ce but est atteint, la réincarnation, telle qu’elle se présente ici-bas, n’a plus de raison d’être et l’évolution humaine se poursuit dans des mondes toujours plus subtils. Ceux qui ont atteint ce niveau évolutif ne s’incarnent plus sur Terre, sauf par altruisme pour y accomplir une mission spécifique.
Q. 12/3 – Quelles sont les principales lois universelles ?
– Loi d'attraction – Loi d'équilibre – Loi du pardon – Loi de désintégration –
R. – La loi d’attraction mérite toute notre attention car on attire à soi non seulement ce qui nous ressemble, nous correspond, mais aussi ce qui nous fait défaut. Et là, Il peut s’agir d’atouts qui viennent faciliter l’existence, tout comme d’épreuves perçues comme dérangeantes, bien que favorables à une avancée.
Cette loi implique une attirance en fonction des affinités dans un but évolutif. Mais, l’homme étant libre dans ses actions, chacun de nous peut se comporter en créateur, comme en destructeur, souvent par ignorance.
Aussi, lorsqu’on émet des pensées qui nous satisfont personnellement, devrait-on tout de même se poser la question : sont-elles en accord avec les lois de la Création ?
On peut donc aborder la loi d’attraction en ayant pleinement conscience de ses répercussions dans la vie, ou sans en mesurer les conséquences, comme des gens qui rêvent de grandes richesses matérielles, pensant qu’elles sont synonymes de bonheur : maisons somptueuses, voitures luxueuses…
Supposons que ces désirs démesurés soient satisfaits, la Terre serait alors bien vite spoliée de ses biens et le résultat qui s’ensuivrait serait un désastre non seulement pour la planète et l’humanité, mais également pour les autres règnes.
Certaines personnes, se référant à la loi d’attraction et à la puissance de la pensée, croient qu’il suffit de souhaiter une chose avec ferveur et persévérance pour l’obtenir. C’est en effet possible, mais si leur action va à l’encontre des bonnes règles, et plus encore des règles précises qui relèvent du domaine de la magie spirituelle, elles en subiront tôt ou tard, eux et parfois leur entourage, les effets négatifs.
Pour mettre la chance de leur côté devant une situation à risques, d’autres personnes s’imaginent qu’il suffit d’ignorer le danger et de positiver pour éviter qu’il se produise. Il y a du vrai dans cette idée, puisque l’homme est doté de facultés créatrices. Mais pour qu’un résultat soit réellement bénéfique et durable, pensées et actes doivent, encore et toujours, s’accorder avec les lois de la Vie.
Certains pensent aussi que chacun pourrait mieux vivre si les hommes étaient moins nombreux sur Terre. Ceci n’est pas faux, car la qualité de vie ici-bas dépend d’un nombre raisonnable d’habitants. Néanmoins, si c’est pour voir la planète pillée par un petit nombre au lieu d’une multitude, où serait l’intérêt pour l’humanité et la Terre ?
Il est vrai qu’à l’origine l’homme n’est pas né pour vivre dans l’austérité. Mais il y a abondance et Abondance : l’abondance au niveau des biens matériels et l’Abondance en valeurs spirituelles.
Et c’est avant tout une abondance en qualités spirituelles dont on a besoin, car c’est grâce à l’acquisition de telles valeurs que la Providence entre en action pour mettre à notre disposition, avec équité, sur le plan matériel ce qui est propice à notre évolution spirituelle.
Certaines personnes vont profiter avec reconnaissance de cette aide providentielle, toutefois bien méritée, alors que d’autre vont l’ignorer faute de chercher à en comprendre les subtilités.
Dans toute sa force, la loi d’attraction est une porte ouverte sur une Science élevée (ou spirituelle) et sur les possibilités illimitées qu’elle procure (encore qualifiées de miracles). Il est donc sage et prudent d’en user dans un but positif et altruiste. C’est l’Amour désintéressé qui donne de la puissance à un désir noble.
– La loi d’équilibre. Cette loi agit en tout et partout pour permettre à tout être, à toute chose, de trouver sa juste place. Prenons un balancier lancé avec force, il oscille toujours un certain temps avant de se stabiliser. Cela ne signifie surtout pas qu’il faille en passer par les extrêmes pour atteindre l’équilibre, car ce n’est qu’un moyen de substitution pour ramener l’ordre là où il fait grandement défaut.
Tant qu’une personne se situe dans les extrêmes : esprit rigide, fermé, ou à l’opposé ce qu’on peut appeler une ‟ mollesse d’esprit ” due à une volonté défaillante, il lui est difficile, voire impossible, de faire la différence entre une forte appréhension et une juste intuition, entre une joie enivrante et un pur sentiment de bonheur, entre un désir destructif et un désir constructif…
Quand on agit ainsi, l’excès dans un domaine mène à son opposé dans un autre et cela jusqu’à ce que le bon équilibre soit trouvé. C'est ainsi qu'on passe, non pas seulement du vrai au faux, ou du bien au mal, mais d'un bien exacerbé, déséquilibré, qui n'en est pas un, à une mauvaise chose dans son extrême, puis inversement.
Ainsi, celui qui est animé d’un sentiment d’amour démesuré, euphorique, qui lui fait occulter les réalités de l’existence, risque, devant un acte horrible qui le touche de près, de voir cet amour exacerbé se transmuer en une haine farouche pouvant le conduire au pire.
Par contre, lorsqu’on recherche l’harmonie, on en ressort grandi. Dans ce travail intérieur, le facteur essentiel est la souplesse d’esprit qu’il faut développer de manière équilibrée. Ce qui la favorise, c’est l’humilité, une humilité intelligente qui a la faculté de libérer des faux concepts.
À l’inverse, toutes les formes d’orgueil, qui sont autant de voiles sombres glissés entre le mental et l’esprit, ferment l’accès aux vérités fondamentales sans lesquelles il n’y aurait pas d’évolution possible.
L’être humain est bien meilleur créateur qu’il ne le pense. Aussi, lorsque quelqu’un développe une forte volonté mal orientée, peut-il être persuadé que son ressenti vis-à-vis d’une situation est juste, même si ce n’est pas le cas. Par la force de sa pensée il risque alors inconsciemment de provoquer l’apparition d’un événement perturbateur.
C’est dire combien nous sommes responsables de nos pensées et combien il faut donner la priorité à celles intuitives, équilibrées et équilibrantes, qui sont filtrées par notre esprit.
– La loi du pardon. Par manque de connaissances spirituelles beaucoup s’égarent sans cesse dans une alternance entre amour et haine et régressent plus souvent qu’ils ne progressent. La solution, à l’évidence, se trouve dans le pardon.
Toutefois, dans son application cette solution n’est pas aussi simple et pour obtenir de bons résultats, il faut agir avec beaucoup de discernement et se doter d’une vraie compassion à l’égard d’autrui.
En prenant du recul devant les événements, on garde l’esprit plus clair et on est davantage à même de trouver les vraies raisons qui ont pu conduire un être, qui porte en lui une parcelle divine, à commettre des actes de violence.
Pour parvenir à un véritable pardon, il ne faut donc pas s’arrêter qu’aux faits présents, mais faire un grand retour en arrière pour comprendre que la cause d’un mauvais comportement peut se situer dans une vie antérieure. Il est possible qu’en ce temps là, cet être ait subi des injustices ou des cruautés qui ont meurtri son âme, ce qui peut expliquer en grande partie son comportement agressif dans cette vie.
En regardant les faits avec lucidité, on s’aperçoit que bien souvent il n’y a pas, à proprement parler, des coupables à condamner ou des victimes à défendre, mais des hommes qui, d’époque en époque, n’ont pas compris le vrai sens de la Vie.
Aussi, pour sortir du cercle vicieux des victimes, qui dans de nombreux cas deviennent des coupables par esprit de vengeance (comme des peuples qui se font la guerre à tour de rôle), il faut aller au-delà des simples apparences.
Cela ne signifie pas qu’il faille avoir la même attitude envers l’un et l’autre : on réagit différemment selon qu’on est face à un agneau ou à une vipère. Si le contact avec le premier est plutôt engageant, l’approche de la seconde nécessite des précautions, même si l’on ne lui veut aucun mal.
Le don d’amour doit être adapté avec sagesse à chaque cas, de sorte que l’acte soit bénéfique aussi bien pour celui qui donne que pour celui qui reçoit.
Un être malveillant a lui aussi droit à de l’amour, néanmoins, sous une forme convenant à la situation. Un jugement, aussi équitable que possible, débouchant sur une punition raisonnable, peut être l’occasion pour le coupable de se libérer d’un fardeau, s’il prend pleinement conscience de sa faute, ce qui pourra l’amener à s’amender par la suite.
Percevoir la vie de cette façon, permet d’aller au-delà d’un simple pardon, car il s’agit ici d’un acte de compréhension profonde imprégné de nobles sentiments et accompli en pleine conscience.
– La loi de désintégration. Cette loi fonctionne naturellement pour régénérer tout ce qui vit sur Terre. Tout naît, se développe et disparaît le moment venu pour un temps de repos, puis renaît à nouveau dans un but de progression. C’est ainsi que se passent les choses en toutes circonstances lorsque les autres lois en amont sont respectées.
De nombreux moyens sont donnés aux hommes pour avancer sans commettre les lourdes erreurs qui déclenchent cette loi purificatrice avant l’heure. Mais bien souvent les gens ne savent pas en saisir l’opportunité et lorsqu’ils se comportent sans une once de sagesse, c’est la loi de désintégration qui se charge de rétablir l’ordre en entrant en action.
C’est ainsi qu’un mal, devenu dangereux pour l’humanité par l’ampleur qu’il a pris, est résorbé afin de redonner ses chances à la Vie.
Pour améliorer l’existence sur Terre, il faudrait apprendre à doser les passions pour ensuite les transformer en un idéal élevé, car les énergies mauvaises qui se dégagent d’une population en liesse se regroupent, enflent et deviennent semblables à un ouragan qui se déchaîne.
Il en résulte des retombées malheureuses dont peu de monde soupçonne l’origine et il en ira ainsi tant que les gens se fermeront à la Vérité par peur de l’inconnu, ou pour ne pas changer des habitudes qui les sécurisent.
C’est pourtant en se comportant de cette façon que beaucoup s’emprisonnent dans l’étroitesse d’une existence qu’ils se sont fabriquée et qu’on pourrait qualifier de survie.
Pour que l’harmonie trouve un jour sa place en ce monde, il faut veiller à ce qu’à tous les niveaux qualité et nombre s’équilibrent. C’est là une règle essentielle permettant d’établir l’Ordre universel sur Terre. Il faut aussi garder à l’esprit que c’est en donnant qu’on se trouve en position de recevoir.
Toute générosité sensée est toujours récompensée au bon moment et de la bonne manière par un juste retour des choses. C’est ainsi que les mérites des vies passées répercutent leurs bons effets sur les suivantes.
C’est le Bien ressortant d’une prise de conscience élevée qui permettra de remédier aux fautes du passé, plus sûrement que tout l’acharnement mis en place pour pallier, tant bien que mal, aux dégradations causées à la Terre. Ce nouveau mode d’existence, c’est à chacun de nous de l’édifier en commençant par se poser les bonnes questions.
Avant d’agir, il est également souhaitable de se demander quelles pourraient être les répercussions de nos actes sur nos semblables, la société... En agissant ainsi, on voit la vie de plus haut, et dès lors on ne prend une décision qu’après en avoir pleinement mesuré les conséquences et cherché à en percevoir l’impact dans le temps.
En prenant conscience des erreurs humaines, notamment envers la nature, un nombre croissant de personnes pensent qu’il est urgent de faire un grand retour en arrière pour sauver ce qui peut encore l’être.
Or, en agissant ainsi, ce qui irait à l’encontre de l’évolution, cela ne ferait que nous ramener à la vie rude et austère d’antan, sans pour autant résoudre le véritable problème dont la solution est à rechercher à un niveau de conscience plus subtil.
Ce n’est donc pas en faisant un pas en arrière que se trouve la clé, mais dans la force d’un élan mesuré, propre à nous projeter en avant selon les lois de l’évolution.
D’autres explications sur ce sujet sont données dans la trilogie « Évolution et Équilibre » et les deux livres suivants.
R. – La prière peut être perçue comme une demande, mais demander c’est plus généralement exprimer un désir, un souhait, auprès de quelqu’un susceptible de nous aider à réaliser ce qu’on ne parvient pas à accomplir par soi-même.
Et prier, d’un point de vue spirituel, c’est avant tout chercher à s’élever vers ce qui nous est supérieur (comme un Être divin) par des pensées et des sentiments venant du cœur, ou mieux, du tréfonds de l’âme. C’est une attitude intérieure dont la raison profonde n’est pas forcément une requête, mais la recherche de l’union avec sa Source de Vie pour lui exprimer Amour, confiance et gratitude.
L’homme possède deux natures (humaine et spirituelle) qui sont destinées à s’unir au cours de son évolution. Aussi, rencontre-t-on, en fonction de leur degré de progression, des gens qui prient au travers de leur nature humaine, et d’autres, moins nombreux, qui sont parvenus à accorder leurs deux natures à un niveau supérieur.
De cette façon, les prières vibrent plus intensément et seront fructueuses tout autant sur le plan de l’esprit qu’au niveau matériel. Sur Terre, spiritualité et matérialité sont comme les deux faces d’une médaille, aussi pour être dans le bon équilibre, il faut composer avec les deux.
La Prière, dans son sens profond, relève d’une Science supérieure (spirituelle), c’est un acte de Magie divine. Aussi, pour ne pas en fausser le déroulement, est-il important de s’en remettre aux règles qui s’y rapportent.
Il s’agit d’un domaine très vaste qui demande d’être abordé avec un esprit logique pour en percevoir les subtilités. La prière se situant à de nombreux degrés, on va procéder par étapes.
Au début de l’évolution humaine sur le plan terrestre, la prière a été instaurée, par les guides de cette humanité, pour que les hommes gardent le contact avec leur Monde d’origine (spirituel) et manifestent respect et obéissance envers ce qui leur est supérieur. Ensuite, c’est l’Amour, la compassion, le sens des responsabilités…, qui ont été mis en avant pour que l’homme ouvre sa conscience à d’autres réalités.
Toutefois, quelques bons sentiments émis sporadiquement ne sont pas suffisants pour apporter assez d’énergie à la Terre. Et prier par habitude, comme un automate, est une perte de temps, ou du temps mal employé.
C’est la vie quotidienne qui, un jour, devra ressembler à une prière de laquelle émaneront des ondes positives d’une manière continue. Aussi, pour qu’elle soit vraiment bénéfique, la prière doit être en osmose avec la vie spirituelle et la vie matérielle.
Quand une personne emplie de bonté prie un Saint ou Dieu avec ferveur pour une cause qui lui semble juste, à première vue son acte est louable, mais quels fruits portera-t-il ? Bien souvent elle agit extérieurement pour atteindre son objectif, attendant tout des grands Esprits qu'elle implore.
Ses prières vont alors ‟glisser” sans atteindre leur but, comme un remède qui agit sur l’organisme par ingestion et qu’on utilise en friction. Le résultat ne sera pas celui escompté, même s'il n'est pas entièrement nul.
Prier est une émission d’ondes, aussi lorsqu’elles émanent de pensées et sentiments aussi bons que justes, donc en accord avec les lois spirituelles, la prière devient une force créatrice. En fonction du lieu, du moment et de l’état d’esprit de celui qui prie, les ondes rayonnent avec plus ou moins d’intensité et sont reçues différemment par les Guides célestes qui veillent sur ce monde.
Prier, c’est avant tout ressentir intensément en soi des sentiments forts, de manière à ce que ce travail intérieur s’accomplisse au niveau de l’âme. C’est la force d’Amour équilibrée qui résulte de la prière, qui rapproche l’homme des Mondes supérieurs. En agissant en connaissance de cause, les prières sincères deviennent des actes créateurs très profitables.
Les meilleures prières sont les mots qui viennent du cœur, et qui nous inspirent des actions bénéfiques. À défaut des actes qui doivent les accompagner les choses ne sont faites qu’à moitié.
Quant à l’exemple donné, il mérite une attention toute particulière, car il ne peut ni tricher ni mentir. Que sont les mots non suivis d’exemples ou des exemples en contradiction avec nos paroles et nos actes ? Rien de positif.
Dans ses prières on peut demander aide et protection pour son prochain, et aussi pour soi-même. C’est même recommandé dès lors qu’il ne s’agit pas de satisfaire des fins égoïstes dépourvues de tout sentiment altruiste. Bien souvent, une demande faite pour son propre compte peut, si elle est exaucée, être le moyen de venir en aide à autrui.
Cependant, pour qu’une requête soit entendue, il faut agir avec logique. Ainsi, une prière peut être inspirée par une vraie compassion envers son prochain, mais si dans le même temps des ressentiments divers macèrent au fond du cœur du demandeur, ces mauvais sentiments allant à l’encontre de la loi du pardon, en empêcheront l’exaucement.
Ensuite, c’est une bonne chose que les gens prient pour la paix dans le monde, que leurs prières soient individuelles ou collectives. Mais avant tout, c’est sur sa propre paix intérieure que chacun doit veiller en premier, car ce n’est qu’ainsi que la Paix pourra être instaurée sur Terre.
Quand on met de l’ordre et de l’Amour en soi, on favorise le rétablissement de ce qui est autour de soi, c’est communicatif. Il n’est pas de meilleure façon, à la portée de tous, de prier pour la Paix.
Les prières peuvent prendre de nombreuses formes, allant des plus simples et concernant chacun de nous, aux plus complexes réservées aux seuls initiés dans ce domaine.
Ceci dit, tout est important dans la vie. Ainsi, le comportement quotidien peut s’assimiler à une prière généreuse : un sourire empli de compassion, un service désintéressé que l’on rend avec joie, sont des actes qui génèrent des ondes propres à favoriser un climat serein.
Il y a aussi les prières inspirées. Certaines sont très fortes, leur contenu renfermant de grandes vérités et dégageant de hautes vibrations, comme le ‟ Notre Père ”. Toutefois, le Père qui est aux cieux (l’Esprit originel source de toutes vies), est aussi présent en soi, notre propre esprit (l’étincelle divine qui nous anime).
Plus on porte son attention sur un idéal élevé, plus la prière est puissante et efficace. C’est en axant ses pensées et ses prières sur des concepts de valeur, qu’on favorise un rapprochement naturel de ses deux natures et un changement d’état d’esprit propice à développer ses facultés créatrices.
Le lieu joue également un rôle important dans l’efficacité des prières. Si l’endroit est imprégné de fortes vibrations telluriques et cosmiques, l’âme se reliera plus facilement aux Mondes supérieurs. Les lieux de culte anciens étaient toujours aménagés sur ces sites privilégiés. L’habillement aussi n’est pas neutre dans ce domaine. Les vêtements blancs en fibre naturelle captent mieux que les autres les énergies cosmiques.
Il y a des personnes, et c’est regrettable, qui dans des périodes difficiles à vivre font de la prière un remède contre le malheur ou le mal-être, la rendant ainsi inopérante. Aussi est-il bon de se rappeler qu’un remède efficace pour soigner une certaine maladie, peut en favoriser une autre. Dans ce cas, prier peut ainsi aller jusqu’à devenir une drogue.
La prière est utile voire indispensable, car ses vibrations, lorsqu’elles sont élevées, constituent une aura protectrice. Par ailleurs, les demandes qui se justifient et les remerciements sincères permettent de garder un contact sain et vivifiant avec l’Invisible supérieur. Quant à la gratitude, c’est une grande qualité d’âme qui s’apparente à une prière puissante.
Sur Terre, à toutes les époques, s’incarnent des hommes d’une évolution spirituelle exceptionnelle qui, en connaissance de cause, consacrent leur vie à la prière et à la méditation. L’énergie qui se dégage de ces ondes d’Amour apporte au monde l’aide indispensable dont il a besoin pour que l’évolution se poursuive.
Néanmoins, si dans les temps futurs, grâce à des efforts positifs conscients, les vibrations de l’humanité s’élèvent, le rôle salvateur de ces grands mystiques diminuera, leur permettant ainsi de se consacrer à de nouvelles tâches.
À une autre échelle, depuis les hautes sphères du Plan spirituel, des Esprits d’une grande puissance envoient en permanence une importante quantité d’énergies bénéfiques à la Terre, cette aide étant toutefois en rapport avec la bonne volonté des humains.
Pour les Êtres supérieurs, prier, c’est projeter avec force des ondes positives vers les mondes en difficultés. L’aide qui en résulte est à la disposition de tous, mais pour la recevoir il faut s’ouvrir à l’Amour et à la Vérité.
S’il n’en était pas ainsi, il s’agirait d’une injustice car tout effort doit être récompensé. Cependant, ces bienfaits, tout comme le parfum d’une fleur, vont se répandre et indirectement tout le monde pourra en bénéficier.
Nos prières sont aussi indispensables à la très grande majorité d’êtres qui rejoignent l’Au-delà. Celles bienveillantes et les pensées d’Amour sincères sont pour eux un baume apaisant et libérateur dont la plupart ont réellement besoin pour s’élever vers la Lumière.
Cette aide bienfaitrice, propre à l’apaisement de l’âme, va leur permettre de se détacher du monde de la matière pour rejoindre le niveau spirituel qui correspond à leur degré vibratoire. Dans la religion chrétienne, le 2 novembre est le jour des défunts. Ce jour là, il est important de prier pour les âmes de l’Au-delà, car un nombre incalculable d’êtres, oubliés de tous parfois depuis fort longtemps, ont besoin de la force qui émane de toutes ces prières pour parvenir à se dégager des niveaux inférieurs de l’Astral.
R. – Dans ce domaine comme dans tous les autres, il y a des lois qui le régissent et des règles à observer.
Tout d’abord, étant créatrice, la Source primordiale de la Vie n’est réceptive qu’aux ondes positives. C’est à l’émission même des prières que les vibrations qui en émanent prennent leur direction : celles qui sont justes (en accord avec les lois de la Création, clairement formulées et émises avec force) s’élèvent aussitôt vers les Sphères supérieures. Quant aux autres, elles prennent un chemin en rapport avec leur valeur réelle.
La direction qu’on souhaite faire prendre à nos prières est très importante. Par exemple, le Plan Christique, ou de Vérité, ce qui revient au même. Lorsqu’on envoie un courrier, on donne les indications nécessaires afin qu’il parvienne à la bonne destination, pour les prières il en va de même.
On évite ainsi que notre bonne volonté soit mal orientée et aille renforcer des courants d’êtres qui vont à l’encontre du plan de Vie de l’humanité. Il y a des réalités qui ne doivent pas être ignorées.
En ce monde il existe deux sortes de ‟ Lumières” auxquelles on peut se relier : celle qui est pure et véhicule les vérités premières (que d’un point de vue universel on peut qualifier de christique) et celle qui est source d’orgueil et d’illusion.
Pour obtenir un soutien des Mondes supérieurs, comme le veut une loi spirituelle, il faut en faire la demande (une demande qui peut aussi être un fort souhait intérieur). Ensuite, pour que les prières soient fructueuses, il faut se placer à un niveau élevé de sa conscience. Perçus de plus haut, dans le calme de notre esprit, les événements sont appréciés à leur juste réalité.
Il est dit que prier c'est converser avec Dieu et qu’étant omniscient, Dieu connaît toutes nos pensées, toutes nos intentions, avant même qu'elles ne soient exprimées. Or, comme cela est indiqué plus haut : le Père qui est aux cieux (l’Esprit originel source de toutes vies), est aussi présent au tréfonds de soi, notre propre esprit qui est une parcelle de L’Esprit originel.
Aussi, quand il est rapporté dans les Évangiles les paroles de Jésus : « Moi et le Père nous sommes un » et aussi : « Le Père est en moi et je suis dans le Père », il y a là un enseignement profond à méditer.
Notre esprit, doté d’un potentiel de qualités, de facultés et de pouvoirs spirituels à développer, nous guide durant toutes nos existences, tout en faisant le lien avec la Source de Vie originelle. Il est donc logique de s’en remettre à la sagesse de son esprit pour en recevoir l’inspiration juste, celle qui oriente vers la meilleure solution parmi toutes celles possibles, ce qui demande de développer son écoute intérieure.
C’est la totale confiance qu’on accorde à son esprit, qui en élevant notre niveau vibratoire, favorise l’union de nos deux natures. Un travail commun et conscient entre notre personnalité et notre esprit (à qui on peut s’adresser comme à un père bienveillant et compréhensif) peut alors voir le jour. Le moment privilégié pour nous préparer à cette ‟rencontre” providentielle se situe juste avant de s’endormir.
Pour recevoir le soutien de son esprit, il faut en formuler clairement la demande avec force, confiance et reconnaissance, mais sans exigences particulières, tout en se maintenant dans un état d’esprit positif, ce qui est capital.
On peut par exemple formuler le souhait d’un changement de vie quand trop d’épreuves nous accablent et semblent freiner notre évolution.
Chaque être vient au monde avec son plan de Vie élaboré en accord avec un Guide céleste. Or, tout ce qu’il n’a pas appris par la sagesse dans une vie précédente, se représentera dans la suivante, mais cette fois à travers des expériences plus ou moins douloureuses.
Aussi, bien que la souffrance ne soit pas indispensable pour progresser, si, pour cet être, c’est le meilleur moyen pour s’élever en conscience, elle pourra s’inscrire dans son schéma de vie actuel.
Mais si, ayant progressé, il prend conscience que ce moyen primaire n’est pas le meilleur et que des expériences positives pourraient avantageusement le remplacer, il peut en faire la demande, c’est-à-dire prier dans ce sens. Sans toutefois omettre de préciser : si cela est réellement profitable pour l’évolution de mon âme.
Si cette prière est exaucée, cela n’ira cependant pas sans efforts de sa part, car il lui faudra développer les qualités qu’implique une existence plus riche en valeurs spirituelles.
Après ces explications, il ne faudrait pas penser que nos demandes, nos prières, ne doivent être adressées qu’à notre esprit, ce qui serait faux. Par contre, et c’est important, lorsque c’est par son intermédiaire qu’elles sont acheminées vers un Être supérieur, un Guide, elles ont de bonnes raisons d’atteindre la destination souhaitée.
Un cœur pur et un esprit éclairé sur les réalités supérieures de l’existence sont les atouts les plus importants à développer pour que nos demandes et souhaits sincères s’élèvent vers la vraie Lumière, celle qui diffuse les vérités premières. Si ces conditions ne sont pas réunies, on peut s’attendre à ce que des effets indésirables, souvent méconnus, surgissent.
Ainsi, lorsque des prières ferventes émises avec force par un ensemble de personnes sont envoyées en direction de pays en guerre, l’intense énergie qui s’en dégage peut avoir des conséquences inattendues en exacerbant la violence des combats.
Si, pour guérir une plaie à vif, on y verse de l’alcool en quantité, la réaction immédiate du patient sera inévitablement violente. Il en va de même lorsque des hommes haineux et cruels reçoivent une forte dose de vibrations positives.
Il est possible, suivant la nature des faits, que dans un premier temps toutes ces bonnes ondes altruistes assainissent le lieu et que les esprits se calment. Mais tant qu’une volonté consciente de paix ne sera pas aussi celle des combattants, une amélioration de la situation ne pourra être que provisoire.
Aussi, avant de prendre l’initiative d’adresser ses prières à une destination bien précise sans certaines précautions, de façon générale, mieux vaut souhaiter qu’elles ‟s’élèvent”. Si elles vibrent avec justesse et force, elles atteindront le niveau spirituel approprié, où en se joignant à d’autres de même nature, elles constitueront une puissante force que les Êtres des Hautes Sphères achemineront à bon escient avec équité.
Si on prie pour une personne en particulier, il serait juste d’agir avec le même discernement, car les souhaits que l’on formule à son intention ne sont peut-être pas ceux qui lui conviennent le mieux à ce moment là. Prions pour elle avec sincérité, mais en tâchant de rester neutre, c’est-à-dire, ne pas exprimer de souhait à sa place.
En agissant avec sagesse, en connaissance de cause, les prières deviennent des actions créatrices de qualité. C’est une prudente façon de d’agir pour ceux qui ont des connaissances limitées dans ce domaine.
Q. 13/3 – Dans les Évangiles il est dit : « Demandez et vous recevrez… ». Mais en évoluant n’est-on pas amenés à progresser par soi-même ?
R. – Actuellement, par la connaissance retrouvée des lois fondamentales de la Vie et la volonté altruiste de faire grandir le Bien, chacun peut contribuer à l’édification d’une vie matérielle toujours plus noble, sereine et florissante.
Mais quand ces lois sont transmises tronquées, elles peuvent déboucher sur des préceptes déformés.
Ainsi, en se référant à la loi d’attraction et à la puissance de la Pensée, des personnes, parfois influentes, laissent entendre à un public ne maîtrisant pas les lois de la Création, qu’il suffit de vouloir une chose avec force et d’avoir entièrement foi en sa réalisation, autrement dit d’imposer sa volonté, pour l’obtenir.
Or, comme cette pratique relève de la Magie divine, il faudrait se conformer à des règles supérieures pour ne pas prendre le risque d’un effet en retour négatif.
Supposons que les désirs démesurés, égoïstes, d’un grand nombre soient satisfaits. La Terre serait alors bien vite spoliée de ses biens et le résultat qui s’ensuivrait serait un désastre non seulement pour la planète et l’humanité, mais également pour les autres règnes.
Il y a abondance et Abondance : l’abondance au niveau des biens matériels et l’Abondance en valeurs spirituelles. Et c’est avant tout une abondance en qualités spirituelles et morales qu’il faut vouloir acquérir, car ce sont de telles valeurs qui vont nous procurer, sur le plan matériel, non pas forcément ce que l’on désire, mais ce qui est propice à notre évolution, travail, habitation, mode de vie...
La loi d’attraction implique une attirance en fonction des affinités dans un but évolutif, aussi se sont les pensées, les sentiments et les prières justes qui invitent à soi ce qui est réellement profitable à une avancée positive et non des requêtes infondées fruits de désirs irréfléchis.
Dans toute sa puissance, la loi d’attraction est une porte ouverte sur une Science élevée et les possibilités illimitées qu’elle procure (encore qualifiées de miracles), que seuls sur Terre quelques Initiés, habités de sentiments purs, parviennent à franchir.
Pour qu’un souhait et une prière qui se justifient dégagent de fortes vibrations, il faut que la volonté de donner soit aussi forte, sinon plus, que celle de recevoir, autrement, au lieu de favoriser l’épanouissement de l’âme, l’auteur de l’action subira le contrecoup d’une loi mal utilisée.
C’est l’Amour désintéressé qui donne de la puissance à un acte noble. Aussi, avant de prier, faut-il, par des pensées pures, s’unir à l’Esprit universel (ce qui s’effectue à travers notre esprit). Ainsi, en puisant notre inspiration de la bonne façon et au bon niveau, notre requête aura des chances d’être formulée avec autant de justesse que possible.
Il est en effet écrit dans les évangiles « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir… ». Toutefois, il s’agit là d’une partie seulement de l’Enseignement sur la Prière, un passage majeur, mais dans lequel les lois immuables de la Création ne sont pas, ou plus, retransmises.
Demander, ce n’est pas imposer sa volonté aux Puissances supérieures pour atteindre le but qu’on s’est fixé. La Source Créatrice (Dieu) donne l’exemple. Elle n’impose pas sa volonté puisque tous les êtres conscients peuvent user du libre arbitre dont elle les a dotés.
Et si des lois immuables ont été instituées, c’est pour nous amener à user de la liberté offerte à bon escient et devenir de vrais créateurs. C’est uniquement à travers les lois de la Création (qui correspondent à des impulsions) que s’exprime la Volonté divine.
À un haut niveau de la Création, les seuls êtres à avoir imposé leur volonté (en s’interposant aux lois divines) sans en mesurer les lourdes conséquences, sont les Anges déchus et c’est là, la raison première de leur déchéance. Mais sur Terre, à un niveau moindre, les hommes ne s’engagent-ils pas sur la même pente dangereuse en agissant comme bon leur semble !
En s’en tenant à la seule explication « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu… », une personne manquant de connaissances spirituelles et de discernement, mais ayant développé une volonté forte, puissante, peut parvenir à activer les facultés créatrices qui l’habitent, ainsi que le processus qui favorisera la réalisation de son désir.
Mais quelle volonté aura-t-elle utilisée dans ce travail, celle de la petite nature humaine source de bien des désastres, ou celle de la nature supérieure imprégnée de sagesse ? En ne respectant pas les vraies règles, ce qu’il en résultera sera du même ordre que la demande.
Si les choses étaient aussi simples que certains le disent, s’il fallait juste avoir foi en son souhait pour être exaucé, la plupart des malades venant à Lourdes repartiraient guéris ! Or, ces ‟ miracles ” sont extrêmement rares !
Dans des conditions particulières, une élévation de l’âme peut entraîner une guérison du corps physique. C’est une conséquence logique du pouvoir de l’Esprit sur la matière, phénomène qui ne surprendra plus personne dans les temps futurs, lorsque l’humanité aura fait un pas en avant dans son évolution.
Mais en attendant, pour qu’une véritable guérison s’accomplisse, et perdure, plusieurs facteurs doivent concorder. Il est important que la personne souhaite et croit en sa guérison, c’est un fait avéré, mais surtout que son karma soit clarifié par un profond désir de perfectionnement et qu’elle fasse acte de volonté dans ce sens, sur le plan humain et spirituel.
La clarté des sentiments et la grandeur d’âme bien équilibrée sont les facteurs essentiels d’une guérison qui atteint la personne dans tout son être. Cet acquis, qui s’inscrit dans l’âme, se répercutera dans la vie suivante. C’est pourquoi les guérisons de cette nature sont rares. Elles sont avant tout le résultat de la propre volonté de la personne à s’ouvrir à ce qui est vrai et bien.
Ayant réalisé l’état christique, Jésus voyait jusqu’au tréfonds des êtres et dans leurs vies antérieures. Aussi, en tant qu’Initié investi d’un Pouvoir divin, il n’accomplissait une guérison que lorsqu’il avait perçu chez l’un d’eux une réelle bonne volonté d’agir en Bien. S’il avait procédé autrement, par simple charité, il serait allé à l’encontre des lois immuables de la Création et tous deux en auraient subi les conséquences karmiques.
À notre niveau, l’aide à notre prochain peut consister à souhaiter qu’il acquière plus de force spirituelle, afin de voir clair en lui-même. C’est d’une toute première importance, car lorsque quelqu’un prend conscience de la vraie raison de son problème et cherche à y remédier sans détour, l’âme s’allège d’un poids et les difficultés existentielles s’estompent, jusqu’à disparaître parfois. De même pour une maladie, si le destin de la personne est de guérir.
Mais quand, innocemment par simple bonté, des gens s’immiscent trop dans la vie de leur prochain pour le secourir, bien souvent sans son accord, ce qui est une faute, ils risquent d’être ‟ écrasés ” par un poids dont ils ne mesurent pas l’ampleur. En prenant trop à cœur les malheurs des autres, ces personnes se chargent inconsciemment de leur mal-être, de leurs soucis, de leurs souffrances et c’est ainsi qu’elles opèrent sans le savoir, et de façon très aléatoire, un transfert de karma qui ne sera profitable à personne.
Les personnes qui se laissent emporter par leurs émotions, ne peuvent les maîtriser. Et c’est souvent à ce niveau de conscience que se situent les âmes charitables prêtes à voler au secours de tous ceux qui sont en peine. Supposons qu’un homme contracte une maladie grave suite à une mauvaise hygiène de vie, qui est devenue pour lui le mode de vie auquel il adhère totalement, alcool, drogue…, et que par la force mise dans des prières on parvienne à le guérir. Est-ce pour autant qu’une fois rétabli il changera sa façon de vivre ? Cette sorte de guérison, où toute prise de conscience est absente, fera qu’il s’enfoncera davantage dans son vice pour en subir à nouveau les conséquences.
Il est donné à toute personne (même à un enfant qui est une âme ayant déjà beaucoup vécu), l’occasion d’apprendre par la sagesse. Mais quand elle fait la sourde oreille, ce sont les leçons que lui envoie l’existence qui se chargent de la ramener sur la bonne voie.
Il est bien sûr normal de se montrer compatissant, d’avoir des pensées bienveillantes envers quelqu’un qui souffre, de l’aider dans sa démarche de guérison, si lui-même y met de la bonne volonté. C’est même un devoir de développer de telles valeurs qui peuvent changer le cours de l’existence. Mais pour faire de ses bons sentiments un soutien efficace, il faut d’abord prendre suffisamment de recul pour être en mesure de bien juger de la situation.
Pour être efficient dans sa démarche altruiste, dans ses prières, il faut se placer à un niveau élevé de sa conscience. Perçus de plus haut, dans le calme de l’esprit, les événements prennent alors à nos yeux une tout autre apparence.
Connaissant les lois de la Création, une personne instruite en Sciences initiatiques obéit à ce qui lui est supérieur, en ce sens qu’elle respecte le Plan de vie originel. Ce n’est qu’à son propre niveau que, sans rien imposer à autrui, elle peut agir en maître envers ce qui lui est inférieur.
Il en va de même dans la vie courante, ceux qui ont acquis du savoir et de l’expérience peuvent user de leur savoir-faire, prendre des initiatives, des responsabilités, mais seulement jusqu’au niveau qu’ils maîtrisent, au-delà, ils doivent s’en remettent à plus instruit qu’eux.
Malgré cela, certains pensent que c'est à chacun de nous de faire les efforts nécessaires pour atteindre le but qu’on s’est fixé car, en prenant l’habitude de se tourner systématiquement vers le ‟Ciel” pour recevoir de l’aide, on s’enlise dans une paresse spirituelle qui freine notre évolution.
Ceci est exact, mais en partie seulement, car on est loin d’être omniscient. Aussi, croire qu’on est capable de se passer de tout soutien, relève de l’orgueil et mène souvent à des erreurs et des pertes de temps regrettables.
En s’estimant à sa juste valeur, on fait preuve d’une humilité consciente et de sagesse, cela n’a rien à voir avec de la paresse. Nul ne peut donner ce qu’il ne possède pas encore. Tout élève doit apprendre d’un supérieur et tenir compte de ses conseils avant de se mettre au service des autres.
Le mot ‟magie” effraie ou attire. Or, qu’est-ce que la science matérialiste si ce n’est de la Magie encore peu ou mal exploitée ! En réalité, tout est Magie, tout est Science, la Religion, à un niveau supérieur, également.
Quand une prière, sous forme de requête, s’accompagne d’une invocation, d’un rite, étant susceptible, si elle est exaucée, de modifier le destin (ou karma) d’une personne, elle devient un véritable acte de Magie divine. Dans ce cas, il est nécessaire de solliciter les Puissances supérieures pour ‟recevoir” l’accord d’agir.
Seul un Initié dans ce domaine (et ils sont fort rares), étant parvenu par des vies d’efforts à développer la Volonté de l’esprit, est capable, pour une cause juste, d’utiliser les mots de Puissance qui agissent profitablement sur la nature et les hommes. Il lui faut aussi connaître les moyens occultes permettant de se protéger des forces négatives qui peuvent l’atteindre lors d’un travail spirituel de cette nature.
Or, dans ce domaine on rencontre de plus en plus d’imprudents. Certains, après avoir développé quelques pouvoirs spirituels, en usent sans vraiment les maîtriser, le résultat peut alors être désastreux.
Par exemple, si, par de puissantes prières, ces gens parvenaient à changer la nature d’un élément sans être en mesure d’en arrêter le processus, beaucoup pourraient être victimes de leur incompétence et de leur inconscience.
Supposons, qu’en période de fortes sécheresses des personnes possédant quelques connaissances occultes, ou pas, en appellent à la pluie. Cela risque de se terminer en trombes d’eau qui ravagent tout sur leur passage.
Derrière les éléments visibles œuvrent de hautes Entités qui dirigent les Forces créatrices et aussi les esprits de la Nature qui les secondent. Ces êtres, qui ne sont plus guère connus qu’à travers des légendes, œuvrent au niveau des éléments. Certains participent à la croissance des végétaux, d’autres s’occupent des minéraux, d’autres encore travaillent au niveau du feu, de l’air, de l’eau.
Victimes des agissements humains, perturbés dans leur labeur, lorsqu’un site devient trop pollué, les esprits de la Nature le quittent, l’endroit se meurt et se transforme en désert, ou bien les éléments se déchaînent. Ensuite, les gens s’imaginent qu’il suffit de prier pour rétablir la situation au lieu d’agir en conscience pour aller de l’avant d’une manière nouvelle, plus subtile.
Poursuivons avec un autre exemple. Si, pour donner plus de poids à leurs suppliques, des personnes prennent l’initiative de faire une chaîne (en se tenant par les mains) avec d’autres nanties des mêmes intentions, cela n’est souhaitable que si tous les participants ont à peu près le même taux vibratoire, ce qui est rare et difficilement vérifiable.
Souvent, et en général malgré eux, les plus forts capteront de l’énergie aux plus faibles. Or, une déperdition d’énergie de cette nature peut s’avérer très dommageable pour la santé, tant physique que psychique.
Les auras des personnes présentes, qui déjà se mêlent plus ou moins malencontreusement dans cette promiscuité, sont bombardées par ces énergies déstabilisantes qui peuvent occasionner des trous et des déchirures dans l’aura.
Or, l’aura, ou l’enveloppe aurique, qui fait office de bouclier protecteur chez l’homme (à tous les niveaux de l’être : physique, psychique, spirituel), ne peut plus remplir son rôle. Les personnes fragiles et les sensitifs fortement réceptifs à tout ce qui les entoure pourront en être fortement affectés et subir des traumatismes ou développer des maladies, parfois très graves.
Un état émotionnel perturbé est aussi souvent à l’origine d’un événement malheureux survenant inopinément ou d’un accident, un état négatif attirant à lui ce qui est de même nature.
Il en va de même lors de certains rassemblements à caractère spirituel, ou autres, lorsque les gens ne maîtrisent pas leur état émotionnel. De tous les sentiments discordants extériorisés (joie, souffrance et rancœur exacerbées…) par cette foule, se dégagent des énergies déstabilisantes, voire destructrices, qui fusent en tous sens, ce qui est loin d’être sans danger.
Ce n’est pas que ce genre de rassemblement soit à proscrire, mais il n’est souhaitable que dans la mesure où il s’agit d’une assemblée de personnes aux qualités affirmées, donc capables de se maîtriser dans de telles circonstances.
L’homme est un émetteur-récepteur, aussi, lors de tout rassemblement, qu’il soit important ou non, que ce soit pour prier, méditer, écouter un discours…, il est prudent de fermer son circuit énergétique en croisant les pieds et les mains.
Lorsque le circuit est ouvert, les personnes sont envahies par des ondes, des pensées, des idées, qui ne sont pas forcément en harmonie avec leur nature profonde et qui, de ce fait, risquent d’interférer sur leur niveau vibratoire et bouleverser leur état d’esprit, les empêchant ainsi de rester maîtres d’elles-mêmes.
Donner et recevoir dans les règles sont des choses qui s’apprennent. Il faut savoir allier le ressenti du cœur, la raison et la Connaissance. Il serait dommage qu’une intention bienveillante à son origine, ait des conséquences fâcheuses à son dénouement.
C’est la Connaissance des lois et des règles de la Vie doublée de sentiments nobles qui nous rendent libre dans nos actions. De simple élève de la vie on devient en quelque sorte un maître avec des droits mais surtout des devoirs.
Dans un premier temps, on se contente de respecter les grandes lois. Ensuite, ayant acquis de l’expérience, on peut user plus largement de son pouvoir créateur, se montrer inventif, faire preuve d’initiative, sans pour autant perdre de vue que dans la Création tout est interconnecté et interdépendant. Et donc, que ce qui est fait en bien et en mal se répercute sur tout et tous.
Quand un certain seuil d’évolution est atteint, on s’écarte d’une loi de cause à effet primaire pour en intégrer de plus élevées. Ainsi, on ne parlera plus de hasard, mais de synchronicité.
Dès lors, en faisant preuve de discernement, on est amené à découvrir le sens des coïncidences qui sont des faits répétitifs qui nous interpellent. En prenant de l’importance dans notre vie, ces phénomènes naturels, en rapport avec la loi de synchronicité, doivent nous aider à éviter les fautes de parcours et les infortunes qui leur font suite.
En évitant les erreurs au lieu d’en subir les effets, la loi de cause à effet, sous sa forme primaire, s’estompera pour faire place à des moyens d’évolution plus élevés et donc plus près de la vérité.
Lorsqu’on vit selon les lois de la Création et qu’on fait confiance à la Vie, par notre volonté de faire le Bien, des connections se mettent en place, puis des projets et des réalisations voient le jour sur le plan matériel. On n’avance plus à l’aveuglette, mais en ayant conscience de ce qu’on accomplit et de son résultat.
Ceux qui se sont déjà engagé sur cette voie nouvelle peuvent constater, en ce qui les concerne, que les événements surviennent et s’assemblent à la manière d’un puzzle qui prend forme au fil du temps, que ce qui se présente a sa raison d’être et s’enchaîne utilement sans avoir à en faire la demande.
Ceci s’explique par le fait qu’à ce niveau évolutif, on est en mesure, par l’intuition de l’esprit qu’on a développée, de se conformer à notre ‟plan de Vie”, élaboré avec notre Guide avant de s’incarner.
Par rapports aux tâtonnements qui marquent la vie de la plupart des gens sur Terre, ce sont là des facteurs évolutifs qui simplifient grandement l’existence.
Mais ce n’est pas pour autant un chemin de facilité car, dans cette avancée, on ne participe pas uniquement au Programme créateur qui nous échoit, on tend à le magnifier en expérimentant la vie du mieux qu’il nous est possible. Toujours dans le respect des vraies règles et aussi, sans jamais perdre de vue qu’on est toujours l’élève de plus grand que soi.
Q. 14/1 – D’aussi loin qu’on porte un regard sur le parcours humain, ce sont l’agressivité, la cruauté, la perversité, les guerres qui dominent. À quoi attribuer tant de négativité qui se répète sans cesse et peut-on espérer un jour vivre sur Terre dans l’amour et la paix ?
Q. 14/2 – Aux temps anciens de grandes civilisations auraient atteint un progrès considérable avant de s’autodétruire, provoquant ainsi de grands cataclysmes pour l’avoir utilisé sans sagesse. Actuellement on est en train de suivre une voie semblable. Une évolution continue parait donc impossible sur Terre, pourquoi ?
R. – Ce sont là deux questions qui se complètent et il est important de se les poser car on ne peut trouver de solutions à des problèmes existentiels aussi complexes qu’en prenant conscience des principales causes qui en sont à l’origine.
Pour y répondre aussi justement que possible, à travers un filtre positif car ce sont les sentiments bons et justes qui rapprochent de la vérité, il faut procéder par étapes et faire preuve d’esprit logique.
Des erreurs ont été commises dans la nuit des temps et se perpétuent de nos jours. Aussi, pour éviter de les renouveler sans cesse, le meilleur moyen est de commencer par aller au plus près du problème pour en comprendre les raisons en profondeur.
Pour cela, il va falloir faire un grand retour jusqu’à la Source de la Vie et la Création (son élaboration en plans invisibles et visibles, sa raison d’être, ses aléas...).
Il est certain qu’à notre niveau on ne peut se faire qu’une simple idée sur ce que sont la Source de la Vie et la Création. Mais en la développant au travers d’un raisonnement logique dans un but altruiste, elle peut nous faire franchir un à un les degrés de la Connaissance universelle mise à notre disposition pour les temps actuels.
Grâce à cet acquis, qui fait percevoir la vie de plus haut, il est possible de se débarrasser de tout un questionnement de moindre importance, voire puéril, qui empêche de s’ouvrir à des réalités plus grandes.
Une fois désencombré et libéré de toutes sortes de petites ou fausses croyances, on devient plus mature spirituellement. C’est alors qu’on ne demandera plus : « Croyez-vous en Dieu ? », mais : « Qu’est-ce que Dieu ? ».
Puis on s’intéressera à l’univers : quel rôle tient-il dans l’évolution de la Vie sur le plan matériel ? Ensuite, notre planète : que représente-t-elle au niveau de l’évolution humaine ?
Traiter d’un sujet aussi sérieux demande plusieurs pages d’explications. Aussi, celles concernant la Source créatrice et les différents niveaux de la Création ne seront abordées ici que dans les grandes lignes (de plus amples détails dans les cinq livres).
De la Source d’Énergie originelle à la Création.
Rien ne naissant jamais de rien, ni par hasard, il a fallu qu’une Force créatrice incommensurable (la Source d’Esprit primordiale) dotée d’une Intelligence inimaginable et parfaite soit à l’origine de la Création, car si le plus infime changement des conditions initiales s’était produit, l’univers (pour ne parler que du plan matériel) n’existerait pas. De cela les scientifiques d’aujourd’hui en sont tout à fait conscients.
Avant que se constitue la Création, il n’y avait que la Source d’Esprit originelle (appelée Dieu) en attente du moment favorable pour s’activer et donner naissance à tous les niveaux de la Création.
L’Énergie pourvue de conscience qui émane la Source originelle (à l’image de l’air qu’on exhale par la bouche) est à l’origine de tout ce qui existe dans la Création invisible et visible. Elle est d’une puissance et d’une pureté telle, qu’elle doit s’établir (ou se densifier) par paliers pour ne pas créer de dommage à la Vie en évolution. C’est ainsi que se constituent tous les mondes, du plus subtil au plus dense de la matière.
La Source de la Vie est la perfection même et sa nature première est créatrice. Aussi, en toute logique, sa principale raison d’être ne peut être que créer, et, de fait, être animée d’un élan de partage qui l’amène à donner vie à toutes les existences de la Création qui vont participer à son élaboration.
Afin que tous les esprits (ou les êtres) qui évoluent dans la Création ne soient pas de simples robots au service de la Source de Vie, ils sont dotés d’un potentiel de facultés créatrices et de qualités divines à développer au cours du temps pour pouvoir, ensuite, user du libre arbitre en connaissance de cause.
Toutefois, les plus sublimes esprits, ceux qui se situent aux plus hauts degrés de la Création, étant les plus proches de la Source créatrice parfaite, ne font qu’un avec elle. Aussi, à ce haut niveau, leurs œuvres sont d’emblée harmonieuses.
Mais sur des plans moins élevés, il est nécessaire que les êtres responsables de la réalisation de nouvelles œuvres cosmiques acquièrent plus d’autonomie et fassent preuve d’imagination créatrice pour mener à bien la tâche qui leur est dévolue.
Et c’est cette liberté d’action utilisée à mauvais escient, c’est-à-dire sans respecter fidèlement le programme originel, qui va introduire dans la Création ce qu’on appelle le Mal, qui en fait est du Bien altéré.
L'ensemble de la Création, invisible et visible, est comparable à une immense usine ayant à sa tête un directeur général (le Créateur de toutes choses) assisté de son équipe de direction (les hiérarchies d’Esprits supérieurs), puis suivent les chefs de service, les employés et enfin les ouvriers de différentes catégories (tous les êtres des plus grands aux plus modestes qui les accompagnent dans leur tâche).
La vie de cette usine étant basée sur l'utilisation d'une énergie sous des formes diverses, elle ne peut exister que grâce à la découverte de cette énergie et n'évoluer que par elle. Dans la Création les choses se passent de la même façon.
Les esprits supérieurs qui composent la hiérarchie angélique, Anges, Archanges…, sont des êtres faisant partie des humanités précédentes. Ces aînés de l’Homme (ou plus précisément de la vague de vie humaine peuplant tout l’univers matériel) ont toujours évolué à un niveau subtil de la matière. Mais bien que leur nature et leurs tâches dans la Création ne soient pas comparables à celles des humains, eux aussi suivent la Voie évolutive afin de progresser.
Pour réaliser l’Œuvre incommensurable qu’est la Création dans son entièreté, l’Énergie pure se met à la disposition de tous les êtres qui participent à son élaboration (comme des matériaux de qualité dont disposent des maçons pour construire un bel et solide édifice).
À la base, l’Énergie qui va permettre la construction de l’Œuvre est neutre afin de respecter le libre arbitre de chacun dans sa tâche. Aussi, pour cette raison, elle peut être utilisée de la bonne manière en respectant les lois originelles, ou d’une mauvaise façon quand on n’en tient pas compte, mais tel n’est pas le but de sa neutralité.
Il faut avant tout prendre en compte une vérité essentielle : étant la Perfection même, la Source de la Vie ne programme, ne produit et n’intègre que ce qui s'inscrit dans une progression propice à une évolution positive constante, ce qui peut se traduire par le Bien.
De tout acte émis par les êtres de la Création, en dernier lieu, seul ce qui se dégage de profitable à l’existence est retenu. Ce qui ne l’est pas, sera soit réhabilité, soit recyclé. Le Programme créateur est à la mesure de la grande Conscience originelle qui l’a pensé (ou imaginé).
La liberté d’action fait partie du Programme créateur pour permettre à tout être conscient de développer ses facultés créatrices et de les mettre à profit. Mais la Source originelle étant aussi la vigilance même, lorsque l’Énergie est contrariée dans sa fonction créatrice, des impulsions naturelles (présentées comme des lois divines) lui font réintégrer la voie évolutive. La liberté d’action et le respect des lois universelles vont de pair.
Donc, tout ce qui procède de la Source de la Vie est parfait, cependant les esprits avancés participant à la Création peuvent, comme tout apprenti trop sûr de lui, commettre des erreurs. C’est ce qui est survenu, tout d’abord sur un plan spirituel relativement élevé, et qui explique l’apparition du mal.
Il y a donc une grande différence entre le Projet originel parfait et sa réalisation confiée aux esprits évolués qui n’en ont pas tous respecté les règles essentielles.
Une grande vigilance est indispensable à tous les niveaux, depuis les hautes Sphères célestes jusque sur Terre. C’est parce que cette vigilance essentielle a fait défaut en des temps immémoriaux, que des esprits de nature angélique ont vu leurs réalisations prendre un chemin tortueux.
Toute erreur, petite ou grande, en en engendrant bien d’autres, chaque manquement aux lois de la Vie est à prendre très au sérieux. Tout dérèglement, aussi insignifiant soit-il, est un élément déclencheur qui peut déstabiliser, provisoirement, tout un programme minutieusement préparé.
Chaque acte a un impact dans le temps. C’est ainsi que des décisions et des réalisations allant à l’encontre du Projet originel ont, à un moment donné, porté plus ou moins tort aux vies nouvelles. Il ne faut toutefois accuser personne pour ses erreurs, car qui n’en commet pas sur cette longue voie d’apprentissage ? Par contre, il serait sage et profitable de chercher à en comprendre les raisons et aussi de toujours mesurer la portée de ses actes dans le temps avant d’agir.
Si l’on voulait découvrir la première faute, cause de tant d’autres, il faudrait remonter fort loin, bien au-delà de l'imaginable sur Terre. Lorsqu'une lumière faiblit, c'est parfois si imperceptible que le phénomène nous échappe. C'est une chose semblable qui s'est produite sur un des niveaux des sphères célestes, d’autant que là où règne le Bien, le Mal a des raisons d'être ignoré.
Lors d'une inondation, due à une fuite d'eau dans sa maison, on se précipite pour fermer le robinet d'arrivée. De la même façon, il fut remédié d’emblée, dès qu’elle fut détectée, à cette faute lourde de conséquences. Toutefois, ce n’est qu’un travail à long terme qui peut permettre d’en réparer les dégâts.
Cette confusion au sein de la Création a faussé le rythme d'évolution et deux éléments prépondérants, la Force et la Douceur, ont été détournés de leur principale fonction. Au lieu de s'allier pour s'équilibrer, ils se sont opposés, causant des dommages dans les consciences.
C’est dans la transgression de cette règle qu’on peut trouver l’explication des retardataires : trop de passivité, tout comme une grande brutalité peuvent être un handicap à leur progression.
La faute en revient à des aînés de l’Homme de nature angélique, qui bien que très avancés, étaient encore en apprentissage. En se laissant aveugler par un sentiment de puissance, ces êtres ont éveillé en eux l’orgueil et l’égoïsme, ce qui les a amenés à écarter l’Amour de leurs œuvres.
Or, tout ce qui survient de négatif dans la Création est dû en premier au manque d’Amour.
Mais qu’est-ce au juste que l’Amour ? À son plus haut niveau il s’agit de la Force d’attraction et de cohésion qui, dans toute la Création, ne fait se rassembler que ce qui est en affinité avec ses puissantes vibrations créatrices. C’est dire combien l’Amour est important. Aussi l’écarter du Programme créateur ne pouvait être qu’une source d’échecs.
Au niveau humain, en tant que sentiment, il est tout aussi précieux. Mais pour faire de l’Amour une force équilibrante qui nous vivifie intérieurement et fait se développer le monde, il doit toujours être accompagné de volonté positive et d'intelligence créatrice. Sinon, reçu et donné inadéquatement, sans discernement, ce n’est plus qu’un sentiment improductif et déstabilisant.
L’exemple se transmettant par les aînés, sur Terre, comme sur d’autres mondes, sont apparus des humains égoïstes qui imposèrent leur force dominatrice à d’autres sans défense. Il en est résulté un affaiblissement général de l'existence et un nouveau fléau, la peur, fit son apparition. Quelle que soit son origine, la peur freine la bonne énergie qui se constitue à travers les émotions saines. Il s'ensuit la maladie sous toutes ses formes et à tous les niveaux de l’être.
Mais elle n’agit pas seulement sur l’état émotionnel de l’homme et de l’animal, ses vibrations affectent aussi la nature. C’est ainsi que les moyens anciens d’éducation ont fortement altéré, alourdis l’atmosphère terrestre. L’humanité a ainsi été prise dans un courant négatif qui a éveillé en elle des forces malsaines et la plupart des hommes, par peur des sévices, sont devenus sournois, menteurs, puis batailleurs et cruels, au lieu de développer des qualités positives.
Toute peur irraisonnée est extrêmement nocive. La peur appelle la peur qui prend ainsi des proportions considérables. Par les sentiments négatifs qu’elle suscite, elle entraîne plutôt dans la survie, alors que c’est l’amour qui devrait magnifier la vie. Ce n'est donc pas en continuant à entretenir des pensées équivoques au sujet de la peur que ce monde se relèvera, mais en développant notre intuition pour ressentir à temps ce qui peut présenter un danger.
Que représente l’univers matériel ? Quant à la Terre, quel rôle tient-elle dans cet univers ?
Pour apporter une suite cohérente aux explications qui vont suivre, revenons succinctement sur une réalité déjà abordée dans les ouvrages.
La Terre, ce lieu de vie matériel dense sur lequel l’humanité s’est incarnée et, dans l’ensemble, s’y maintient au lieu de poursuivre une voie évolutive normale sur un plan vibratoire plus élevé (comme l’élève qui change de classe après une année scolaire réussie), correspond à la structure de la planète.
C’est une situation rarement observable dans l’univers où les autres humanités évoluent dans des conditions plus souples à partir d’une sphère supérieure de leur monde. Parfois, la spiritualisation d’une humanité peut conduire à la désertification du plan dense de sa planète.
C’est ce qui amène la plupart des hommes de science à penser qu’il n’y a pas de vie, humaine ou autres, sur les planètes de notre système solaire, pour parler des plus proches. N’ayant pas encore développé la faculté de clairvoyance, ni des moyens technologiques plus élaborés que ceux actuels, ils ont des difficultés à concevoir l’existence sur un plan vibratoire plus élevé que celui de la Terre.
L’univers matériel est un immense lieu d’expériences dont le but final est d’atteindre l’harmonie dans l’union de l’Esprit et de la Matière noble. Autrement dit, à travers une multitude d’infinités d’expériences, parvenir, comme le prévoit le Projet d’origine, à réaliser une matérialité spirituelle universelle.
Chaque galaxie, chaque système solaire, chaque planète, progresse selon un programme qui lui est propre tout en poursuivant un même but spirituel et tous les Créateurs qui en ont la charge se situent à des niveaux évolutifs très différents.
La réalisation de chaque monde et l’évolution des êtres venant expérimenter un parcours de vie propre à une planète, en vue de progresser, va être confié à un Créateur accompagné de ses auxiliaires les plus proches (qui seront appelé Dieu).
Quand on parle de Dieu, cela prête souvent à confusion. Il peut s’agir de la Source première de la Vie, ou de puissants Esprits qui tiennent un rôle majeur sur les plans supérieurs de la Création, ou encore des Créateurs (ou Dieux) d'univers locaux (galaxies, systèmes solaires, planètes).
Au niveau d’une planète, en font aussi partie les Esprits de races et des nations, de nature angélique, qui amènent chaque peuple, chaque état à progresser d’une façon qui leur est propre, pour ensuite, le moment venu, partager avec toute l’humanité les valeurs acquises indépendamment.
Quand dans l’Ancien Testament il est dit d’une nation qui fait la guerre à une autre, qu’elle est sous la protection de son Dieu (et non de Dieu), il s’agit d’un Esprit angélique qui a pour mission de faire progresser ce peuple. Et si celui-ci est composé d’humains récalcitrants aux vraies valeurs de l’existence, cela peut commencer par la guerre avant d’en arriver un jour à l’Amour altruiste.
Il faut aussi penser aux grands Dévas de la Nature et aux Esprits-groupes des différentes espèces animales qui tiennent des rôles importants dans l’évolution d’un monde.
Cependant, aussi grands, aussi glorieux que puissent paraître aux yeux de beaucoup de gens ces Esprits supérieurs, tous poursuivent leur évolution à travers leurs œuvres. S’ils les mènent à bonne fin, ils progressent et il leur sera confié de plus hautes missions.
Sinon, comme les humains, ils devront se remettre à la tâche pour remédier à leurs erreurs, et cela pourra passer par une mission sur un monde en difficulté. Il ne s’agit pas de punition, mais d’approfondir ses connaissances sur le fonctionnement de l’Existence afin de progresser et devenir plus efficient.
Dans ce grand champ expérimental qu’est l’univers matériel, il y a des êtres humains (vivant sur un plan de matière moins densifié que celui de la Terre) qui depuis longtemps se sont élevés à un degré de sagesse qui dépasse de très loin les valeurs et les connaissances humaines actuelles, alors que sur d’autres planètes moins avancées, un grand nombre se débattent dans une vie dont ils ne comprennent pas toujours le sens. Certains, à la longue, ont même régressé à un niveau vibratoire bien plus bas que la Terre, tandis que d’autres ne l’ont pas encore atteint.
On ne va pas revenir sur des détails concernant les aléas de l’humanité, mais juste sur un fait majeur.
Suite à une erreur de parcours (nul ne pouvant transmettre de façon sûre ce qu'il n'a pas réalisé en lui-même, l’Amour, la sagesse…) des esprits humains, encore dans la ‟ petite enfance ”, furent entraînés dans une chute dans la matière au lieu d’effectuer une descente lente et progressive. C’est ainsi que leur niveau vibratoire (tout comme celui de la Terre) a faibli, leur occasionnant une altération de la conscience qui les a freinés dans leur évolution.
Ce qui est survenu au commencement des temps et qui a contraint des esprits humains à une involution avant d’aborder leur évolution, est semblable à une amnésie suite à un grand choc. Et, comme tout accidenté qui subit ce dommage, ils doivent recevoir des soins spéciaux de plus ou moins longue durée pour recouvrer la ‟mémoire” : leur potentiel de facultés et de qualités spirituelles.
La programmation inscrite au tréfonds de chaque être n’ayant pas été altérée, il fut possible de la réactiver par l’éducation, l’introduction de valeurs morales et un enseignement religieux. Mais pour être fructueux ce dernier aurait dû être transmis progressivement, de façon naturelle, comme des cours de sciences à des élèves, en commençant par des choses simples pour être bien intégré. Le parcours de l’humanité n’aurait alors pas fait tant de détours.
C’est pourquoi en cette période de grands changements, où tout s’accélère, il devient indispensable de rechercher une connaissance spirituelle claire et vivifiante qui fera office de tuteur tout en nourrissant l’âme.
À cause de son niveau vibratoire peu élevé et cristallisant pour la conscience, la Terre est un monde qui peine à évoluer.
C’est une école d’apprentissage dans laquelle les humains qui poursuivent des ‟études supérieures ” sont rares. Aussi est-il normal que le niveau requis par les esprits supérieurs qui prennent en charge cette humanité soit moins élevé que celui des mondes plus avancés.
Comme c’est aux Anges déchus (pour n’avoir pas respecté le programme originel) que revient cette faute, dans un premier temps et pour y remédier, ce sont eux qui, majoritairement, ont eu à instruire les humains en leur ‟inspirant” leur propre programme d’éveil. L’Amour n’en faisant pas vraiment partie, l’apprentissage s’effectuait à travers de dures et douloureuses leçons.
Et si ce mode d’apprentissage tient encore une place importante sur Terre, c’est parce que la plupart des gens, bien inconsciemment, s’y réfèrent toujours malgré toutes les afflictions qu’il engendre. L’ancienne école, bien ancrée dans les consciences, a des difficultés à céder la place à la nouvelle qui pourtant offre de bien plus grandes perspectives d’avenir.
Cependant, en plus de cette guidance, une aide adaptée à la situation a toujours été octroyée depuis les mondes supérieurs aux êtres qui en supportent les inconvénients. Mais cette aide providentielle est plus souvent ignorée ou refusée par les intéressés, qu’acceptée avec reconnaissance, mettant ainsi un frein à l’évolution humaine.
Aussi, dans l’état actuel des choses, il est nécessaire d’acquérir plus de sagesse avant de pouvoir aller à la rencontre d’êtres évolués hors de la planète. Quant aux mondes d’un niveau vibratoire proche de la Terre et même plus bas (certains étant technologiquement très avancés, mais sans sagesse), des rapprochements ne sont pas souhaitables.
Et pourtant, à toutes les époques, certaines âmes peu évoluées, ou retardataires, sont parvenues et parviennent toujours à s’infiltrer sur Terre par le biais de l’incarnation. En s’éloignant des valeurs spirituelles, en adoptant un mode de vie malsain, prises de drogues, abus d’alcool.., qui causent tant de ravages au niveau des corps subtils, les vibrations des humains diminuent et leur conscience se déstructure.
C’est ainsi qu’un bon nombre de gens se retrouvent sous l’influence nocive de planètes spirituellement en perdition, ouvrant ainsi la porte à des âmes sombres ou peu évoluées.
Le résultat ne s’est jamais fait attendre : malveillance, violence, cruauté et perversité prennent de l’ampleur quand de telles âmes, n’ayant aucune notion du bien et du mal, voient le jour sur Terre. Et, selon la loi de réciprocité, ces âmes ne peuvent qu’en appâter d’autres de même nature qu’elles, sans parler de la force nocive propagée par le mauvais exemple.
Tous ces êtres perdus, qui se sont coupés de la Source de Vie, ne pouvant plus accéder à la bonne énergie, doivent pour survivre recourir à une autre source, dont celle qui se crée au travers des énergies négatives émises par les hommes. Il est donc de l’intérêt de ces êtres d’inciter les humains à accomplir de mauvaises actions.
Devant de tels faits, comment réagir ?
Sûrement pas par la peur ou en se culpabilisant, mais en prenant conscience que plus on se laisse attirer par une matérialité improductive, destructrice, perverse, plus on se rapproche dangereusement de l’état de conscience très obscur qui règne dans ces mondes inférieurs. Tant qu’un bon nombre de personnes ne développeront pas suffisamment de vraies valeurs, afin de faire barrage aux sentiments subversifs, il en ira ainsi et le mal l’emportera sur le bien.
On peut parler de compassion envers ces âmes perdues sur leur planète, mais que peuvent faire des humains, déjà en grande difficulté, pour des êtres qui risquent de les mener à leur perte ? Il faut être réaliste et s’en tenir à une compassion intelligente : en grandissant ses qualités d’âme, on libère de bonnes vibrations qui sont une aide pour ses semblables où qu’ils se situent, ici ou ailleurs.
La Terre est un lieu d’incarnation choisi par de nombreux êtres en recherche d’apprentissage, justement à cause des difficultés de parcours qui se présentent et qui demandent de faire preuve d’infiniment d’ingéniosité pour les surmonter.
C’est ainsi que ceux qui ressortent vainqueurs des épreuves acquièrent de grandes qualités et des connaissances étendues sur la Vie qui feront d’eux des créateurs aguerris.
Le niveau dense de la Terre est un lieu d’apprentissage très particulier. Les expériences humaines s’accomplissent entre le Bien et le Mal, et ce dernier peut en certaines circonstances propager considérablement ses méfaits, ce qui ne serait pas autorisé sur d’autres mondes plus évolués.
Le but d’un passage ici-bas est de donner l’occasion à des êtres humains en apprentissage de prendre conscience, entre autres, des conséquences, parfois dramatiques, d’un comportement allant à l’encontre du plan de Vie. Et aussi, de réaliser pleinement comment il est possible d’en arriver à certaines extrémités dans le Mal, et surtout comment y remédier. Mais beaucoup de personnes dépassant les limites ont fait de cette école un lieu permissif où règne l’anarchie, la dévalorisant toujours plus. Le Projet initial est donc loin d’être pris en compte comme il se devrait.
Toutefois, quand les leçons ont porté, les personnes concernées comprennent que seul le Bien est constructif et productif et que sans une humilité vraie et le sens du partage, on ne peut s’élever au-delà des petites réalités humaines. Lorsque ces vérités deviennent une évidence qui s’ancre dans l’âme, un grand pas est franchi.
Il est question ici des rudes leçons pouvant être profitables aux âmes rebelles progressant avec difficulté. Mais pour d’autres ayant acquis de la sagesse, l’apprentissage se fera plus en douceur. Toutefois, tous les exemples bons ou mauvais qui s’offrent à tous en ce lieu, sont autant de leçons à retenir sans avoir forcément à vivre des situations pénibles.
Maintenant, ‟projetons-nous” sur un monde matériel moins dense que le nôtre et aux vibrations plus élevées.
Sur ce niveau, contrairement à la Terre, ne peuvent s’incarner que des âmes portant en elles des valeurs de Paix, d’Amour, de Sagesse… Ce lieu, bien qu’encore imparfait pourrait nous sembler paradisiaque. Sur celui-ci pas de compétition entre les êtres, mais de l’entente, de l’entraide et des facultés créatrices mises à profit dans un objectif positif.
Les religions et les enseignements religieux complexes n’y ont pas cours. Une connaissance spirituelle saine et naturelle qui nourrit l’âme et fait se développer la conscience, et cela dès l’enfance, les remplace. Aussi, bien que la Source créatrice et la Vie qui en est issue soient profondément respectées et aimées, tout sentiment d’adoration ou la déification d’un être évolué venant transmettre un enseignement supérieur, serait perçu comme un comportement primaire.
Sur ce monde la nature est grandement respectée et la vie animale, moins diversifiée que sur Terre, l’est tout autant. Les vibrations étant ici suffisamment élevées, la nature peut développer son côté positif : la végétation est harmonieuse, pas de plantes carnivores, ni diffusant un poison pour se protéger, ni encore de végétaux parasites en étouffant d’autres pour prendre leur place.
Pas non plus de vie animale dangereuse, ni venimeuse. Rien qui rappelle la forme primaire reptilienne peu propice à l’évolution de l’âme (ce qui explique qu’elle est prioritaire dans les mondes retardataires et cela jusqu’à en influencer la forme humaine).
Et comme les lois d’équilibre sont respectées, c’est la qualité de vie qui détermine le nombre en tous points, donc pas de surpopulation, ni humaine, ni animale. Quant à la maladie, étant principalement due à une baisse et un déséquilibre vibratoires, ici elle est peu présente.
Cette vie dont rêvent beaucoup de gens sur Terre, présente cependant un inconvénient.
Quand notre âme n’est pas assez fortifiée et qu’on vit dans un climat de paix, d’Amour, de bien-être, on risque de se complaire dans cette existence agréable et ne plus penser que le but de la vie est l’évolution. On peut alors stagner puis régresser, au lieu de s’ouvrir à des réalités plus élevées favorisant une vie matérielle toujours plus subtile.
Sur des planètes plus avancées que la nôtre, lorsque c’est nécessaire, pour éviter ce dérapage qui ne permettrait pas de franchir les étapes suivantes, certains êtres vont devoir se réincarner sur un monde plus rigoriste. Un passage par la Terre, par exemple, leur permettra de fortifier leur volonté, leur sensibilité, leur discernement à travers des épreuves convenant à leur cas. Ils pourront également mettre à profit leurs acquis, mais dans des conditions propres à cette exigeante école qu’est la Terre.
Dans l’ensemble, pour des êtres pleins de gentillesse, non-violents, respectueux des droits d’autrui et soucieux du bien-être de leur prochain, venir fortifier leur âme sur un monde tel que la Terre, peut être vécu douloureusement, d’autant qu’ils ont rarement l’intuition de la raison de cette incarnation.
Le parcours risque aussi de se montrer difficile pour ceux qui s’incarnent dans le but de partager leurs acquis positifs avec une humanité dans l’ensemble encore trop imprégnée d’orgueil et d’égoïsme. Ils sont rarement écoutés, compris et peuvent en souffrir.
Les âmes étrangères à la Terre, actuellement très nombreuses, portant en elles le germe de leur monde d’origine n’ont pas forcément pour qualité dominante l’Amour, mais peut-être la Volonté, l’Intelligence créatrice, la recherche de l’Essentiel…
Il faut aussi tenir compte de celles très primaires, ou en régression, dont le comportement agressif, cruel, ne peut que nous horrifier. Pourtant, si on allait jeter un coup d’œil sur un des mondes sombres dont ces êtres sont originaires, on pourrait être surpris de constater qu’ils peuvent faire partie des plus avancés de leur humanité.
Ce n’est pas pour autant qu’on doit se montrer d’une indulgence inconsciente à l’égard de ceux qui sur Terre vont à l’encontre des valeurs humaines durement acquises au cours du temps.
À propos de valeurs, si cette fois on allait faire un tour sur un monde très évolué, on serait consterné en constatant combien ce que nous qualifions de hautes valeurs ici-bas, sont bien minces à côté des leurs.
Aux yeux de ce monde, on serait perçu comme des inconscients pour traiter la nature qui nous permet de vivre, avec si peu d’Amour et de respect. Et aussi pour des sauvages, du fait d’élever des vies innocentes, pourtant placées sous notre responsabilité, pour les tuer et s’en nourrir.
C’est la méconnaissance des bases de l’évolution terrestre qui est une entrave à un rapprochement profitable entre les hommes.
Pourtant, la Vie est UNE. Après avoir reçu, chacun doit transmettre à son tour ses acquis en vue d’une évolution générale prospère. Le but de ce partage entre des êtres différents est de constituer un ‟noyau” d’âmes porteur des qualités essentielles capables d’élever le plan terrestre à un niveau de conscience universel.
En subissant une cristallisation plus importante que prévue, le niveau matériel dense de la Terre est devenu, par la force des choses, une rude école. Néanmoins, il peut présenter de grands avantages pour l’évolution de l’âme. C’est un lieu incomparable où la diversité se retrouve à tous les niveaux, ce qui permet d’expérimenter la vie de maintes façons, du moins dans les limites autorisées qui sont malgré tout très souples.
C’est ce qui laisse aux apprentis de la Vie une grande liberté d’action pour se perfectionner et accomplir des œuvres de plus en plus élaborées. Le grand malheur c’est que beaucoup profitent de cette liberté pour détruire ce que d’autres mettent un temps infini à construire. Aussi, c’est à ce niveau qu’un grand travail est à accomplir : parvenir à réfréner les malveillances qui portent grandement tort à ce monde, tout en respectant les lois de la Vie.
Le Mal n’est que du Bien altéré.
Aussi, on pourrait être amené à penser qu’il suffit de donner la priorité à ce qui nous semble bien et de se montrer aimant pour se débarrasser de ce qui est nocif. Mais ce n’est pas suffisant pour revenir à une vie normale. Il n’est pas question de supprimer le mal, qui n’est que du bien altéré, mais de le transformer. Et pour cela il faut apprendre à se servir du Bien avec science.
Le Bien véritable est puissant. Il agit comme un détachant de qualité dont une seule goutte peut venir à bout d’une tâche rebelle, sans en altérer l’étoffe.
De la même façon, une poignée d’hommes bons, justes et instruits sur la Vie, peuvent par la force d’Amour qu’ils rayonnent transformer une situation désespérée en un événement productif, plus sûrement qu’un grand nombre par la guerre. Ce n’est donc pas la quantité qui compte, mais la Qualité.
Le mal ne peut s’enraciner là où règne le Bien véritable.
S’il ne faut pas fermer les yeux sur l’origine d’un événement perturbateur, il ne faut pas non plus lui donner plus de force en propageant sans mesure des propos acerbes à son encontre, cela ne ferait que lui faire prendre de l’ampleur.
Si un courant négatif s’installe sur Terre, c’est uniquement parce que par leurs pensées, paroles et actes négatifs, des personnes lui ont préparé le terrain.
Aussi, lorsque des hommes à l’esprit obtus, aux pensées rétrogrades ou à l’attitude intégriste cherchent à imposer par la force des idées, des doctrines, que l’on sait et ressent contraires aux lois fondamentales, et donc présentant un danger pour tous, ce n’est pas en leur faisant la guerre en vue de protéger les vraies valeurs que se trouve la meilleure solution.
Bien sûr, un mal conséquent qui n’est pas arrêté à temps dans sa course peut aller jusqu’à changer la face du monde. Aussi faut-il rester vigilant afin de pouvoir réagir positivement à temps. Mais quand on est forcé de se défendre, ou de faire preuve de fermeté pour faire valoir la vérité, il faut privilégier les sentiments élevés et les moyens les plus justes pour éviter que la situation ne s’envenime et ne devienne incontrôlable.
D’un acte alimenté par de mauvaises pensées, par des sentiments agressifs, ne ressort jamais rien de bon, sinon des apparences de paix trompeuses car c’est de nocivité (peur, rancœur, haine…) dont se nourrit le mal.
La plus puissante des ‟armes” à opposer au mal, est la force positive qui se constitue à travers les nobles pensées émises par un grand nombre. Donc, ce n’est pas en adoptant un comportement laxiste ou agressif envers des gens pris dans un mauvais courant, que la situation s’améliorera.
L’instabilité qui atteint une grande partie de l’humanité est due aux difficultés qu’éprouvent les hommes à trouver la bonne mesure en toute chose. Ils alternent les excès et les insuffisances qui, invariablement, les conduisent vers de nouveaux égarements. C’est là l’œuvre du mental, de la pensée dualiste qui tant qu’elle ne se relie pas à l’esprit conscient en soi, passe par des envolées entre le bien et le mal, sans parvenir à se stabiliser durablement.
Dans les temps anciens, de grandes civilisations se sont élevées sur Terre dépassant sur bien des points les découvertes actuelles et c’est encore la démesure, dictée par l’orgueil et l’égoïsme, qui les a menées à leur perte. Conjuguée au manque d’Amour, elle a grandement déstabilisé la planète. Lorsque la sagesse est absente des hautes technologies et des grandes découvertes, l’humanité tombe et retombe sans cesse, et parfois de fort haut.
Cela devrait donner à réfléchir à ceux qui se lancent dans la course au progrès sans en mesurer les conséquences, chez eux les leçons que donne la vie ne semblent pas porter leurs fruits. C’est ainsi que les erreurs du passé se renouvellent continuellement alors que, précisément, de plus en plus d’êtres ayant vécu en ces temps anciens se réincarnent aujourd’hui. Mais leur maturité spirituelle doit être insuffisante pour aller puiser dans la mémoire de leur âme et en retirer des conclusions bénéfiques.
De certains émergent les germes d’un grand savoir. Malheureusement, ils exploitent ces connaissances comme ils les ont exploitées naguère, en retombant dans les mêmes travers, c’est-à-dire en succombant à l’orgueil, à la recherche du profit et du prestige, et donc aux tentations des forces négatives.
Actuellement, bien que les valeurs humaines soient de plus en plus souvent prises en compte, les gens dans leur majorité manquent encore de logique et agissent comme bon leur semble et non comme il le faudrait.
De nombreuses personnes, pourtant bien intentionnées, commettent des fautes par manque de connaissances et de réflexion. En effet, vouloir ‟ faire le bien ” et ‟ bien faire ” sont souvent incompatibles. Une citation ancienne l’exprime sans détour: « Le chemin qui conduit à l'enfer est pavé de bonnes intention ».
Tout est ‟ Magie ” dans la vie, ou Science. Aussi, seuls ceux qui connaissent les lois qui régissent l’Existence seront de bons magiciens, c’est-à-dire des personnes efficientes, si elles en usent à bon escient et dans la mesure où elles maîtrisent leurs connaissances.
Qui s’imaginerait qu’une action semblant en tous points bénéfique, puisse être la cause d’événements malencontreux ? C’est pourtant le cas lorsque, croyant bien faire, des personnes réactivent inconsciemment des énergies latentes. Ainsi, le trouble émotionnel engendré par le souvenir et l’évocation d’atrocités commises en temps de guerre, lors d’une commémoration par exemple, ravive des forces négatives en sommeil.
Il faudrait que ce rappel en mémoire ne soit fait que dans une intention louable de paix (éviter la récidive d’actes inhumains), ce serait alors le moyen de purifier ce qui a été altéré. La prise de conscience positive qui en résulterait pourrait ainsi être à l’origine du rétablissement de l’ordre des choses, car tout ce qui a été vicié doit être épuré un jour.
Quand on prend partie pour défendre une cause, il faudrait toujours se demander si elle est entièrement juste, car lorsque ce n’est pas le cas, on fait surtout grandir les forces du mal du fait qu’on agit de façon irréfléchie, impulsive, sans en mesurer les conséquences, parfois lourdes lorsque cette action fait se déplacer des foules.
Le mal reprenant ainsi le dessus, des esprits à la conscience altérée, fortifiés par les énergies que ce monde leur procure, pourront ensuite inspirer défavorablement de braves gens croyant bien faire. C’est ainsi que peuvent se poursuivent leurs malveillances, source de tant de malheurs et de souffrance.
Les conséquences funestes, dues à la méconnaissance du fonctionnement de la Vie, peuvent être évitées si l’on s’en remet à sa nature supérieure et à la sagesse qui l’anime. Il faut chercher à doser et clarifier ses sentiments et à transformer ses passions en idéaux, car en se regroupant, les énergies déséquilibrées peuvent devenir semblables à un vent impétueux que seules de bonnes actions parviendront à calmer.
Quand on perçoit la vie à sa juste réalité, ce qui amène à mieux la comprendre, les rassemblements visant à faire naître des prises de conscience ne sont plus vraiment nécessaires, ou alors dans un climat de paix générale. Ce sont les pensées justes, fortes et aimantes, émises dans un but altruiste par des personnes à l’esprit éclairé (qu’elles soient ou non rassemblées) qui en s’unissant font entrer en action les forces régénératrices.
Agir au niveau de la Pensée, est loin d’être de l’inaction, mais une action dynamique qui intègre la Science de l’Esprit. C’est ainsi que la vie s’organisera dans les temps futurs.
Sur terre, la grande erreur, facteur de tant d’incompréhensions et de conflits, est due au fait qu’on étudie souvent les effets avant d’en rechercher la cause.
En commençant par s’intéresser à toutes sortes de vérités qui parcourent le monde dans l’espoir d’atteindre la Vérité, on se perd sur les chemins de moindre importance et les voies sans issue qui la bordent. On ne peut se faire une idée juste d’une chose que si l’on connaît son origine qui servira de fil conducteur.
Prenons l’eau d’un fleuve. Cette eau, pure à la source, ne le sera plus en fin de parcours, nombre de produits polluants étant venus la souiller. Aussi, si on doit l’analyser pour en connaître les propriétés, il est logique d’aller la puiser là où elle surgit de terre.
En procédant inversement, en l’analysant en aval, on obtiendra des résultats qui fausseront les premières données. Pour la Vérité, c’est pareil. Pour en recueillir le bien et le beau, il faut aller les puiser là où ils n’ont pas été altérés. Autrement dit, là où les lois qui régissent la Vie ont été prises en compte.
Le manque de logique se retrouve partout. Serait-il venu à l’idée d’un chirurgien d’opérer des patients avant d’avoir fait de sérieuses études médicales ? La réponse va de soi, mais quand il s’agit de la façon dont les gens dirigent leur vie et se comportent dans la vie, on ne peut pas dire qu’il en va de même.
La plupart du temps les découvertes passent par l’improvisation, en conséquence de quoi les résultats sont loin d’être ceux escomptés. Or, une découverte ne se révèle bénéfique que dans la mesure où elle a été recherchée en réelle connaissance d’une cause supérieure.
Malheureusement, la Science de l'Esprit (ou spirituelle) est ignorée de la majorité des gens, et l'Esprit lui-même, (bien qu’étant à l’origine de tout ce qui existe), le plus souvent écarté de tout travail d'investigation. C'est donc à tâtons que s'effectue la plupart des recherches dont dépend la qualité de vie sur Terre.
Les maladies, par exemple, ne pourront commencer à disparaître que lorsque la source nocive qui les alimente (comme les mauvais sentiments) diminuera pour laisser la place à ce qui est positif (comme de nobles pensées). Et aussi, que si l’on a recours à des soins qui prennent en compte les différents niveaux subtils de l'être (les corps et centres d’énergie en l’homme) dont dépendent l’évolution de la conscience et un physique sain. On peut ainsi rétablir durablement la santé psychique et physique et parler alors de véritable guérison.
Par ailleurs, on ne peut contester que la santé du corps physique soit tributaire de la qualité de la nourriture absorbée. Les méthodes de culture, respectueuses envers la terre nourricière et l’environnement, tiennent une grande place au niveau de la santé et cela est généralement accepté.
Par contre, que l'alimentation ait des répercussions sur l'esprit et l’âme, cela échappe à beaucoup. En ingérant une nourriture saine, aux vibrations élevées, on les sustente également. À l'inverse, les aliments empoisonnés par d’énormes quantités de fertilisants et de pesticides chimiques perturbent les corps subtils.
Or, les corps d’énergie tiennent un rôle capital dans la vie de chaque être, non seulement au niveau spirituel, mais aussi physique et psychique, notamment en ce qui concerne la santé. Tout étant lié, une faiblesse au niveau subtil de l’être se répercute sur le corps physique et réciproquement.
Tout ce qui est absorbé (comme une alimentation malsaine pauvre en vibrations) ou inhalé (des substances toxiques, une atmosphère polluée), altère aussi les corps subtils. Par voie de conséquence, un obscurcissement au niveau de la conscience et de l’âme s’ensuivra, entraînant des troubles du comportement.
La connaissance transmettant les vérités essentielles ne s’offre qu’à ceux qui ont fait l'effort de la rechercher pour une cause juste.
C’est pourquoi, remédier à l'ignorance spirituelle devrait être aussi évident que de combattre l'illettrisme.
Bien que la Vérité originelle, qui procède de la Source créatrice, nous soit inaccessible, on peut tout de même chercher à comprendre ce qu’elle représente. Et aussi comment elle parvient jusqu’à nous, afin d’en remonter le cours sans être freiné par toutes sortes de points de vue humains incertains.
Tel un parfum, la Vérité se diffuse dans le monde pour être reçue par le plus grand nombre sous la forme qui convient aux uns et aux autres à un moment donné. Ou, plus justement, chacun puisera en elle selon son ouverture de conscience tout au long de son existence.
La grande différence entre le Projet initial et les projets humains, c’est que le premier est parfait dès l’instant où il est émis et les seconds sont modifiables, perfectibles, pour qu’en des temps incommensurables, Projet et Réalisation du plan originel se rejoignent et ne fassent plus qu’un.
Toutes les conditions sont actuellement réunies pour faire un bond dans l’évolution. Cette avancée consiste à sortir de la loi ancienne du karma (enchaînement des causes et des effets dans lequel se sont englués nombres d’êtres) pour réaliser la loi d’Amour libératrice.
Il en va de même lors de chaque grande période évolutive et il faut savoir s’adapter pour ne pas faire partie des retardataires qui sont un frein à l’évolution de la Vie, comme ces mondes sombres dont on vient de parler. S’ils le sont devenus, c’est parce qu’ils se sont éloignés puis coupés de la Source de Vie originelle.
En régressant ils ont fini par inverser les valeurs humaines et le mal a pris la place du bien. Ce sont des choses qui se produisent quand une planète va trop loin dans le mal !
Fort heureusement, dans ce monde perturbé qu’est la Terre s’incarnent ça et là de belles âmes qui évoluent sans faillir à leur tâche, devenant ainsi des exemples à suivre. Plus la vie se clarifiera grâce à la bonne volonté des uns et des autres et plus ses bienfaits se ressentiront en soi et dans le monde.
Lors de cette période, un événement cosmique majeur, générant un grand bond évolutif, est en train de s’opérer. Alors que l’ère des Poissons cède la place à l’ère du Verseau et au renouveau qui la caractérise, le système solaire, et donc la Terre, pénètrent dans une zone d’accélération du temps.
C’est pourquoi certaines progressions qui, autrefois, auraient demandé de grands efforts sur de longues périodes, peuvent maintenant se produire en un temps très court.
Actuellement, notre planète reçoit de nouvelles énergies de transformation de plus en plus puissantes qui occasionnent une métamorphose du monde et de l’homme.
Si, dans le temps, les progrès accomplis par toutes les âmes de nature différente venues enseigner et s’instruire sur le plan dense de la Terre, portent leurs fruits, cette planète sera en mesure atteindre son objectif : devenir une école d’apprentissage de qualité.
Quant aux êtres qui auront réussi à franchir cette difficile et parfois longue étape (plusieurs vies), l’existence pourra se poursuivre sur un plan terrestre plus élevé, chacun allant rejoindre le niveau vibratoire correspondant à l’évolution de son âme.
Q. 15 – Avant d’avoir acquis des connaissances plus profondes (ou spirituelles) sur la vie, beaucoup de choses me semblaient injustes et sans intérêt. Aussi, un résumé sur ces réalités qui nous concernent tous serait le bienvenu.
R. – Il en va de la vie comme d’un appareil très sophistiqué. Seul un mode d’emploi explicite et suivi scrupuleusement peut en permettre l’utilisation sans risque. La vie, elle aussi, ne peut s’improviser, il faut en connaître les lois et les règles pour la vivre pleinement.
C’est là le ‟ Mode d’emploi ” de la Vie auquel il faut se référer avant d’agir dans quelque domaine que ce soit, matériel ou spirituel. En le prenant en compte on évite les erreurs de parcours et ce qui en résulte de perturbant.
Que d’incertitudes, de déceptions, de souffrances et de temps perdu pourraient être évités grâce à une connaissance plus éclairée sur la Vie.
Il ne faut voir là rien de contraignant. Peu à peu cette façon logique de percevoir l’existence et la mise en pratique des connaissances acquises, deviendront aussi naturelles que de respirer. Malheureusement, cette réalité échappe à la plupart de ceux qui sont pris dans le tourbillon de la vie matérielle. Ils passent ainsi à côté de ce qu’ils sont venus apprendre de la Vie lors de leur passage sur Terre.
Ce n’est pas qu’une connaissance plus éclairée va d’emblée nous permettre d’éviter tous les problèmes. Mais ceux-ci étant perçus à travers le filtre d’une science plus profonde, il est plus facile de les comprendre et donc de les résoudre. Ensuite, l’existence étant appréhendée de plus haut, leur nombre ira en diminuant.
Il est normal de souhaiter vivre sereinement, de vouloir donner un sens à sa vie. Mais peut-on réellement y parvenir tant qu’on n’a pas trouvé de réponses satisfaisantes sur le Sens même de la Vie, ainsi que sur soi-même pour savoir qui l’on est réellement, sur la raison de notre présence sur Terre, sur ce qui nous attend après cette vie ?
Beaucoup se demandent ce qu’ils font sur Terre et quel est le but de l’existence. La réponse est simple. Nous sommes des apprentis créateurs et la Terre est une école. De fait, chacune de nos venues en ce monde comporte un double objectif : travailler à sa propre évolution et faire bénéficier la création de ses acquis. Quant au vrai sens de la vie, il consiste en une recherche d’idéaux élevés dans un but d’évolution générale.
Aussi serait-il bon de se libérer l’esprit d’idées préconçues et de toutes sortes d’incertitudes, car ce sont autant d’obstacles qui empêchent de progresser sainement. En prenant appui sur une connaissance que l’on ressent vraie et solide, on protège son équilibre intérieur. C’est important, car sans cet équilibre intérieur la porte est ouverte à toutes sortes de dérives.
La vie peut sourire à chacun quand on l’aborde dans sa réalité avec amour et lucidité. En agissant en connaissance de cause, on se situe dans un courant de vérité et on évite ainsi de se laisser prendre au piège de l’imaginaire qui peut conduire à tous types d’aberrations (ne pas confondre avec l’imagination créatrice).
*
Lorsqu’on commence à comprendre ce qu’est la vie sur un plan plus élevé, comment elle fonctionne, comment elle s’établit, et qu’on en sait davantage sur la nature profonde de l’être humain, donc sur soi-même, beaucoup de choses auxquelles on accordait de l’importance, trop parfois, seront reléguées au second plan pour être ensuite perçues très différemment.
Combien se lamentent sur leur sort : comportement injuste de la part de leur entourage, manque d’amour de leurs proches, difficultés financières…, d’autres parlent de malchance devant les mêmes situations douloureuses qui se répètent. Pourtant, au fond d’eux ils aspirent au bien-être, au bonheur, à une vie valorisante et font des efforts dans ce sens, mais souvent en vain.
La raison de ces échecs est avant tout due au fait qu’au lieu de rechercher la cause, source de leurs problèmes, ils se focalisent sur leurs effets.
« Mettre la charrue avant les bœufs » qui consiste à commencer par la fin (les effets), au lieu d’agir selon un ordre logique (rechercher la cause pour en comprendre les effets) et « Regarder par le petit bout de la lorgnette », qui revient à ne retenir d’un événement que ce qui nous affecte particulièrement dans l’instant (là encore l’effet et non la cause), sont deux expressions qui peuvent donner à réfléchir sur la façon dont on a tendance à se comporter dans la vie.
Mais comment faire autrement quand on ignore presque tout de la manière dont s’organise l’existence et en premier les lois originelles (dont on parlera plus loin) avec leurs subtilités qui les accompagnent et qu’il revient à chacun de découvrir. Or, c’est en respectant ces lois tout en faisant appel à notre ressenti profond pour en user aussi justement que possible entre force et douceur, qu’on se situe dans un courant créateur.
De cette façon, c’est notre sensibilité d’âme, fortifiée par nos connaissances, qui va nous amener à adopter la bonne attitude quelles que soient les circonstances. Par exemple, devant une même situation une personne fragilisée par un vécu douloureux aura besoin de plus d’attention et de douceur qu’une autre plus forte et moins affectée par la vie.
Il n’est donc pas seulement question de connaître les vraies règles, il faut aussi parvenir à les mettre en pratique de manière à ce qu’elles soient profitables au plus grand nombre.
Grâce à un bon enseignement sur la Vie on cesse de se perdre dans des tâtonnements improductifs et désespérants, pour enfin vivre chaque événement conscient du bien et du mal qui peut en résulter.
Quand on se comporte en spectateur de sa vie pour prendre du recul par rapport à ses problèmes, plutôt qu’en acteur entièrement absorbé par ce qu’on est en train de vivre, cette forme de détachement positif conduit à une meilleure compréhension de l’existence et par là, à percevoir plus facilement la cause principale de ses ennuis.
Jusqu’ici nous avons surtout parlé de situations dérangeantes dont il faut découvrir l’origine afin de les éviter. Cependant, pour ce qui survient d’heureux, il est tout aussi important d’en comprendre la cause, car cela fait également partie des leçons de vie à retenir.
À vrai dire, il ne faut voir dans les événements malheureux ou heureux ni punitions ni récompenses, seulement des expériences réussies ou non qui doivent nous faire progresser.
Bien sûr, il est normal d’être heureux devant une réussite, la joie étant un grand facteur d’évolution. Toutefois, s’il y a échec, il ne faut pas pour autant se culpabiliser ou désespérer, car tout sentiment négatif, par ses vibrations basses, mène à une régression.
Dans tous les cas, la bonne solution consiste en une prise de conscience positive : Pourquoi a-t-on obtenu un bon résultat ? Pourquoi a-t-on échoué ? Ce qui compte ce n’est pas seulement de réussir une tâche, mais avant tout la vraie bonne volonté mise pour y parvenir.
Tout ce qu’on acquiert de connaissances justes libère l’esprit et conduit au bien. C’est ainsi qu’un état d’esprit positif et un sentiment de confiance s’installent en soi et qu’on retrouve plus facilement lucidité, moral et courage suite à des ennuis, même s’agissant de situations douloureuses.
*
Comme il est judicieux de commencer par les grandes lignes d’un ensemble avant d’en étudier les détails, mieux vaut s’intéresser à l’être humain et à ses deux natures (humaine et spirituelle) avant de tout ramener à soi.
On perçoit ainsi ce qui nous concerne en propre à travers une plus grande ouverture d’esprit, ce qui évite de se refermer sur soi-même, c’est-à-dire au niveau de sa nature humaine et du mental, quand des difficultés surviennent et de les grossir en les ressassant.
Il est donc indispensable d’apprendre à bien se connaître, d’autant que chacun possède en soi un potentiel créateur qui peut se révéler puissant, surtout chez les personnes ayant développé une forte volonté. C’est un avantage lorsqu’on en prend conscience avec de bons sentiments, mais aussi un inconvénient quand, par ignorance, on ne mesure pas les répercussions de ses actes sur soi comme sur autrui.
C’est ce qui fait que selon notre comportement, juste ou erroné, notre vie va prendre une tournure positive ou négative, dont notre entourage, proche et lointain, bénéficiera ou souffrira également, car tout est relié dans la création.
*
D’un point de vue matérialiste l'être humain représente essentiellement un corps physique, toutefois, sans l’irradiation de l’âme (qui est le principe d'intelligence et de vie en soi) notre corps n'est qu'une enveloppe vide et inerte. En simplifiant, on peut dire qu’on est triple : nous sommes un esprit qui possède une âme et un corps.
Il est donc important d’apprendre à se connaître sous ses différents aspects, car c’est ainsi qu’on peut savoir qui on est vraiment et par le fait, ce qu’on est réellement capable d’accomplir. Nous sommes des êtres complexes qui se perfectionnent sans cesse.
L’esprit est la base d'une vie. C’est une parcelle de l’Esprit originel (semblable à une semence) dotée d’un potentiel de qualités et de facultés spirituelles, afin qu’en les développant on s’achemine vers la perfection. Et notre corps physique est un habit qu’on portera le temps d'une existence terrestre.
À cause de sa puissance vibratoire, l’esprit ne peut descendre dans les profondeurs de la matière, aussi c’est un prolongement de lui-même qui va acquérir sur le plan matériel des connaissances utiles à son évolution. Il s’agit de l’âme. Il y a donc une grande différence vibratoire entre la partie de l’âme pure reliée à notre esprit et celle qui anime notre corps.
Par le fait, il y a deux natures en nous. Elles peuvent être considérées comme le père et l’enfant, ou le maître et l’élève. Ces deux natures qui cohabitent en soi sont faites pour se compléter, chacune ayant des valeurs qui lui sont propres.
La première, étant guidée par notre esprit, peut être qualifiée de spirituelle. La deuxième, celle qui est mieux connue et reconnue à tort par la plupart des matérialistes comme primordiale, c’est la nature humaine.
Le cerveau, le mental, l’intellect, la personnalité humaine sont des moyens qui sont mis au service de l’esprit pour que l’être humain progresse dans le monde de la matière. Seulement, ils ont pris une importance telle que beaucoup en oublient leur esprit dont dépend pourtant leur évolution, puisque c’est à ce niveau que s’éveille en soi les facultés intuitives et créatrices et les qualités d’âme, l’Amour, l’altruisme, l’indulgence...
Or, en négligeant l’esprit et en sollicitant toujours plus le mental, le cerveau se développe inconsidérément et au profit de la seule nature humaine. Il en résulte déjà un matérialisme grandissant et l’athéisme qui revient à se couper de sa source de Vie, prend de l’ampleur. On est alors aussi vulnérable qu’une branche séparée de l’arbre qui la faisait vivre.
Beaucoup ne font pas la différence entre esprit et mental, et intelligence et intellect. On peut se représenter l’esprit et l’intelligence qui en découle comme la partie dirigeante en l’homme et le mental et l’intellect comme des ‟ outils ” de l’esprit indispensables pour travailler sur le plan de la matière.
Il est vital de prendre en compte cette grande réalité sur nos deux natures, car elle est en mesure de transformer la vie de chacun, et cela dès l’enfance. Lorsqu’on en prend conscience, on sait qu’on a le choix de vivre à un niveau supérieur en privilégiant ce qui est positif, constructif, vivifiant, ou de continuer à vivoter à travers sa simple nature humaine de façon instinctive et peu sûre.
Il est donc très important d’expliquer ce fait majeur aux enfants avec les mots convenant à leur âge, ainsi cette réalité deviendra évidente pour eux et les suivra tout au long de leur vie. On peut dire à un petit qu’il a deux ‟ Moi ” et que l’un est plus important que l’autre, car le grand qui est sage sait écouter, être gentil, joyeux…, et fait de lui un enfant heureux, alors que le petit est souvent coléreux, rancunier, paresseux, peureux, triste…, et le rend malheureux.
Cependant, chez l’enfant comme chez l’adulte, pour atteindre un équilibre intérieur qui permette de développer une bonne nature, les deux aspects, spirituel et humain, doivent se rejoindre pour que les qualités de la nature supérieure viennent fortifier la nature humaine.
Quand ce n’est pas le cas, on est sujet à des revirements de comportement aussi dérangeants pour soi que pour son entourage. L’enfant sera capricieux, l’adulte versatile.
Lorsqu’on explique la vie aux enfants, il faut agir avec beaucoup d’Amour. Les parents doivent les amener patiemment à comprendre par eux-mêmes ce qui est bien ou mal dans leur comportement, sans rien imposer.
Il n’est pas question de céder à tous leurs caprices. Mais bien qu’il soit parfois indispensable de se montrer ferme, agir avec sévérité risque de provoquer chez un petit le refoulement de ses émotions avec les conséquences qui s’ensuivront : manque de confiance, peu de volonté, méfiance…
Il faut aussi savoir que dès son avènement, et tout au long de son parcours évolutif, l’esprit de chaque être se trouve sous la dominance d’une des trois valeurs suivantes : la Volonté, l’Amour, l’Intelligence créatrice, ce qui amène chacun de nous à percevoir les réalités de la vie en fonction de sa propre nature. Chez l’un c’est la volonté qui primera, chez un autre l’Amour ou la créativité.
D’autre part, sur Terre, nous en sommes tous à des niveaux de conscience différents, certains ayant progressé plus vite que d’autres. Il y a aussi des ‟vieilles” âmes plus expérimentées et d’autres plus jeunes qui ont encore beaucoup à apprendre.
Ces faits étant connus, ils permettent de mieux comprendre et accepter les différences qui existent entre nous et aussi (dans la mesure du possible) de nous entraider, d’autant que nous avons tous à apprendre les uns des autres.
*
Malgré leur bonne volonté, beaucoup de personnes ne parviennent pas à se départir de situations pénibles et déstabilisantes qui se répètent sans cesse dans leur vie. Et il en ira ainsi tant que la vraie raison de leur problème ne leur apparaîtra pas clairement.
Il faut savoir que les comportements négatifs qui induisent les mauvaises habitudes (qui sont l’œuvre du mental), s’impriment dans le subconscient et vont se répéter inlassablement (et même de vie en vie) tant qu’ils n’auront pas été remplacés par un état d’esprit positif (à la façon de la lumière qui chasse l’ombre).
Cela peut commencer par un état de mélancolie, un manque de confiance, des peurs, des pensées malveillantes (rancune, vengeance, jalousie…,) que l’on entretient en les ressassant, ce qui leur donne toujours plus de force. C’est ainsi que les mauvaises habitudes s’impriment en soi, s’y ancrent, puis, selon la loi d’attraction des affinités, attirent à soi tout ce qui est de nature négative.
Combien de gens reproduisent ainsi les mêmes comportements déstabilisants, voire destructifs, indéfiniment. On peut faire la comparaison avec une musique enregistrée sur un disque que l’on écoute en boucle. Or, si l’on veut changer de musique, la seule solution c’est de changer de disque.
Après avoir pris conscience de la raison de son problème dans un état d’esprit positif, on peut faire de même en changeant d’attitude, cependant, rien n’est jamais gagné d’avance. Comme toutes nos actions restent stockées dans notre subconscient, si, après être revenu à des sentiments plus justes, on régresse, les habitudes anciennes vont reprendre le dessus. Il faut veiller sans cesse au bon déroulement de sa vie.
*
En prenant connaissance de nos deux natures, on voit plus clair en soi. On comprend alors que la fiabilité d’un ressenti dépend du niveau de notre être qui est sollicité (l’esprit ou le mental).
Ainsi, une personne lucide, aimante, développant un état d’esprit optimiste et désirant progresser, ayant, par son bon comportement, élevé son taux vibratoire, sera guidée par son esprit au travers d’une inspiration bénéfique. Une autre de nature pessimiste, méfiante, égoïste, réfractaire aux changements constructifs…, stagnera au niveau de son mental assombri par ses défauts et n’en récoltera rien de profitable.
S’il y a la ‟ voix ” de l’esprit qui inspire des conseils éclairés, il y a aussi la ‟voix ” perturbante du mental qui, coupé de l’esprit, inflige des pensées nocives, des peurs, des doutes… C’est elle qui fait ressasser sans fin, tel un disque rayé, les mêmes scénarios négatifs.
Pour savoir si l’on est dans le vrai, il faut apprendre à faire la différence entre une simple intuition provenant du mental et une claire intuition, ou inspiration, émanant de l’esprit. Cette dernière laisse dans son sillage un sentiment de paix intérieure.
L’esprit est le guide en soi et le mental son auxiliaire. Aussi quand on ignore cette réalité, on risque de se laisser piéger par une intuition peu fiable, mais séduisante pour la nature humaine. Il s’ensuivra une exaltation passagère, puis de l’incertitude et enfin des regrets si on réalise notre erreur.
C’est à ces particularités qu’il est possible de reconnaître une perception juste émanant de l’esprit d’une intuition douteuse générée par le mental. Ce que ce dernier peut apporter de façon limitée, l’esprit, par la transmission naturelle des fortes intuitions et des riches inspirations, l’offre sans occasionner de perte de temps et d’énergie.
De cette façon si un danger se présente, ce ne sera plus la crainte surgissant d’un mental peureux qui nous fera nous en écarter, mais une juste intuition émanant de notre nature supérieure plus aguerrie.
Quand on tient compte des lois universelles qui régissent l’existence, on est en accord avec son esprit. Aussi, lorsqu’on émet un souhait nous étant profitable, la Providence (qui est l’Intelligence coordinatrice en rapport avec la loi de cause à effet) intervient pour produire les connexions qui favorisent l’événement. Étant dans le vrai, tout s’accomplit naturellement sans avoir à forcer les choses.
*
Ce qui est résumé ici sur la constitution subtile de l’être humain a pour but d’aider à mieux se connaître en vue de comprendre l’origine des afflictions qui nous freinent et ainsi continuer à expérimenter la vie l’âme apaisée. Pour rendre les explications sur le sujet plus claires, on va poursuivre en s’en tenant uniquement à l’essentiel.
En plus du corps physique, on développe simultanément des corps subtils, des centres énergétiques (ou chakras, qui signifie tourbillon d’énergie), des canaux d’énergie à l’intérieur desquels circule l’énergie vitale.
Chacun des corps développés par l’homme actuel (1 dense et 6 subtils) est doté d’un niveau de conscience qui lui est propre : tout d’abord la conscience instinctive, puis émotionnelle, mentale, causale (les causes), et enfin les niveaux supérieurs.
Chacun de nous est semblable à une petite usine très complexe qui se perfectionne sans cesse dans le but de faire atteindre à notre conscience des degrés de plus en plus élevés.
1 - Bien que le corps physique soit le plus dense et la forme la plus primaire, il doit être grandement protégé car sans lui aucune expérience dans la matière ne serait possible.
2 - Quant au corps vital, étroitement lié au corps physique, il lui permet d'exprimer la vie et la nuit répare les dégâts qu’on occasionne à notre corps durant le jour. Le corps vital, ou corps de vie, est entre autres le siège de la mémoire.
3 - Le corps astral véhicule les émotions, les désirs, les passions, les sentiments de base comme la sympathie et l’antipathie. Il doit être fortifié et équilibré par des qualités, car les mauvais sentiments et les émotions négatives l’altèrent.
4 - Le corps mental inférieur se manifeste par l’intellect et le corps mental supérieur par l’intelligence. Ce dernier est le centre des pensées élevées, des intuitions fiables et contribue à la croissance spirituelle.
5 - Le corps causal (ou corps spirituel) est dépositaire d’un ‟ atome-mémoire ” qui conserve le souvenir de l’essentiel des expériences vécues par un être durant toutes ses existences. De lui dépend donc toute vie future. Étant peu actif chez l'homme actuel, rares sont les personnes se souvenant de leurs vies antérieures.
6 & 7 - Les deux corps subtils supérieurs caractérisent l'Amour et les actions désintéressés à un niveau universel. Ils ne sont que très rarement développés chez l’être humain actuel.
Les corps subtils inférieurs, sont reliés au monde extérieur. Ils doivent être purifiés et fortifiés par des qualités pour favoriser le développement des corps subtils supérieurs et s'unir à eux. Ces derniers œuvrent intérieurement et permettent à l'homme de se relier à sa parcelle divine.
Ces corps tiennent donc un rôle capital dans notre vie, non seulement au niveau spirituel, mais aussi psychique et physique, notamment en ce qui concerne la santé.
Tout étant lié, une faiblesse des corps subtils se répercute sur le corps physique et réciproquement. Par exemple, la peur (qui engendre des émotions et des pensées négatives), des exercices psychiques déstabilisants…, peuvent se solder à plus ou moins long terme par un problème physique : déficience cardiaque, dépression, maladie de peau, cancer…
Tout ce qu’on absorbe comme alimentation malsaine et inhale comme substances toxiques, ou respire comme atmosphère polluée, altère aussi nos corps subtils. Par voie de conséquence il s’ensuivra un obscurcissement de la conscience pouvant occasionner des troubles du comportement plus ou moins marqués, puis des maladies.
Il faut aussi tenir compte qu’au niveau physique l’âme imprègne et vivifie tout l’être de ses radiations par l’intermédiaire du sang, d’où l’importance de ne pas nuire à la qualité du sang par des émotions, des sentiments négatifs et des substances nocives.
Pour se faire une idée de la manière dont se présentent nos différents corps (du plus dense au plus subtil), on peut penser à des poupées gigognes qui s’emboîtent les unes dans les autres. Le corps physique les contient tous. Il ne faut pas les confondre avec les auras qui en sont les émanations.
*
Intéressons-nous maintenant aux centres énergétiques (les chakras) pour continuer à découvrir le potentiel de qualités et de facultés dont nous sommes dotés. Ils sont au nombre de 7 pour les principaux et se situent au niveau de la colonne vertébrale et se trouvent dans le corps vital.
Chaque chakra détient des pouvoirs particuliers à faire prospérer et correspond aussi à un niveau de conscience à développer. Chacun est également en relation avec une des glandes endocrines qui jouent un rôle majeur sur tous les plans de notre être.
Le 1er le chakra (situé au niveau du coccyx) est lié à la survie de l’espèce, à la sécurité matérielle, au sentiment d’appartenance à une race, une famille… Il nous met en relation avec les énergies de la Terre et a également pour fonction de canaliser les énergies cosmiques du haut vers le bas (esprit/matière). L’équilibre entre ces deux courants d’énergies est d’une importance majeure pour l’évolution de la conscience.
Lorsqu’une personne développe exclusivement ce premier centre d’énergie, ce sera au détriment des autres. Sa vie sera axée vers les possessions matérielles dans un but égoïste et son énergie sera dépensée pour les plaisirs des sens. Et si ce chakra est bloqué, cela peut mener à un refus de vivre, à l’anorexie, au stress...
Le 2ème chakra (du sacrum) est en relation avec les émotions primordiales (attirance / répulsion) la sensualité, la sexualité… Quand il est ouvert, la personne parvient à dépasser les comportements primaires, comme la ruse, l’égoïsme, la jalousie, Son dysfonctionnement peut provoquer une faiblesse de caractère, une fuite devant les responsabilités, des dérèglements de comportement d’ordre sexuel...
Le 3ème chakra (le plexus solaire) est le centre par lequel nous recevons l’énergie solaire. Il permet d’extérioriser nos émotions, de s’affirmer dans la vie, de s’équilibrer. Quand ce n’est pas le cas, on peut vouloir imposer sa volonté, se montrer possessif, instable, insatisfait…
Le 4ème- chakra (du cœur). Ses valeurs sont la compassion, l’amour, le pardon, la joie de vivre, l’altruisme... Un dysfonctionnement de ce centre rend vulnérable, car cette faiblesse fait qu’on se laisse facilement abuser par son bon cœur. Si ce chakra est fermé, il s’ensuit une sécheresse de cœur.
Le 5ème - le chakra (de la gorge) est le centre d’énergie de la communication, de la parole créatrice, de l’inspiration, de la créativité. Quand il n’est pas équilibré on se montre timide, incohérent dans ses propos.
Le 6ème chakra (frontal, le troisième œil) concerne le développement intérieur, la clairvoyance, la connaissance intuitive, les prises de conscience élevées… Son mauvais fonctionnement peut induire un orgueil démesuré, une attitude dominatrice sur autrui, des pensées et visions mystiques confuses.
Le 7ème chakra (le sommet du crâne) est le point de départ des énergies subtiles qui vivifient tous les autres chakras. C’est par lui que l’être humain se relie à sa Source de Vie.
*
Parlons maintenant des glandes endocrines (également au nombre de 7) qui jouent un rôle majeur dans le développement de l’être humain et sont en relation avec les corps et centres énergétiques. Ces glandes sont des régulateurs au niveau physique, émotionnel, mental, spirituel.
Dès la naissance, en fonction du vécu de son âme, chaque être humain se trouve plus particulièrement sous l’influence d’une de ces glandes, ce qui le dote d’une personnalité et d’un physique qui lui sont propres.
Certaines de ces glandes étant en corrélation avec le côté humain et les autres avec la nature spirituelle, on peut se développer sur un plan et pas sur l’autre. Il en résulte des troubles du comportement.
Pour mieux comprendre leur rôle, prenons un exemple : les surrénales sont les glandes qui régulent l’énergie. Aussi, lorsqu’elles sont trop activées par un tempérament violent, colérique, il s’ensuit un épuisement nerveux, une grande fatigue, une perte du goût de vivre. Cet état négatif pourra même resurgir dans l’incarnation suivante, si un effort suffisant n’a pas été fait pour s’améliorer.
Un autre cas : la thyroïde est un lien important entre le cerveau, siège de l’intellect, et les organes sexuels. Aussi, quand quelqu’un s’est laissé aller à des mœurs dépravées dans une vie antérieure, il pourra souffrir de déficience mentale dans la vie suivante. Quand c’est le cas, un traitement médical pourra améliorer son état, mais n’effacera pas sa ‟dette” karmique, cause de la maladie.
Il ne s’agit pas de punition, mais du résultat d’un comportement allant à l’encontre des lois de la Vie, auquel cet être devra remédier par la suite en menant une vie saine. Suivant le cas, cela pourra parfois demander plusieurs incarnations.
Il ne faut cependant pas penser que les facteurs à l’origine d’un désordre glandulaire (ou autres) soient toujours d’ordre karmique. Une maladie due à leur faiblesse peut aussi avoir des causes très diverses : comme une grande frayeur, des thérapies et médications aux effets néfastes, les conséquences d’une pollution sur l’organisme, un dévouement excessif propre à s’affaiblir…
Chacun ayant son libre arbitre, le schéma de notre vie n’est pas figé. Pour retrouver force et courage suite à des ennuis, il est bon de commencer par valoriser ce qui peut l’être en soi (ses qualités, ses dons…) avant de vouloir se séparer de ce qui nous freine (comme des défauts).
D’autre part, une bonne hygiène de vie, des sentiments élevés et une connaissance juste de la Vie, favorisant une spiritualité saine, contribuent à fortifier notre système énergétique dont dépend notre niveau de conscience. Pour y parvenir il n’est pas nécessaire de s’astreindre à toutes sortes d’exercices complexes. La Vie est naturelle, aussi l’important est d’ouvrir son cœur à des sentiments nobles et son esprit au discernement.
On peut aussi vivifier et harmoniser les centres énergétiques en ayant recours à des thérapies naturelles : (musique et chant, visualisation des couleurs, énergie des pierres, exercices respiratoires simples…). Mais si l’Amour, l’humilité et le discernement ne tiennent pas lieu de base dans cette démarche, le résultat ne sera pas celui escompté.
*
On va maintenant s’intéresser à la Pensée. Il s’agit d’une faculté essentielle dont la puissance et les effets créateurs, et aussi destructeurs, sont souvent méconnus.
L’origine de la Pensée se situe au niveau de l’esprit et non du cerveau qui est un organe physique au service de l’esprit. Selon le degré d’évolution d’une personne, le cerveau reçoit et transmet, à travers l’intellect, avec plus ou moins de fiabilité les pensées émises par l’esprit.
Le cerveau étant périssable, après le décès ni ce dernier ni l’intellect ne perdurent. Aussi, est-ce au niveau subtil de l’être sur l’atome-mémoire du corps causal que s’impriment les expériences marquantes de chaque vie.
À la base de toute réalisation se trouve une pensée juste ou fausse et ce qu’il en résulte de bon ou de mauvais sont autant de leçons à méditer. Si ce monde se révèle sous un aspect de plus en plus sombre, la faute en incombe grandement à l’accumulation, au fil du temps, des pensées humaines en opposition aux lois de l’évolution (comme des pensées agressives, perverses, haineuses…).
Chaque fois qu’on émet une pensée avec force, on favorise sa réalisation. Celles dont on se désintéresse ne périront pas pour autant. Les bonnes comme les mauvaises feront leur chemin jusqu’à influencer la conscience de ceux que ces pensées errantes séduisent.
Les pensées sont des forces créatrices qui agissent directement sur notre vie, notre santé, nos proches, notre environnement.
Grâce aux progrès technologiques, des chercheurs inspirés ont pu démontrer combien la pensée humaine peut se montrer créatrice ou destructrice et puissante dans les deux cas.
Par une expérience qui consiste à projeter de fortes pensées, bonnes ou mauvaises, vers de l’eau, ils ont donné la preuve qu’on peut en transformer la nature. En effet, lorsque cette eau gèle, les cristaux prennent une apparence très différente selon le caractère des pensées émises.
Une eau exposée à la vibration de mots bienveillants, à une musique mélodieuse ou à des ondes d’amour, fait apparaître des cristaux aux formes harmonieuses, brillantes, colorées. Par contre, ceux provenant d’une eau soumise à des pensées de haine, à des mots vulgaires, à une musique agressive, ou à des ondes nocives, donnent des motifs incomplets, disgracieux et ternes.
Cette expérience démontre combien les pensées peuvent changer le cours de la vie en influant sur ce qui nous entoure ainsi que sur nous-mêmes, puisqu’elles opèrent de la même façon sur les événements et la santé et là, qu’il s’agisse de se provoquer une maladie, comme de s’en guérir.
Une telle expérience doit nous amener à prendre conscience combien nous sommes responsables de la qualité de nos pensées, de nos sentiments, de nos émotions et des répercussions souvent insoupçonnées qui en découlent, comme nous allons le voir ci-dessous.
*
Abordons maintenant un point très important : le rôle que joue la Pensée créatrice lors de la naissance. En approfondissant le sujet nous pouvons mieux comprendre notre parcours de vie, notre présence au sein de telle famille, l’origine de nos dons, de nos qualités et défauts.
Il n’y a pas de hasard, chacun de nous vient sur terre dans le but de progresser. En arrivant au monde un petit enfant porte déjà en son âme tout le capital acquis aux cours de ses vies antérieures.
La loi d’attraction des affinités tient un grand rôle dans le rapprochement d’une âme et de la famille qui sera la plus à même de l’aider dans sa progression. Mais en aucun cas les parents ne peuvent transmettre un don, une qualité ou un défaut à leurs enfants, cela fait partie des mérites et des faiblesses propres à une âme.
Toutefois, pour avoir méconnu, et donc n’avoir pas pris en compte l’immense pouvoir créateur de la Pensée, certaines personnes traînent les mêmes malheurs de génération en génération.
Prenons un exemple : un événement douloureux (accident, maladie) survient dans une famille. Une peur irraisonnée s’empare alors de certains de ses membres à l’idée que ce malheur puisse aussi atteindre des êtres chers. Cette peur incontrôlée qui perturbe et déstabilise fortement leur mental, va donner à cette pensée négative une force destructrice qui fera son chemin, attirant à elle les situations douloureuses redoutées.
Cela peut parfois se reproduire sur plusieurs générations du fait qu’une forte peur peut atteindre les cellules et s’y imprimer. Une programmation inconsciente de cette sorte risque en effet de se transmettre aux générations suivantes, surtout aux âmes peu aguerries pour résister à son emprise.
Quand on prend conscience de ce fait, on peut se demander ce qu’il y a lieu de faire pour éviter une telle emprise. Eh bien, il faut encore avoir recours à la puissance de la Pensée, mais cette fois dans le sens positif. Les pensées justes ayant la faculté de déloger celles qui sont infondées.
On peut ainsi se libérer d’ancrages anciens tenaces. Agir au niveau de la Pensée est loin d’être de l’inaction, mais une action dynamique qui intègre les sciences spirituelles.
La plupart des gens passent leur vie à chercher des solutions à des problèmes qui ne peuvent être résolus qu’en puisant à une connaissance supérieure. C’est le cas, notamment, pour les enfants abandonnés. Beaucoup vivent cet abandon comme une véritable blessure et humainement on ne peut que compatir.
Par contre, lorsqu’on a acquis une connaissance spirituelle solide, on sait qu’avant de venir sur Terre on a choisi (dans les grandes lignes) nos conditions de vie actuelles dans le but de développer des qualités, de se départir des défauts et de faire des expériences nouvelles. On réagit alors différemment de ceux qui ignorent les lois originelles, d’autant que ce qu’on vit est en rapport avec l’actif et le passif de notre âme.
Toutefois, nous évoluons dans un monde imparfait où chacun est libre de ses choix. Il est donc possible que certaines personnes dévient de leur parcours de vie, pourtant prévu, ce qui aura pour conséquence de compliquer ou de fausser également celui de leurs proches.
Mais comme la raison de notre présence sur Terre est de s’instruire pour devenir de plus en plus créatif, au lieu de se morfondre devant les difficultés, mieux vaut voir dans un imprévu une occasion providentielle de faire des expériences plus profondes.
*
Pour mieux comprendre comment s’organise l’existence, voici un résumé sur les lois universelles. À l’origine ce qu’on qualifie de lois sont des impulsions cosmiques déclenchées par la Source créatrice pour que s'accomplisse la Création jusqu’à lui faire atteindre la perfection.
À notre niveau, les lois originelles sont des aides précieuses qui permettent de vivre et d’évoluer sereinement quand on en use judicieusement. Leur but est de maintenir l’ordre à tous les niveaux.
Parmi ces lois, on peut citer : la loi d’évolution, la loi d’amour, les lois jumelles de cause à effet et de réincarnation, la loi du karma, la loi du pardon, la loi de compensation, la loi d’attraction des affinités, la loi d’équilibre, la loi du partage, la loi de désintégration, la loi d’harmonie…
Connaître ces lois essentielles et leurs subtilités permet d’être en accord avec la Source créatrice et d’en récolter les bienfaits. À l’inverse, leur méconnaissance, qui amène à les transgresser, se solde par toutes sortes d’événements malheureux.
De nos jours les moyens d'évolution sont perçus sous un angle de plus grande responsabilité personnelle. De plus en plus de personnes prennent conscience que les lois universelles sont à leur disposition pour qu'elles s'en servent selon les besoins de l'existence.
Plus notre considération pour la vie grandit, plus on la perçoit sous son vrai jour. La logique y tient une grande place. Elle va de pair avec l’intuition et tient compte des lois fondamentales. C’est le meilleur des guides. Elle aide à comprendre ces lois en profondeur et à en ressentir les détails subtils grâce auxquels on les appliquera à travers la sensibilité de l’âme.
En développant un esprit logique on peut aussi parvenir à découvrir des lois par soi-même, comme la loi de pesanteur. Il est facile de comprendre que ce qui nous alourdit, comme les défauts, diminue notre niveau vibratoire et nous fait régresser, alors que les qualités nous allègent et nous font évoluer.
De même pour la loi de l’échange qui consiste à donner, recevoir et transmettre dans le respect des vraies lois. Or, pour introduire l’équilibre et l’harmonie sur Terre il faut avoir recours à des échanges intelligents, justes et bienveillants.
Nous allons maintenant nous intéresser à d’autres lois particulièrement importantes :
La loi d’évolution. Évoluer est le but même de la vie. En ce qui nous concerne, c’est élargir et élever toujours plus notre niveau de conscience. Grâce à cette avancée évolutive, on parvient à puiser en soi, intuitivement, des réponses qui jusque là étaient recherchées à l’extérieur.
Par contre, en s’intéressant à toutes sortes de vérités aléatoires qui parcourent le monde dans l’espoir d’atteindre la Vérité, on risque fort de se perdre en route. On ne peut se faire une idée juste d’une chose que si on connaît son origine qui en est le fil conducteur.
Pour apporter des éclaircissements sur la Vérité, son l’origine, on peut prendre un exemple simple : avant d’établir les plans d’un édifice, il a fallu qu’une idée, une pensée créatrice, surgisse de l’esprit d’un l’architecte.
Tout le Programme créateur est lui aussi contenu dans la Pensée créatrice qui émane de la grande Conscience originelle. Ce fait se reproduit à l’infini en dotant tous les êtres d’un potentiel de conscience qui en s’éveillant puis en s’ouvrant à la Vérité première, fera de chacun de nous une source de créativité bénéfique à l’ensemble.
La vérité est semblable à un soleil qui projette ses rayons dans le monde. Comme à notre niveau on ne peut recevoir que les vérités qui servent l’évolution actuelle, elle agit à la façon de l’électricité qui passe par des transformateurs pour en réduire la tension et ne pas créer de dommages à ce qu’elle atteint.
Pour être reçue par le plus grand nombre sous la forme qui convient aux uns et aux autres, elle se diffuse dans le monde tel un parfum. Ainsi, nous pouvons aller puiser en elle selon notre ouverture de conscience tout au long de notre vie.
De fait, on en viendra à débattre de moins en moins sur un sujet pour savoir s’il est juste ou non, car notre conscience nous fera connaître la solution à travers un fort ressenti ou une claire intuition. Lorsque les uns et les autres parviendront, ainsi, à être d’accord sur ce qui pose problème, il ne restera plus que les détails à régler.
La loi d’Amour est une loi majeure dans l’évolution, du fait que l’Amour, pris à son plus haut niveau, est la Force d’attraction et de cohésion qui, dans toute la Création, ne fait se rassembler que ce qui est en affinité avec ses puissantes vibrations.
L’époque actuelle est basée sur la Loi d’Amour. Or, l’Amour a la faculté de vivifier et même de métamorphoser ce qu’il imprègne. Aussi, il ne s’agit plus de chercher à supprimer ce qui nuit à l’existence, mais d’user avec discernement de sa force régénératrice pour purifier et vivifier ce qui a été altéré.
La loi de cause à effet est une autre loi essentielle. Elle peut se résumer ainsi : Toute cause produit un effet, et tout effet a pour origine une cause. Dans la vie chacun récolte en fonction de ce qu’il sème et aussi suivant la façon dont il sème. Si on donne de l'amour et de la joie autour de soi, un jour ou l'autre, on en reçoit aussi et si l’on manifeste de la haine à l'encontre de quelqu'un, il en ira de même. On en sera également victime un jour ou l’autre. Il en va ainsi pour une nation.
Toutefois, lorsque la souffrance fait suite à une faute, elle doit être perçue comme une leçon à retenir, et non pas comme une punition. C’est l’effet en retour imputable au non-respect de l’une ou l’autre des règles de la Vie.
On ne peut dissocier la loi du karma (c’est-à-dire le destin que chaque être, chaque famille, chaque pays…, se constitue à travers ses actes bons ou mauvais) de la loi de cause à effet. Le karma qui en résulte joue sur le plan de l’évolution humaine un rôle de première importance.
Chacun de nous se constitue de vie en vie un ‟ compte ”, avec un actif et un passif. Quand les résultats sont satisfaisants, on en reçoit les bénéfices au moment le plus propice à notre évolution. Mais si on contracte des dettes envers la vie, il nous faudra redoubler de labeur dans cette vie, ou lors d’une suivante, pour rétablir l’équilibre.
Quand on parle de karma, il ne faut donc pas le voir que sous un aspect négatif. Il y a un effet un retour pour les mauvaises actions comme pour les bonnes. Cependant, contrairement à la loi d’Amour qui privilégie une avancée grâce à une compréhension juste de la Vie, la loi du karma encore très active sur Terre, s’appuie sur un apprentissage à travers des leçons plus ou moins rudes.
La loi de réincarnation et la loi cause à effet peuvent être qualifiées de jumelles. La réincarnation est inhérente à la volonté de l’âme de se parfaire au niveau de la sensibilité, de la raison, puis des états de conscience supérieurs. Serait-il possible de réaliser un tel programme en une seule vie ?
Certains rejettent cette réalité. Mais sans cette loi comment croire en la justice divine devant les malheurs et les inégalités qui foisonnent sur Terre (miséreux, nantis) ? En niant la réincarnation la vie devient incompréhensible.
De plus, comment expliquer qu’un lointain ancêtre primitif ait pu se transformer en savant ? À ce propos, si le darwinisme apporte une réponse partielle à cette question par l'évolution physique de l'espèce, il ne résout pas l'émancipation de l'âme et de l’esprit.
Cependant, si on accepte cette loi, il ne faut pas pour autant penser que les problèmes qui nous interpellent ont forcément leur origine dans une vie passée.
On peut par exemple être victime d'une erreur, de violence, d’injustice, sans pour cela que ce soit imputable à une faute personnelle commise dans une vie antérieure. Par contre, cet événement peut nous donner à réfléchir sur la cause d’un problème de société, qui jusque là ne faisait pas vraiment partie de nos préoccupations.
La loi de réincarnation est enseignée depuis fort longtemps dans d'autres civilisations que la nôtre et on en retrouve des traces dans le nouveau testament. Elle fut éradiquée lors du concile de Constantinople en 553 et depuis elle est pour bien des chrétiens la pièce manquante qui empêche la bonne compréhension de la vie.
Lors de la descente de l'homme dans la matière, qui équivaut davantage à une chute, le niveau vibratoire humain a baissé et la souffrance et la mort physique ont fait leur apparition sur le Plan matériel.
Sur Terre, ce que l’être humain était en mesure d’apprendre à l'échelle d'une vie terrestre, étant insignifiant par rapport à la somme d’expériences à acquérir pour son évolution dans la matière, la réincarnation est devenue une nécessité.
Elle est comparable à un passage de classe en classe. Comme à la fin d'une année scolaire on retrouve des grandes vacances, au terme d’une vie on retourne dans l’Au-delà pour une période de repos et de préparation à une prochaine incarnation. Puis, quand un certain niveau de conscience est atteint, l’évolution se poursuit dans des mondes toujours plus subtils.
L’âme peut ainsi progresser sur Terre en fonction de l’acquis des vies passées et du but à atteindre lors de chaque nouvelle existence. La réincarnation, sous cette forme primaire qui génère de la souffrance, ne durera cependant pas toujours. Si l'humanité progresse d'autres moyens d'évolution plus souples la remplaceront.
La loi du pardon. Si, suite à un acte condamnable, on s’est laissé submerger par de forts sentiments négatifs (rancune, haine) et qu’on désire s’en dégager, la solution se trouve dans le pardon.
En prenant du recul devant les événements, on garde l’esprit plus clair et on est plus à même de percevoir les vraies raisons qui ont pu conduire un être, qui porte en lui une parcelle divine, à commettre des actes répréhensibles.
Pour parvenir à un véritable pardon, il ne faut pas s’arrêter qu’aux faits présents, d’autant que la vraie cause d’un mauvais comportement peut se situer dans une vie antérieure. Il est possible qu’en ce temps là, cet être ait subi des injustices ou des cruautés qui ont meurtri son âme, ce qui peut expliquer en grande partie son comportement malveillant dans cette vie.
Aussi, pour sortir du cercle vicieux des victimes qui dans de nombreux cas deviennent des coupables par esprit de vengeance, il faut aller au-delà des simples apparences.
Cela ne signifie pas qu’il faille avoir la même attitude envers l’un et l’autre : on réagit différemment selon qu’on est face à un agneau ou à une vipère. Si le contact avec le premier est plutôt engageant, l’approche de la seconde nécessite des précautions, même si on ne lui veut aucun mal.
Le pardon doit être adapté à chaque cas, de sorte qu’il soit bénéfique aussi bien pour celui qui donne que pour celui qui reçoit.
Percevoir la vie de cette façon, permet d’aller au-delà d’un simple pardon, car il s’agit ici d’un acte de compréhension profonde imprégné de vrais sentiments et accompli en pleine conscience.
La loi d’attraction des affinités implique qu’on attire à soi non seulement ce qui nous ressemble, mais aussi ce qui nous fait défaut. On peut aborder cette loi en ayant pleinement conscience de ses répercussions dans la vie, ou sans en mesurer les conséquences. Dans ce cas, ceux qui sont concernés ne cherchent généralement qu’à satisfaire leur nature inférieure souvent égoïste et peu intuitive.
En se référant à la loi d’attraction et à la puissance de la pensée, certains s’imaginent qu’il suffit de souhaiter une chose avec ferveur et persévérance pour l’obtenir. Or, si nos actions vont à l’encontre des bonnes règles, on en subit tôt ou tard, et parfois aussi notre entourage, les effets négatifs. Supposons que la cupidité, les désirs démesurés d’un grand nombre, soient satisfaits. La Terre serait alors bien vite spoliée de ses biens et tout le monde en supporterait les conséquences.
La loi d’équilibre. La loi d’équilibre agit en tout et partout pour permettre à toute chose de trouver sa juste place. Prenons un balancier lancé avec force, il oscille toujours un certain temps avant de se stabiliser.
L’excès dans un domaine mène à son opposé dans un autre et cela jusqu’à ce que le bon équilibre soit trouvé. C'est ainsi qu’on passe, non pas seulement du vrai au faux, ou du bien au mal, mais d'un bien exacerbé, déséquilibré, qui n'en est pas un, à une mauvaise chose dans son extrême, puis inversement.
Ainsi, si l’on est animé d’un sentiment d’amour démesuré qui nous fait occulter les réalités de l’existence, on risque, devant un acte horrible qui nous touche de près, de voir cet amour exacerbé se transmuer en une haine farouche pouvant conduire au pire.
Il faut donc éviter de se situer dans les extrêmes, car ce n’est qu’un moyen provisoire avant de trouver la mesure juste.
La loi de désintégration. Cette loi agit naturellement pour régénérer tout ce qui vit sur Terre. Chaque chose naît, se développe et disparaît le moment venu pour un temps de repos, puis renaît à nouveau dans un but de progression. C’est ainsi qu’agit et devrait agir en toutes circonstances la nature lorsque les autres lois en amont sont respectées.
De nombreux moyens nous sont donnés pour avancer sans commettre les lourdes erreurs qui déclenchent une purification avant l’heure. Mais, bien souvent, on ne sait pas en saisir l’opportunité et lorsqu’on se comporte sans sagesse, c’est cette loi qui se charge de rétablir l’ordre en entrant en action. C’est ainsi qu’un mal, devenu dangereux pour l’humanité par l’ampleur qu’il a pris, est résorbé afin de redonner ses chances à la vie.
Pour améliorer l’existence, il faudrait apprendre à doser les passions pour ensuite les transformer en un idéal élevé, car en se regroupant les énergies déséquilibrées peuvent devenir semblables à un ouragan qui se déchaîne.
La loi de compensation. Lorsqu'une loi est transgressée, il n'est pas suffisant que cessent les mauvaises actions pour que leurs effets s'annulent. Il faut aussi y remédier par des actes bénéfiques qui rééquilibreront la situation.
La loi du partage. Une nouvelle mentalité se profile peu à peu à l’horizon. On ne peut plus vouloir garder jalousement pour soi, sa famille, son pays, les avantages acquis au fil du temps.
Donner du fond du cœur – à bon escient – permet de recevoir dans la même mesure. C’est la règle qui régit le monde et devrait devenir un pur réflexe altruiste.
Si la générosité s’est d’abord développée timidement au sein de petits groupes, aujourd’hui chacun devrait en faire sa règle d’or et l’appliquer à tous les niveaux afin qu’elle serve la Terre entière et donc chaque être en particulier.
*
Nous vivons une époque très particulière. Les conditions d’évolution actuelles nous donnent l’occasion de nous libérer d’une existence ordinaire répétitive, du fait qu’en ces jours de renouveau un événement cosmique majeur, générant un bond évolutif, est en train de se produire.
Le système solaire, et donc la Terre, pénètrent dans une zone d’accélération du temps qui favorise une plus grande ouverture de conscience. Par le fait, ce qui jusqu’à maintenant était considéré mystérieux et incompréhensible est de plus en plus perçu de façon naturelle. C’est comme une voie qui s’ouvre grand devant nous au fur et à mesure qu’on avance dans le bon sens.
La barrière qui sépare la vie spirituelle de la vie matérielle va devoir disparaître du fait que spiritualité et matérialité sont sur Terre comme les deux faces d’une médaille. L’une ne peut exister sans l’autre.
Il n’y a donc pas à proprement parler à devoir faire un choix entre une démarche spirituelle naturelle et une activité matérielle utile à la société, car elles sont faites pour se compléter et se fortifier mutuellement.
C’est le fait de vouloir s’ouvrir à la Vérité qui donne l’élan nécessaire pour accomplir ce saut dans l’évolution. Cette nouvelle façon de percevoir la vie, c’est à chacun de nous de l’édifier en commençant par se poser les bonnes questions avant d’agir.
Tous ces sujets n’ont été abordés ici que très succinctement. Cependant, ce n’est pas un grand savoir qui nous mènera plus haut, mais les prises de conscience positives qu’on peut retirer d’une connaissance basée sur l’Amour et le discernement.
Q. 16 – Dans le livre « Le hasard et la nécessité » le biologiste Jacques Monod écrit : « L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard. » Si effectivement nous sommes le résultat du hasard et non d’un projet divin, cela n’explique-t-il pas que l’humanité patauge dans ses difficultés sans résultats tangibles ?
R. – Devant les difficultés et les catastrophes qui s’enchaînent, et surtout faute d’en comprendre les raisons profondes, des personnes finissent par rejoindre les idées purement matérialistes de certains philosophes et scientifiques. Comme eux, ils en concluent que la vie est due au hasard et que nous déambulons sur Terre sans but réel.
Pourtant, à la vue de cette immensité qu’est l’univers, constitué de milliards d’étoiles dispersées dans des milliards de galaxies, est-il possible de parler de hasard et d’avancer qu’il n’y a pas de but constructif à la clé ?
Rien qu’en se penchant sur les découvertes scientifiques récentes au niveau de l’infiniment grand, et plus encore de l’infiniment petit, on ne peut qu’être émerveillé devant cette œuvre cosmique qui relève du prodige.
Tout démontre que l’univers est programmé, élaboré, réglé, ordonné, avec une précision stupéfiante et que la vie dépend d’une multitude d’enchaînements de causes et d’effets qui ne laissent pas place à la plus minime parcelle d’erreur.
En effet, si le plus infime changement des conditions initiales s’était produit, l’univers n’existerait pas, la vie non plus. Et l’univers matériel, observable avec nos yeux physiques et nos appareils de pointe, n’est qu’une petite partie de la grande réalité.
Cette réalisation sublime, la Création dans son entièreté, ne peut donc qu’être l’œuvre d’une intelligence créatrice et organisatrice incommensurable, qui dépasse notre entendement.
L'ensemble est comparable à un iceberg dont la partie émergée représenterait l’univers visible, tout en étant indissociable de l'immense base, invisible, qui reste cachée à la plupart d’entre-nous.
C’est pourquoi les scientifiques matérialistes débutent généralement leurs recherches à partir d’effets observables pour en remonter le cours jusqu’à leurs causes, sans pour autant atteindre la cause première qui est toujours de nature spirituelle.
Quant à la science de l’Esprit, ou spirituelle, elle est basée sur des vérités universelles dévoilées par des Aînés aux premiers grands initiés sur Terre en des temps très anciens.
C’est donc avec des difficultés moindres que ceux qui possèdent des connaissances plus avancées, peuvent, à partir d’une cause connue, expérimenter des travaux aux résultats prévisibles, limitant ainsi les risques d’erreurs et leurs conséquences.
De leur côté les chercheurs matérialistes doivent expérimenter la matière de maintes façons, avant d’obtenir des résultats démontrant la justesse de leurs découvertes. Ce sont là deux moyens d’investigations qui permettent de percevoir la vie sous l’aspect matériel et spirituel et ainsi en retirer le meilleur.
Aussi, bien que différentes, ces deux façons d’appréhender la vie sont faites pour se rejoindre, car à l’origine tout est Esprit. La matière, c’est l’Esprit (ou l’Énergie) ‟ de base ” qui s’est progressivement densifié pour fournir à la vie en évolution de nombreux ‟ lieux ” d’expériences.
Certains scientifiques inspirés commencent à se rapprocher de la limite subtile qui sépare le visible de l’invisible. Ainsi, viendra un temps où science matérialiste et science spirituelle ne feront plus qu’une, la première venant confirmer par l’expérience ce que la deuxième a toujours été en mesure d’énoncer.
Suite à ces explications, on peut se demander où trouver un intérêt à une tâche aussi fastidieuse qui demande tant d’efforts aux humains, si c’est simplement pour apporter des preuves à ce qui est su de longue date ?
Pour le comprendre, il faut de nouveau revenir sur le rôle que joue la Terre dans l’évolution humaine (ou plus précisément le niveau matériel dense de notre monde).
Ce niveau terrestre correspond à une école d’apprentissage assez particulière qui, à ce jour, est loin de répondre à ce qu’on devrait en attendre, tant la plupart de ceux qui s’y incarnent s’ingénient à la détériorer.
Aussi, pour orienter sa vie aussi justement que possible et ainsi éviter nombre de difficultés et de malheurs, il est important de savoir qu’une des principales motivations de la venue d’êtres humains ici-bas, est d’effectuer des expériences très différentes de celles accomplies dans les mondes subtils.
Il faut savoir aussi que l’élaboration de la Création ne se limite pas à reproduire avec exactitude le Programme originel, mais que, tout en le respectant, les êtres impliqués dans cette immense tâche parviennent, par leur ingéniosité, à en magnifier la réalisation.
Par exemple, on dispose de tous les métaux contenus dans la nature. Avec ceux-ci on peut créer des alliages et ainsi parvenir à des réalisations impossibles avant leur découverte.
C’est là que la venue d’humains sur le plan dense de la matière trouve sa raison d’être, car ce n’est qu’à travers les multitudes de problèmes à régler et d’énigmes à résoudre qu’on apprend à créer sur Terre, puis à devenir un créateur accompli au niveau terrestre.
La tâche est toutefois facilitée lorsqu’on se réfère à une base de connaissances supérieures avant de s’investir dans une action, chacune étant toujours sujette à conséquences !
Travailler uniquement à tâtons, en aveugle et déambuler sans but sur Terre, ne peut conduire qu’à des échecs. C’est ainsi qu’on finit par désespérer de la vie et se révolter contre elle.
À l’inverse, toute réussite, dont on comprend le sens, encourage grandement à poursuivre sa tâche, à la faire prospérer et ainsi embellir tout autant sa vie que celle de tous.
Ce niveau dense de la Terre est, en fait, aussi bien une école d’apprentissage que de rattrapage. Aussi serait-ce s’illusionner que de croire pouvoir y vivre sans difficultés et passer tout son temps à y couler des jours heureux.
On y vient avant tout pour progresser et transmettre ses acquis, ce qui est une vraie source de joie lorsqu’on y parvient. Cela n’exclut pas les indispensables moments de repos et de loisirs qui ressourcent.
Dans l’ensemble viennent s’incarner sur Terre les êtres qui ont des lacunes à combler : comme apprendre le sens du partage, trouver le juste équilibre en toutes choses, savoir se montrer vigilant à bon escient, développer son discernement, sa volonté de façon positive...
Quant à ceux dont la tâche est avant tout de transmettre des connaissances, elle sera également pour eux très productive, car il faut savoir se montrer aimant et lucide, et aussi, patient, compréhensif, persévérant… Autrement dit, développer une force positive adaptée à ce plan de vie, pour y œuvrer aussi profitablement que possible.
C’est en prenant conscience de ces réalités, et en agissant en conséquence, qu’il sera possible de faire de la Terre une grande école. Et, par le fait, un lieu de vie agréable où l’on viendra s’instruire et transmettre ses acquis avec plaisir, dans un climat d’amour et de paix.
Pour ceux qui rêvent de paradis, cela viendra en son temps. Avant d’habiter une maison, il faut la construire, et si on la veut belle et confortable, il faut s’en donner les moyens.
D’autre part, tout comme une école comporte plusieurs classes, la Terre, elle aussi, est constituée de niveaux différents de plus en plus élevés que chacun de nous atteindra le moment venu.
Cette explication apporte un début de réponse à ceux qui se posent la question : « Si les hommes viennent et reviennent sur Terre pour se perfectionner, pourquoi ce monde compte-t-il toujours autant d’humains développant plus de défauts que de qualités ? »
Eh bien, tout simplement parce que ceux qui se sont élevés sur l’échelle des valeurs ont, comme les bons élèves, intégré des niveaux supérieurs, laissant ainsi les places vacantes à d’autres, dont la plupart ont encore beaucoup à apprendre de la vie.
Le libre arbitre est une grande chance qui s’offre à nous. Il nous permet de développer notre imagination créatrice et ainsi d’avancer sur la voie évolutive pour devenir, le moment venu, un créateur à part entière.
Mais, cette liberté peut aussi s’avérer dangereuse quand on en fait un mauvais usage. C’est ce qui se produit lorsque les connaissances propres à nous éclairer sur ce qu’il est juste ou malencontreux de faire dans la vie, nous font défaut.
Pour aller plus au fond des choses, reprenons quelques explications sur la façon dont s’est constituée la Création dans son entier.
C’est un puissant élan créateur qui fait entrer en action, au moment opportun, la Source d’Énergie primordiale à l’origine de tout ce qui est. Il en résulte un ‟Programme” prodigieux, parfait, en vue de sa réalisation.
Pour parvenir jusqu’au monde matériel dense sans créer de dommage, la puissante Énergie créatrice émanant de la Source de la Vie, tout comme de l’électricité à haute tension, doit passer par des transformateurs, c’est-à-dire s’établir par paliers dégressifs.
De la première émanation résulte le premier palier, le Plan Divin. Ce plan, une fois établi, étant doté des facultés originelles, c’est à partir de son Essence que se produit la seconde émanation, le Plan Spirituel, qui à son tour, par le même processus, génère la troisième émanation, le Plan Matériel.
Pour se faire une idée de ces émanations, on peut penser au ‟ big-bang ” (une explosion gigantesque), mais tout d’abord au niveau le plus élevé de la Création (divin). La Vie commence alors à s'organiser ingénieusement de Plan en Plan, ou de ‟ big-bang en big-bang ”, grâce à l’Intelligence originelle présente en tout et partout à l’état latent. Ainsi se constitue toute la Création de subtile à dense. »
Les limites du Projet divin sont en rapport avec l’immensité des Intentions créatrices et tout y est prévu jusque dans les détails les plus subtils pour que la réalisation en soit parfaite. À la façon d’un ballon gonflable dont les motifs imprimés à sa surface se révèlent dans leur plénitude lorsqu’il atteint le volume adéquat.
Dans un premier temps, la bonne marche du projet dépend des connaissances et des aptitudes incommensurables propres aux Esprits les plus élevés de la Création, ensuite des efforts de tous les autres êtres. Pour reprendre l’exemple du ballon, disons qu’en insufflant trop d’air on peut le faire éclater et qu’une quantité trop faible laissera apparaître une image déformée.
Cette description tend à démontrer combien il est important de se conformer au Programme originel (et à notre niveau, aux lois universelles). Pour autant, redisons-le, cela ne signifie pas qu’en y contribuant, on en écarte tout esprit inventif. Bien au contraire, car la destinée de créateur, propre à tous les êtres, doit nous amener à recourir à notre imagination créatrice et à user d’infiniment d’ingéniosité dans nos tâches.
Il y a donc le Programme originel parfait et sa réalisation confiée, tout d’abord, aux plus hautes Instances de la Création, puis aux Esprits avancés qui les secondent et qui, pour certains, n’en ont pas respecté toutes les règles essentielles.
L’erreur est une possibilité ‟ inscrite ” dès l’origine dans le Programme, tout comme les moyens d’y remédier, du fait que la liberté d’action en fait partie. C’est même le point fort de l’Évolution, car sans liberté, impossible de développer son sens créatif.
Du fait que les plus élevés des Esprits soient proches de la Source créatrice parfaite, leurs Œuvres ne peuvent également que l’être. Aussi, ce sont elles qui constituent la base solide, d’une stabilité à toute épreuve, sur laquelle viennent reposer toutes les autres réalisations.
Cette base doit être sans faille, car les êtres poursuivant la tâche doivent, pour acquérir leur autonomie, développer un esprit inventif de plus en plus affiné et, par le fait, prendre le risque de commettre des erreurs.
Tout progrès est l'aboutissement d'une recherche individuelle et collective. L’univers matériel (comme les autres niveaux de la Création) est créé dans la perspective d'une œuvre florissante à mener toujours plus avant. Toutefois, on peut se demander jusqu’où ?
Ce qui a eu un début, aura une fin. Tout naît, évolue puis disparaît, et cela pour mieux renaître. Rien ne se perd, tout se transforme pour permettre à l’Évolution de s'élever toujours plus haut.
L’univers matériel, pour ne parler que de ce niveau de la Création, est toujours en expansion. Tout a commencé dans une chaleur intense, puis, progressivement, en se refroidissant, la puissante énergie se densifie, devenant de cette façon matière à tous les degrés.
Et lorsque ce Programme créateur prendra fin, dans des temps fort lointains, tous les mondes, tous les êtres, toutes les valeurs et toute la somme de connaissances accumulées lors de cet incommensurable périple, opèrera un retour vers la Source première. Non pas sans s’être purifiés auparavant, car seul ce qui est véritablement profitable à l’évolution de la vie en sera retenu.
Pour se faire une idée de ce qu'est le grand Programme cosmique, imaginons que des parents réunissent leurs enfants pour leur présenter un projet constructif, dont le but est d'étendre et faire prospérer l’entreprise familiale.
À chacun est confiée une mission spécifique correspondant à ses aptitudes. La tâche accomplie, les enfants regagneront leur demeure riches des fruits de leur travail qui, mis en commun, profiteront à tous, aux parents, aux enfants et à l’entreprise familiale.
On peut aussi se référer à l’expiration et à l’inspiration. Dans l'expiration, l’existence s'ouvre sur un jour évolutif nouveau, alors que dans l'inspiration, tout revient purifié vers la Source créatrice pour une période de repos et de réflexion.
C’est ainsi que les esprits de niveaux différents se rapprocheront pour mettre en commun leurs acquis positifs. Ensuite, un nouveau Programme évolutif toujours plus performant pourra voir le jour, l’Évolution ne s’arrêtant jamais.
Toutefois, il est impératif que le Projet divin soit mené à bonne fin de façon optimale car, si tel n’était pas le cas, le suivant prendrait appui sur une base non fiable.
Dans cette Œuvre créatrice il y a eu un avant et il y aura un après. La Source de la Vie (Dieu) n’a ni commencement ni fin, elle est de toute éternité, ce qui à notre niveau de conscience est difficile à admettre.
On peut néanmoins commencer par l’imaginer à la façon d’un cercle, puisque lui aussi n’a ni commencement ni fin. Un cercle qui lors de chaque tour accompli irait en s’élargissant, prenant ainsi toujours plus d’ampleur, chaque tour représentant une Œuvre créatrice nouvelle.
Q. 17 – Répandre des croyances telles que : la vie est le résultat du hasard et la mort marque la fin de tout, n’est-ce pas mettre un frein à notre évolution ?
R. – Seul ce qui est vrai et bien, d’un point de vue universel, sert l’évolution, aussi de telles croyances ne peuvent avoir qu’un effet déstabilisant sur les personnes qui y adhèrent.
Pour s’élancer avec confiance dans la vie, il faut pouvoir se faire une idée, même simple pourvu qu’elle soit juste, sur ses origines et aussi pouvoir se projeter dans le temps (au-delà de la vie actuelle).
Quand on sait qui l’on est, d’où l’on vient et où l’on va, tout s’éclaire et la voie à suivre se dégage. À l’inverse quand on vit dans le doute, on tourne en rond dans ses pensées et notre vision de l’existence s’assombrit. On finit alors par stagner, puis régresser, au lieu d’évoluer sainement.
Ce sont toutes les idées fausses qui circulent sur l’origine de la vie, et de fait sur l’après vie, qui font que de plus en plus de gens finissent par croire que la mort (physique) met un point final à tout.
Or, sans l’espoir que la mort n’est qu’un passage et que la vie se poursuit au-delà de ce monde, comment accomplir un parcours normal, constructif, sur Terre ?
Si, comme le proclament des matérialistes, après cette vie la seule issue est le néant, comment avancer sereinement quand on pense qu’aucun des efforts faits pour s’améliorer ne subsistera et que tout espoir de revoir les êtres aimés sera anéanti par la mort ?
Dans ce cas, pourquoi chercher à passer du temps à s’instruire, à progresser, à bien se comporter, si plus rien de nous ne doit subsister ? Bien sûr, ceux qui ont un sens moral développé continueront à réagir positivement par rapport à d’autres qui, démotivés, ne s’encombrent plus d’aucun scrupule.
Cependant, si une telle croyance négative devenait la règle, faisant tâche d’huile, tout sens moral finirait par s’effriter puis par disparaître pour faire place à un égoïsme généralisé, avec tout ce qu’il est susceptible d’engendrer de destructeur.
Il existe bien une autre doctrine, plus spirituelle, à laquelle certains se réfèrent toujours : à la naissance chaque être humain reçoit une âme qui après avoir expérimenté le plan matériel est réabsorbée dans le grand réceptacle de la Vie pour faire bénéficier l’existence des ses acquis.
C’est, d’une certaine façon, ce qui se passe au niveau des autres règnes, et donc de l’Âme animale, bien qu’en progressant certains de ses sujets commencent à s’individualiser. C’est aussi un peu par ce moyen que l’Âme humaine a commencé à évoluer au début du parcours de l’humanité sur Terre.
Toutefois, par la suite, ayant progressé, chaque être humain a reçu une âme en propre lui permettant de devenir toujours plus autonome. De fait, il serait illogique qu’au moment de la mort physique l’homme perde définitivement son individualité.
Si c’était le cas, il n’y aurait plus évolution de l’être humain proprement dit, de l’individu. Or, nous venons et revenons sur Terre pour nous perfectionner au niveau de l’âme à travers des expériences tout autant individuelles que collectives.
L’âme est le principe de vie qui anime le corps de tout être vivant (humain, animal, végétal). Cependant, l’homme, présentant une avance sur les autres règnes, l’âme progresse à travers les leçons tirées des expériences accomplies de vie en vie. C’est ce qui permet à chacun de nous d’être de plus en plus efficient dans ses actions et ainsi d’en faire directement bénéficier la société.
Par contre, en présentant l’évolution humaine sous un aspect impersonnel, en laissant entendre qu’après une vie sur Terre l’âme est réabsorbée dans le grand réceptacle de la Vie, un bon nombre trouvera la vie injuste et en sera affecté. Aussi, pour éviter que de fausses perceptions de la réalité ne nous mènent sur des voies scabreuses, le mieux est de se rapprocher de la vérité en usant de vraie logique.
On peut, par exemple, se demander comment il est possible que des âmes ‟ neuves ”, issues de la même source, puissent être aussi différentes les unes des autres : d’un côté des humains frustres, égoïstes, sans foi ni loi et de l’autre des êtres plein de bonté, généreux, certains faisant montre de façon innée d’une grande intelligence et de dons exceptionnels ?
La réponse ne peut se trouver que dans la continuité d’une avancée, ou d’un retard, individuel, à la manière de l’élève qui de classe en classe acquiert un savoir toujours plus grand, ou du paresseux qui redouble sans cesse.
Tant qu’on s’écarte des réalités de la vie, faute d’en connaître les ‟rouages” complexes, on s’enlise dans toutes sortes de suppositions très aléatoires. Or, à l’époque actuelle s’aventurer dans l’existence sans un minimum de connaissances éclairantes, devient de plus en plus risqué.
Nous traversons une période de grand changement où tout bouge, tout évolue de façon accélérée. Aussi faut-il s’adapter et cela n’est possible qu’en se référant aux données nouvelles mises à notre disposition, de maintes façons, par les Êtres des plans supérieurs chargés de l’évolution terrestre.
Ce sont toutes les incertitudes dues à une connaissance de la vie très limitée, et particulièrement la peur de la mort, même inconsciente, qui empêchent de s’ouvrir pleinement, non seulement à la vie, mais aussi aux vérités essentielles la concernant à un niveau plus élevé.